Customize this title in frenchGuerre Israël-Hamas : pour la première fois, le Parlement européen appelle à un « cessez-le-feu permanent »

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Le Parlement européen a appelé pour la première fois à un « cessez-le-feu permanent » à Gaza et au début d’efforts politiques pour trouver une solution à la guerre entre Israël et le Hamas.

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La résolution, purement symbolique et sans valeur juridique, a été approuvée jeudi par 312 voix pour, 131 contre et 72 abstentions dans l’hémicycle de Strasbourg, après qu’un compromis ait été trouvé pour apaiser les législateurs de centre-droit.

L’appel au cessez-le-feu représente un changement significatif par rapport à la position précédente du Parlement, adoptée en octobre, qui appelait à une « pause » humanitaire pour intensifier le flux d’aide atteignant les civils de Gaza. Ce vote d’octobre s’est déroulé avec 500 voix pour, 21 contre et 24 abstentions.

L’appel aigu de jeudi intervient alors que le bilan des morts à Gaza dépasse les 24 000, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, depuis le début de l’offensive israélienne.

Alors que les groupes de gauche et centristes de l’hémicycle avaient ouvertement soutenu l’appel au cessez-le-feu, les membres du Parti populaire européen (PPE) de centre-droit, le plus grand groupe de la chambre, avaient exprimé des réserves.

Un amendement spécifiant que le cessez-le-feu devrait être conditionné à la libération de tous les otages détenus à Gaza et au « démantèlement » du Hamas, considéré comme une organisation terroriste au sein de l’UE, a obtenu le soutien des députés du PPE.

« Une paix durable ne peut exister tant que le Hamas et d’autres groupes terroristes détournent la cause palestinienne et menacent l’existence d’Israël, la seule démocratie de la région », a déclaré Antonio López-Istúriz, député du PPE, lors de la plénière.

En réponse à la résolution, un représentant de la mission israélienne auprès de l’UE a déclaré à Euronews qu’elle montre que le Parlement « a une compréhension de la cause de la guerre et des moyens d’y mettre fin ».

« Nous sommes heureux que la résolution indique clairement qu’un cessez-le-feu sera assuré après la libération inconditionnelle de tous les otages et le démantèlement de l’organisation terroriste Hamas », a ajouté le représentant.

Les législateurs européens ont également condamné la réponse militaire « disproportionnée » d’Israël à Gaza et ont soutenu une initiative européenne visant à reprendre la soi-disant solution à deux États, une solution diplomatique à long terme qui garantirait un État aux Palestiniens.

Plusieurs versions du texte et des dizaines d’amendements ont été déposés en prévision du vote, reflétant la diversité des points de vue au sein de l’hémicycle.

Signe des difficiles querelles politiques nécessaires pour faire adopter la résolution, Hilde Vautmans, eurodéputée belge du groupe libéral Renew Europe, a exhorté l’hémicycle à retrouver l’unité après des heures de négociations ces derniers jours.

Elle a déclaré avant le vote que la « crédibilité internationale » de l’UE était en jeu.

Bruno Lété, chercheur principal au German Marshall Fund, a déclaré à Euronews que, bien que purement symboliques, les appels des dirigeants européens et mondiaux peuvent avoir un effet.

« Nous avons vu (…) certains dirigeants de l’UE, des dirigeants du monde arabe, et même des alliés proches d’Israël comme les Etats-Unis, appeler Israël à faire preuve de plus de retenue dans ses actions à Gaza », a expliqué Lété. « Je pense que cela fonctionne en partie. Nous avons vu Israël se retirer partiellement de la bande de Gaza. »

Mais, a ajouté Lété, la condition de l’éradication du Hamas de la bande de Gaza sera difficile à remplir et les deux parties belligérantes devront se conformer à un accord de cessez-le-feu.

« Nous avons déjà vu des déclarations de responsables israéliens disant que (…) nous sommes satisfaits du niveau d’éradication du réseau à Gaza », a-t-il déclaré. « Mais nous voyons également des rapports montrant que le Hamas est en fait en train de retourner dans certaines des zones qu’Israël était censé avoir sous contrôle. »

« Si le Hamas ne s’y conforme pas, il ne laisse guère de choix à Israël pour revenir à son action. Les deux parties doivent donc faire preuve d’une certaine volonté d’œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu », a-t-il poursuivi.

Le Conseil européen, qui représente les 27 États membres du bloc, n’a pas encore convenu à l’unanimité d’appeler à un cessez-le-feu, malgré les supplications de pays comme la Belgique, l’Irlande et l’Espagne. Jusqu’à présent, leur ligne officielle est « des pauses et des couloirs humanitaires », une formulation qui implique une interruption temporaire plutôt que continue des hostilités.

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Le sommet du Conseil européen de décembre s’est terminé sans nouvelles conclusions sur Gaza, bien que dix-sept États membres de l’UE, soit la majorité du bloc, aient soutenu une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu humanitaire quelques jours plus tôt.

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