Customize this title in frenchHRW appelle la Tunisie à libérer l’ex-Premier ministre Laarayedh

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Laarayedh est détenu depuis décembre sans avoir été présenté à un juge, selon HRW.

Human Rights Watch (HRW) a dénoncé les accusations portées contre l’ancien Premier ministre tunisien Ali Laarayedh et a appelé à sa libération immédiate.

Laarayedh, 68 ans, est vice-président du parti d’opposition Ennahda, en opposition politique au président Kais Saied.

Il est détenu depuis le 19 décembre 2022, sans avoir été présenté à un juge, selon l’instance de défense des droits.

Laarayedh, qui a été Premier ministre de mars 2013 à janvier 2014, a été arrêté dans le cadre d’une enquête sur la façon dont des milliers de Tunisiens ont pu quitter le pays d’Afrique du Nord et rejoindre ISIL (ISIS) et d’autres groupes armés depuis 2011 après l’éviction de longue date souverain Zine El Abidine Ben Ali.

« Sur la base des informations disponibles, les poursuites contre Laarayedh semblent être un exemple de plus des autorités du président Saïed qui tentent de réduire au silence les dirigeants du parti Ennahda et d’autres opposants en les traitant de terroristes », a déclaré mardi Salsabil Chellali, directeur de HRW pour la Tunisie.

« Les autorités devraient immédiatement libérer Laarayedh et les autres personnalités politiques et détracteurs qu’ils détiennent en l’absence de preuves crédibles de crimes. »

Selon une étude des Nations Unies de 2021, pas moins de 4 500 Tunisiens auraient pu quitter le pays pour rejoindre des groupes armés entre 2011 et 2014.

Laarayedh, qui est en détention provisoire à la prison de Mornaguia, fait l’objet d’une enquête pour des infractions qui, s’il est reconnu coupable, sont passibles d’une peine maximale de prison à vie, a ajouté HRW.

Les groupes de défense des droits ont exprimé leur inquiétude croissante face au manque de libertés politiques en Tunisie depuis la prise de la plupart des pouvoirs par Saied en 2021 et ses démarches pour assumer l’autorité ultime sur le pouvoir judiciaire. Depuis la prise de pouvoir de Saied, la Tunisie a connu une augmentation des arrestations et des poursuites contre des politiciens, des journalistes et d’autres.

Plus de 20 détracteurs du gouvernement, dont des politiciens de l’opposition, des militants et des juges, ont été arrêtés depuis l’arrestation de Laarayedh, a ajouté l’organisation de défense des droits. Au moins neuf d’entre eux sont ou étaient membres d’Ennahda.

Le président Saied a continué à consolider son emprise sur le pouvoir dans le pays. Il dissout le parlement et fait élire un nouvel organe représentatif considérablement affaibli. Il a également introduit une nouvelle constitution controversée qui lui permet de nommer et de révoquer les juges de son propre gré.

Source link -57