Customize this title in frenchLa Belgique dans un sprint de huit semaines pour conclure des accords sur les émissions et la législation sur les déchets d’emballages

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Alors que la Belgique prend la présidence du Conseil de l’UE, elle n’a que huit semaines pour parvenir à un accord avec le Parlement européen sur une loi très controversée visant à inverser la croissance rapide des déchets d’emballages, ainsi que sur les limites des émissions de CO2 des camions et les règles sur la certification de l’élimination du carbone. . PUBLICITÉLe Green Deal est la pierre angulaire du programme politique de la Commission européenne sous la direction de l’ancienne ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen, dont le mandat dure un an. Pour beaucoup, les progrès réalisés sur le paquet de nouvelles législations sur le climat, l’énergie et l’environnement marqueront le succès ou l’échec de l’exécutif européen sortant – et le temps presse pour faire adopter certaines lois clés.Il a survécu à la pandémie de Covid, l’ancien vice-président Frans Timmermans repoussant, parfois avec colère, les appels de l’industrie visant à geler la législation sur des questions allant des déchets plastiques à la pollution automobile. Le directeur du Green Deal de l’époque a déclaré à la commission de l’environnement du Parlement européen en avril 2020, au plus fort du premier confinement, qu’il était « illusoire » d’imaginer qu’une reprise économique durable puisse reposer sur le soutien des industries polluantes pour lesquelles l’écriture était déjà sur le mur.Ensuite, la crise énergétique provoquée par l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a vu l’UE redoubler d’efforts dans le déploiement d’infrastructures d’énergies renouvelables, par exemple en adoptant des lois d’urgence facilitant les permis de construire pour le déploiement de parcs éoliens.Mais les derniers mois du mandat de cinq ans de la commission von der Leyen ont vu des signes d’une sorte de lassitude verte à Bruxelles et une détermination apparente de certains côtés à faire de la politique environnementale une ligne de division lors des élections européennes prévues du 6 au 9 juin. Ces derniers mois, le Parti populaire européen (PPE), en particulier, s’est opposé à un certain nombre de projets de loi restants en matière de politique environnementale. Une loi édulcorée sur la restauration de la nature, destinée à inverser la destruction apparemment inexorable des écosystèmes, n’a été adoptée que de justesse par le Parlement, un peu moins d’un an après que l’UE a signé un cadre mondial pour la biodiversité des Nations Unies visant à protéger 30 % des habitats terrestres et marins de la planète.C’est dans ce contexte que la Belgique, qui a assumé ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de l’UE, doit forger des compromis avec les négociateurs du Parlement européen sur trois dossiers de politique climatique et environnementale. Concrètement, cela signifie mettre fin au pire des marchandages et des marchandages d’ici la fin février. L’inquiétude est que ne pas le faire avant que l’UE (et, incidemment, la Belgique, qui organise ses propres élections nationales et locales en même temps) ne passe en mode campagne électorale complète, pourrait laisser une partie de la législation du Green Deal à la merci des une nouvelle génération de députés européens avec des priorités politiques différentes.Le programme belgeLa Belgique n’a cité que quelques dossiers de politique verte qu’elle entend explicitement clôturer, plutôt que simplement avancer au cours de sa présidence. Il s’agit notamment du cadre de certification de l’élimination du carbone (CRCF), spécifiant comment les forêts et les solutions technologiques espérées telles que le captage direct de l’air et le stockage sous-marin devraient contribuer à réduire l’empreinte carbone de l’Europe. Des normes actualisées sur les émissions de CO2 pour les véhicules lourds comme les camions et les bus doivent également être finalisées. Et après un accord intergouvernemental négocié par l’Espagne le 18 décembre, nous pouvons ajouter à la liste le nouveau règlement sur les emballages et les déchets d’emballages, destiné à réduire les montagnes d’emballages, de boîtes et de conteneurs jetés – 181 kilogrammes par an par habitant et en hausse – que tous finissent trop souvent dans les incinérateurs ou les décharges. Il s’est avéré à ce jour l’un des textes législatifs du Green Deal qui a fait l’objet de la plus forte pression, des groupes d’entreprises ciblant même les décideurs politiques avec des panneaux publicitaires autour de Bruxelles.Il appartient désormais à la Belgique de représenter les gouvernements dans les négociations finales avec le Parlement européen, qui se déroulent à huis clos, avec la médiation de la Commission, dans un forum connu sous le nom de « trilogue ». Les législateurs doivent convenir d’objectifs de réduction des déchets et de la manière de les atteindre grâce à des mesures telles que des restrictions sur les emballages de restauration rapide, des objectifs de recyclage et des exigences en matière de réutilisation, ainsi que des systèmes de consigne et de retour obligatoires. Comme toujours, les priorités nationales ont pesé sur les négociations : une éventuelle exemption pour les bouteilles de vin a déjà vu la Belgique et la Tchéquie exiger une exclusion similaire pour les brasseurs de bière. Le ministre belge de l’Environnement, Alain Maron, a néanmoins déclaré que l’accord intergouvernemental conclu en décembre constituait une bonne base pour les négociations avec le Parlement européen, et a remercié ses pairs pour leurs encouragements à « clôturer ce dossier dans les mois à venir ».Au cours d’une présidence semestrielle typique du Conseil de l’UE, les délibérations législatives se poursuivent jusqu’à la dernière minute. Cependant, avec les élections européennes prévues du 6 au 9 juin et la dernière session plénière du Parlement prévue avant l’été, fin avril, tout accord provisoire entre les députés européens et les gouvernements devra être conclu au plus tard début mars s’ils sont conclus. doivent être formellement approuvées à Strasbourg. Cela permettrait d’éviter ce que le Bureau européen de l’environnement (BEE), un groupe de coordination d’ONG environnementales, a décrit avant Noël comme « le risque imminent d’un Parlement moins progressiste » prenant ses fonctions avant que les lois ne soient adoptées.Pour d’autres dossiers verts – et il y en a beaucoup, allant d’une proposition visant à réduire de moitié l’utilisation de pesticides en Europe qui a été rejetée par le parlement actuel, à une proposition qui interdirait les fausses « allégations vertes » pour des produits et services soi-disant respectueux de l’environnement ou du climat. – La Belgique cherche à conclure des accords intergouvernementaux, en vue que le Conseil de l’UE entame des négociations avec les députés européens après l’été. Ces négociations peuvent se poursuivre jusqu’à fin juin.La présidence a déjà programmé des trilogues sur le règlement sur les déchets d’emballages les 5 février et 4 mars. Cela signifie qu’ils prévoient d’aller jusqu’au bout des négociations : début février est la dernière date à partir de laquelle un texte convenu pourrait être traduit dans les 24 langues officielles de l’UE à temps pour être adopté lors de la dernière séance du Parlement européen en avril. Si un accord n’est conclu que le 4 mars, il serait encore techniquement possible de le soumettre au vote, a déclaré à Euronews une source de la présidence, tout en reconnaissant que le nécessaire truquage bureaucratique serait une solution « moins élégante ».La Belgique espère également obtenir un mandat de négociation des gouvernements de l’UE sur de nouvelles règles européennes sur les cultures génétiquement modifiées, même si un accord en trilogue pourrait s’avérer un défi de taille, les députés n’ayant pas encore adopté leur position (la commission parlementaire de l’environnement devrait adopter son projet de rapport le 11 Janvier). La proposition de règlement sur les nouvelles techniques génomiques a été déposée en septembre et accueillie avec inquiétude par les groupes écologistes qui y voient une déréglementation à grande échelle, classant de nombreuses cultures produites à l’aide de techniques d’édition génétique de précision comme équivalentes aux souches sélectionnées de manière traditionnelle.Faustine Bas-Defossez, directrice de la nature, de la santé et de l’environnement du BEE, a déclaré à Euronews qu’il était « préoccupant » de voir la Belgique faire référence uniquement à « l’avancement » de certains dossiers tels que la directive sur la qualité de l’air ambiant, plutôt que de faire pression pour conclure les négociations. Dans une liste de « dix tests verts » https://www.euronews.com/green/2024/01/05/belgium-in-eight-week-sprint-to-close-deals-on-emissions-packaging-waste-legislation pour la présidence, publié fin décembre, le groupe de coordination des ONG a appelé à la clôture du plus grand nombre possible de dossiers du Green Deal. Les projections actuelles basées sur de récents sondages d’opinion montrent qu’il existe…

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