Customize this title in frenchDes mois de suspense pour des milliers de Soudanais à la frontière égyptienne

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Wadi Halfa (Soudan) (AFP) – Dans la cour sablonneuse d’une école transformée en refuge dans le nord du Soudan, deux enfants se passent un ballon de football sans rien faire. Autour d’eux, des dizaines d’adultes attendent, coincés entre une guerre et une frontière. Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire dans la ville frontalière de Wadi Halfa, où un groupe de soutien local affirme que plus de 20 000 personnes déplacées vivent dans l’incertitude, incapables de traverser la frontière nord avec l’Égypte et d’échapper à la guerre de cinq mois entre l’armée soudanaise et les paramilitaires. Forces de soutien rapide.Selon les Nations Unies, sur les plus de cinq millions de personnes qui ont été contraintes de fuir leur foyer pendant la guerre, au moins 323 000 ont traversé la frontière égyptienne. Mais tout le monde n’y est pas parvenu.Aref al-Zubeir, un architecte, est présent à Wadi Halfa depuis le premier mois des combats. »J’ai perdu mon passeport et j’attends qu’un nouveau me soit délivré depuis la mi-mai », a-t-il déclaré à l’AFP dans une salle de classe transformée en foyer temporaire pour les déplacés.Là, l’homme de 36 ans dort par terre, soutenu uniquement par des coussins posés sur une fine natte. Des femmes déplacées par la guerre au Soudan sont assises dans une mosquée de Wadi Halfa, près de l’Égypte © ASHRAF SHAZLY / AFP « J’ai envoyé ma famille au Caire. C’était à l’époque où voyager était facile », a-t-il déclaré.Lorsque la guerre a éclaté en avril, seuls les hommes de moins de 50 ans devaient demander un visa pour entrer en Égypte, ce qui a permis à beaucoup de fuir au cours des premières semaines du conflit.Mais en juin, le Caire a renforcé ses règles en matière de visa pour inclure les enfants, les femmes et les hommes âgés, ce qui a ralenti le flux de réfugiés à travers la frontière et en a maintenu beaucoup bloqués dans Wadi Halfa.Produits essentiels retardés »Les chiffres les plus récents montrent que 8 150 personnes séjournent dans 53 refuges à Halfa », selon Oday Mohammed, 23 ans, coordinateur de la « salle d’urgence » d’Halfa, l’un des nombreux groupes de bénévoles fournissant de l’aide à travers le Soudan. »Il y en a beaucoup plus, plus de 15 000, hébergés par des familles dans des maisons locales ou louant un logement », a-t-il déclaré.Ceux qui sont coincés dans ce qui était en grande partie une ville de transit ont « besoin de nourriture, de médicaments, d’un abri et de soins de santé, sans compter le problème central : ils ont besoin de visas délivrés et de renouvellement de passeports », a expliqué Mohammed à l’AFP.Selon Human Rights Watch, « sans garantir un traitement rapide des visas », la règle égyptienne renforcée en matière de visa « viole les normes internationales en créant des retards déraisonnables et potentiellement mortels dans le traitement des demandeurs d’asile ».Les responsables égyptiens avaient déclaré à l’époque qu’ils avaient renforcé les procédures de visa pour mettre un terme aux « activités illégales d’individus et de groupes du côté soudanais de la frontière, qui falsifiaient des visas d’entrée » dans un but lucratif. Un coordinateur des bénévoles a déclaré que plus de 8 000 personnes séjournaient dans des refuges de la ville. © ASHRAF SHAZLY / AFP Alors que les gens ont du mal à sortir, les marchandises arrivent lentement.En août, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés a signalé que des centaines de camions commerciaux transportant de la nourriture et des produits d’hygiène étaient bloqués à la frontière en attendant de passer vers le Soudan, provoquant « un retard dans l’arrivée des marchandises essentielles à Wadi Halfa » et dans d’autres régions du Soudan.Un choix difficileLes familles qui ont récupéré tout l’argent qu’elles pouvaient et ont fui leur domicile pendant la guerre se sont rapidement retrouvées à court d’argent. Depuis, ils comptent sur l’entraide et toute assistance qui leur parvient.Les tirs incessants, les frappes aériennes et les tirs d’artillerie qui ont dévasté Khartoum, à 1 000 kilomètres au sud, n’ont pas atteint le calme de Halfa.Mais la guerre n’est jamais très loin.Siham Saleh, une journaliste de 45 ans, passe ses journées à actualiser anxieusement les flux des réseaux sociaux sur son téléphone pour connaître les dernières nouvelles sur le conflit. »Partir a été un choix incroyablement difficile, mais pour nous, journalistes, c’est devenu trop dangereux », a-t-elle déclaré à l’AFP, en pesant soigneusement chaque mot.Les journalistes et les militants sont régulièrement pris pour cible par les deux camps. Beaucoup ont été contraints de fuir, et ceux qui restent travaillent en grande partie en secret pour documenter les atrocités commises lors des combats entre les généraux rivaux, le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint, le commandant paramilitaire Mohamed Hamdan Daglo. Quelques semaines après le début de la guerre, le Caire a resserré ses règles en matière de visa, ralentissant le flux traversant la frontière et bloquant de nombreux Soudanais dans Wadi Halfa. ©- /AFP « Les gens risquent leur vie. Ils pourraient être ciblés ou arrêtés à tout moment. C’est pourquoi vous décidez de partir, et vous espérez peut-être qu’alors vous serez en sécurité », a déclaré Saleh.Elle fait partie des plus de 4,2 millions de personnes déplacées au Soudan qui, même si elles ont atteint une sécurité relative, sont confrontées à d’autres défis.La guerre a décimé des infrastructures déjà fragiles, fermé 80 % des hôpitaux du pays et poussé plus de six millions de personnes « au bord de la famine », ont déclaré le mois dernier des organisations humanitaires mondiales.Depuis le 15 avril, près de 7 500 personnes sont mortes dans les combats, selon une estimation prudente de l’Armed Conflict Location & Event Data Project. © 2023 AFP

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