Customize this title in french »Doppelganger »: comment la France a dévoilé une campagne massive de désinformation russe

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Les autorités françaises ont déclaré avoir découvert une campagne massive de désinformation liée à la Russie qui visait plusieurs journaux et même le ministère des Affaires étrangères.

Doppelganger, c’est le nom donné à une vaste campagne de désinformation contre la France, prétendument menée par la Russie.

Ses cibles : plusieurs grands quotidiens français comme Le Parisien, 20 Minutes, Le Monde, Le Figaro.

La campagne a débuté l’année dernière et ciblait également les médias allemands tels que FAZ, Der Spiegel, Bild et Die Welt.

Comment la campagne a-t-elle fonctionné ?

La campagne a réussi à usurper quatre sites Web de médias français populaires, dont les principaux journaux Le Figaro et Le Monde.

C’est pourquoi cette pratique s’appelle une campagne sosie. Les hackers imitent les articles et la mise en page de vrais sites d’information pour dérouter les internautes.

Par exemple, le vrai nom de domaine du Parisien est leparisien.fr tandis que le nom de domaine du site imitateur était leparisien.ltd.

La campagne a été si minutieusement exécutée que les pirates ajoutent également des liens vers de vrais articles des sites Web officiels des médias – une technique appelée typosquatting.

Ils ont publié 49 faux articles liés à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon des responsables.

Comment savons-nous que c’était une campagne de propagande ?

Selon les autorités françaises, ces sites copieurs diffusent principalement des contenus pro-russes.

Par exemple, un faux article du journal Le Monde disait « Le ministre français soutient le meurtre de soldats russes en Ukraine », un titre clairement biaisé et pro-Kremlin.

Les mêmes récits de propagande sont généralement répétés sur ces faux sites Web, tels que l’inefficacité des sanctions contre la Russie, la prétendue russophobie en Occident ou les effets négatifs de l’accueil de réfugiés ukrainiens en Europe.

Et ce ne sont pas seulement les médias français qui ont été victimes de cette campagne mais aussi le gouvernement français.

Le site Web du ministère des Affaires étrangères a également été copié avec une fausse annonce selon laquelle une taxe sur « toute transaction monétaire » pour financer le soutien militaire à l’Ukraine a été mise en place.

En raison des longues procédures de suppression de ces noms de domaine, le site Web est resté opérationnel pendant plus de deux semaines avant d’être supprimé, selon les autorités.

Cela signifie que malgré la fermeture des médias soutenus par le Kremlin tels que Russia Today et Sputnik, la désinformation soutenue par la Russie continue de se propager par d’autres canaux hybrides.

Mais selon le gouvernement français, jusqu’à présent, cette vaste campagne de désinformation n’a généralement pas réussi à susciter des clics et à attirer l’attention.

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