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Plusieurs responsables marocains ont été interrogés dans le cadre d’une enquête très médiatisée sur des allégations de corruption par l’État nord-africain et le Qatar au Parlement européen, a annoncé le parquet belge samedi 16 décembre.
Les entretiens au Maroc – menés par les autorités locales en présence d’enquêteurs belges – étaient les premiers dans le pays depuis que Bruxelles a lancé une vaste enquête pour corruption en 2022.
« Des enquêteurs belges se sont rendus cette semaine au Maroc, en compagnie du juge d’instruction et d’un magistrat du parquet fédéral, pour des missions d’enquête et des auditions », a indiqué à l’AFP un porte-parole du parquet fédéral.
Le porte-parole a refusé de donner l’identité des personnes interrogées.
Mais la chaîne d’information RTBF et le journal Le Soir ont rapporté que l’une des personnes interrogées était l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun.
Le diplomate de 68 ans est soupçonné d’avoir joué un rôle central en aidant à canaliser l’argent pour payer les législateurs européens.
Le soi-disant scandale du « Qatargate » – qui a ébranlé les institutions dirigeantes de l’UE – se concentre sur de prétendues tentatives de gouvernements étrangers d’acheter de l’influence au sein des Parlements européens.
Trois législateurs européens ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête qui a vu des descentes de police en décembre 2022 découvrir quelque 1,5 million d’euros en espèces à une série d’adresses à Bruxelles.
Le Maroc et le Qatar nient fermement toute implication dans quelque acte répréhensible que ce soit.
Malgré les démentis de Rabat et de Doha, les enquêteurs belges se sont intéressés à plusieurs responsables des deux pays.
La Belgique a émis à un moment donné un mandat d’arrêt contre le ministre qatari des Travaux publics, Ali bin Samikh al-Marri.
Mais le mandat d’arrêt a été annulé par Bruxelles en mai dans le cadre des tentatives visant à amener le Qatar à faciliter la libération d’un citoyen belge détenu en Iran.