Customize this title in frenchFaible risque de coupures de courant cet hiver, selon le gestionnaire du réseau français

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Les perspectives électriques françaises pour l’hiver sont favorables par rapport à l’année dernière, même si « nous ne sommes pas encore sortis de la crise », a déclaré le gestionnaire du réseau électrique français RTE, mercredi 8 novembre.

Lisez l’article original en français ici.

Les perspectives hivernales de RTE pour l’année dernière ont été marquées par une crise gazière sans précédent provoquée par la guerre russe en Ukraine et par des pannes du parc nucléaire français. Cela a augmenté la probabilité de coupures de courant intentionnelles pour éviter une panne plus large.

Mais la combinaison de températures douces et d’efforts visant à réduire la consommation d’électricité de l’industrie, des entreprises et des ménages a permis à la France de ne pas avoir à recourir à des coupures d’électricité planifiées – ou à des « délestages » – sur son réseau.

En conséquence, « le risque d’un déséquilibre entre l’offre et la demande d’électricité est faible » pour l’hiver à venir, indique RTE dans ses perspectives hivernales publiées mercredi.

Cela est dû à « une meilleure disponibilité des moyens de production, des stocks élevés d’hydroélectricité et de gaz et des échanges de fluides au niveau européen », a ajouté le gestionnaire de réseau français.

Le nucléaire revient sur les rails

Après le ralentissement de l’année dernière, le parc nucléaire français est de nouveau sur les rails : 40 gigawatts (GW) sont déjà disponibles, soit 10 GW de plus qu’à la même époque l’année dernière, tandis que 50 GW devraient être opérationnels en janvier 2024, soit 6 GW de plus qu’en Janvier 2023.

Mais « même cette situation n’est pas nominale », car la disponibilité reste faible par rapport aux 60 GW souvent disponibles avant la crise, a prévenu Thomas Veyrenc, directeur financier de RTE.

Avec 1,5 GW supplémentaires d’énergie éolienne qui devraient être ajoutés au réseau d’ici la fin de l’hiver, la contribution des énergies renouvelables à la sécurité d’approvisionnement électrique de la France est de plus en plus importante, a indiqué RTE.

« Concrètement, nous consommerons plus d’éolien que de gaz en 2023, ce qui n’était pas le cas en 2022 », précise Veyrenc.

De plus, les réserves de gaz de l’UE sont presque pleines à 100 %, tandis que les réserves d’eau des barrages hydroélectriques sont supérieures aux moyennes historiques, a-t-il ajouté.

Concernant le commerce, la France, devenue importatrice nette d’électricité l’année dernière, est redevenue exportatrice.

RTE constate toutefois que les travaux de l’interconnexion Savoie-Piémont entre l’Italie et la France sont en cours. Les travaux de maintenance de l’interconnexion Baixas – Santa Llogaia avec l’Espagne commencent.

Réduire la consommation

Même si la situation s’améliore, « un risque de délestage ne peut être totalement exclu », prévient Jean-Paul Roubin, directeur général adjoint de RTE.

Selon RTE, les incertitudes portent sur les conditions météorologiques (vague de froid, vents légers, etc.), la capacité des consommateurs à maintenir une faible consommation d’électricité et la disponibilité effective des centrales nucléaires, dont certaines sont encore en opération de maintenance.

Pour l’instant, les prix relativement élevés de l’électricité incitent les ménages à maintenir une faible consommation. Il est cependant difficile de séparer les « actions citoyennes » de celles motivées par les prix, a relevé Xavier Piechaczyk, PDG de RTE.

Et même si les prix sur le marché européen de l’électricité à court terme ont reculé, « les prix à terme restent élevés », a prévenu Veyrenc, ajoutant : « Nous ne sommes pas encore sortis de la crise ».

Pour tenir les consommateurs en alerte, RTE a annoncé avoir amélioré son système de prévision météo électrique Ecowatt, qui informe les ménages de la situation actuelle du réseau électrique et du meilleur moment pour utiliser l’électricité.

Avec ce dispositif, RTE vise à favoriser la flexibilité du marché de l’électricité en activant des moyens de gestion de la demande, par exemple en limitant temporairement la puissance maximale disponible pour certains consommateurs individuels, comme c’est déjà le cas pour les consommateurs industriels.

Compte tenu des craintes exprimées par certains décideurs politiques, celles-ci ne seront utilisées qu’en « dernier recours », a assuré Roubin, soulignant qu’il existe de nombreux moyens de réduire la consommation en amont : les contrats à prix heures creuses/pointes par exemple, ou le possibilité d’accéder aux marges de production étrangères.

Lors de la présentation des perspectives, Veyrenc a également salué le travail des législateurs européens pour réformer le marché de l’électricité de l’Union, qui soutient le développement de mécanismes flexibles d’offre et de demande.

Il a notamment salué la réforme autorisant l’entretien des centrales électriques à combustibles fossiles en guise de secours.

Ainsi, les deux centrales à charbon françaises encore en activité, même si elles n’ont que très peu contribué au mix électrique en 2022, restent indispensables lors des pics de demande, explique Veyrenc.

[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]

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