Customize this title in frenchLa bataille des vaccins contre le VPH cancérigène contrecarrée par le coût et la stigmatisation au Venezuela

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 09/05/2023 – 17:34Modifié: 09/05/2023 – 17:33 Caracas (AFP) – La Vénézuélienne Glorimar Montano a économisé pendant des mois pour payer les 120 dollars d’une dose unique du vaccin qui protège contre le virus HPV, qui cause le cancer – une injection gratuite et obligatoire dans la plupart des autres pays. Elle est l’une des rares dans ce pays d’Amérique du Sud à avoir été inoculée contre le papillomavirus humain transmis sexuellement qui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cause 95 % des cancers du col de l’utérus.Au Venezuela, les gens doivent payer eux-mêmes le vaccin. »Se faire vacciner n’a pas été facile », a déclaré à l’AFP Montano, une administratrice d’entreprise de 26 ans après s’être assise pour sa troisième et dernière dose du vaccin Gardasil 4, qui protège contre quatre types de VPH. « J’ai économisé quelques mois pour pouvoir le faire », a ajouté Montano. Il n’y a pas de données officielles sur l’infection au VPH – qui peut également causer des cancers du pénis, de l’anus et d’autres cancers – au Venezuela, un pays d’environ 30 millions d’habitants. Le gouvernement a promis il y a des années d’inclure le vaccin contre le VPH dans son programme d’inoculation gratuite, mais le Venezuela reste l’un des rares pays d’Amérique latine à ne pas l’avoir fait. © Youri CORTEZ / AFP Selon la Société anti-cancer (SAC) à but non lucratif du pays, plus de 5 900 cas de cancer du col de l’utérus ont été enregistrés dans le pays en 2021.Le taux de mortalité par cancer du col de l’utérus au Venezuela est passé de 10,45 pour 100 000 habitants en 2019 à 11,82 pour 100 000 deux ans plus tard, selon le SAC, qui n’a pas fourni de raison à cette augmentation.Le taux d’incidence au cours de la même période est passé de 23,82 à 32,16 pour 100 000.Le cancer du sein, qui n’a pas été lié au VPH, reste la principale cause de décès chez les femmes au Venezuela. »Pas parlé »Le gouvernement avait promis il y a des années d’inclure le vaccin contre le VPH dans son programme d’inoculation gratuite, mais le Venezuela reste l’un des rares pays d’Amérique latine à ne pas l’avoir fait.L’OMS recommande la vaccination des filles à partir de neuf ans, mais elle peut également être administrée aux adultes. Au Venezuela, comme dans de nombreux pays, les vaccins contre le VPH sont également administrés aux garçons. »Éviter le développement du cancer du col de l’utérus en améliorant l’accès à des vaccins efficaces est une étape très importante dans la réduction des maladies et des décès inutiles », a déclaré l’agence de santé des Nations Unies dans un rapport l’année dernière.Comme la vaccination contre le VPH se fait en privé au Venezuela, il n’y a pas de données officielles sur le nombre de personnes qui ont reçu une ou plusieurs injections. Corina Garcia (L) a eu trois doses du vaccin contre le VPH, mais beaucoup au Venezuela ne peuvent pas se le permettre © Youri CORTEZ / AFP Les tests et les dépistages du cancer du col de l’utérus sont également rares dans les hôpitaux publics, ce qui signifie que les patients doivent payer pour une consultation privée ou attendre l’aide d’une ONG.Pire encore, le sexe est un sujet tabou dans ce pays conservateur et catholique où les personnes connues pour être porteuses d’une infection sexuellement transmissible (IST) sont stigmatisées.Les IST « ne sont pas évoquées », a déclaré à l’AFP l’étudiante universitaire Corina Garcia, 27 ans, alors qu’elle recevait sa troisième dose à Caracas, la capitale, grâce à sa mère qui est médecin.Garcia a déclaré à l’AFP qu’elle essayait de convaincre son partenaire de lui emboîter le pas. »On ne sait jamais » sur le risque de maladie auquel les gens pourraient être exposés par leurs partenaires sexuels, a-t-elle déclaré.InabordableLa gynécologue Ana Teresa Serrao a déclaré à l’AFP qu’une seule dose de Gardasil 4 peut coûter jusqu’à 140 ou 150 dollars, tandis que Gardasil 9, qui agit contre neuf types de VPH, peut coûter jusqu’à 350 dollars par dose.L’OMS recommande au moins une ou deux doses. Mais au Venezuela, étant donné qu’il n’y a pas d’immunité collective contre la vaccination généralisée, les médecins en suggèrent trois. « Les prix sont plutôt élevés et inabordables pour la population », a déclaré Serrao, dans un pays où le revenu mensuel minimum est d’environ 75 dollars et où un panier d’articles ménagers de base pour un mois coûte plus de 500 dollars. Dans un rapport de décembre 2022, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré qu’entre 2019 et 2021, la couverture vaccinale contre le VPH pour la première dose avait diminué de 25 % à 15 % dans le monde, ce qui signifie que 3,5 millions de filles supplémentaires n’ont pas reçu le vaccin. © Youri CORTEZ / AFP Pour Suzany Gonzalez, directrice du Centre non gouvernemental d’études sur les droits sexuels et reproductifs (Cedesex), l’absence de vaccin gratuit contre le VPH est une violation des droits sexuels. »La santé sexuelle et reproductive n’est pas une priorité », a-t-elle déclaré.En décembre 2022, l’OMS a déclaré que la couverture vaccinale contre le VPH pour la première dose avait diminué de 25 % à 15 % entre 2019 et 2021 dans le monde, ce qui signifie que 3,5 millions de filles supplémentaires n’y ont pas participé. »Il est vital que les pays renforcent leurs programmes de vaccination contre le VPH, accélèrent la mise en œuvre et inversent la baisse de la couverture », indique son rapport. © 2023 AFP

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