Customize this title in frenchLa démission du maire français au milieu des menaces de mort de l’extrême droite suscite un tollé politique

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La démission d’un maire français visé par l’extrême droite pour son intention de déplacer un centre pour demandeurs d’asile a provoqué un tollé politique jeudi après avoir fait face à des menaces de mort et à un incendie criminel à son domicile.

La démission de Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins dans l’ouest de la France, intervient alors que le soutien à l’extrême droite monte et que les partis traditionnels cherchent à canaliser le sentiment anti-immigration dans un environnement politique de plus en plus tendu.

Morez a déclaré mercredi soir qu’il démissionnait « pour des raisons personnelles » – tout en se plaignant d’un « manque de soutien de la part de l’État ».

Le président Emmanuel Macron a qualifié sur Twitter les attaques contre lui de « scandaleuses » et a exprimé sa « solidarité » avec Morez et sa famille.


« Ce qui s’est passé est très choquant, et je tiens à assurer le maire de mon plein soutien », a déclaré jeudi la Première ministre Elisabeth Borne lors d’une visite sur le territoire français de l’océan Indien à La Réunion.

Elle a ajouté vouloir « mieux protéger les maires… intervenir plus tôt pour les soutenir, identifier leurs difficultés et mieux les accompagner ».

Saint-Brevin, une ville balnéaire à l’embouchure de la Loire près de la ville occidentale de Nantes, est secouée depuis des mois par des manifestations contre le projet de déplacer les logements d’asile existants vers un site proche d’une école primaire.

La ville accueille des migrants depuis le démantèlement du soi-disant camp de la jungle près de Calais sur la côte nord de la France en 2016.

Morez a déclaré en mars qu’il n’y avait « jamais eu le moindre problème » avec les demandeurs d’asile depuis les années où ils étaient hébergés dans sa ville.

Mais au-delà des manifestations à répétition organisées par le parti d’extrême droite Reconquete (Reconquête) dirigé par l’ancien candidat à la présidentielle Eric Zemmour contre cette décision, le domicile de Morez a été visé par un incendie criminel le 22 mars qui fait l’objet d’une enquête pénale.

Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré sur Twitter qu' »il est honteux que l’État n’ait pas saisi l’ampleur de ce qui lui arrivait et ne l’ait pas soutenu. C’est honteux de continuer à normaliser l’extrême droite ».


Les députés du Rassemblement national (RN) d’extrême droite de Marine Le Pen ne se sont pas joints à d’autres législateurs pour rendre hommage à Morez après sa démission mercredi.

L’ancien Front national rebaptisé, dont les politiques sont encore largement centrées sur l’hostilité à l’islam et à l’immigration, est en tête des sondages.

Des sondages récents suggèrent que sa figure de proue, Le Pen, battrait Macron s’il y avait une répétition aujourd’hui du second tour des élections de l’année dernière.

Pendant ce temps, les ministres de Macron font la course avec le parti conservateur Les républicains pour présenter de nouveaux projets de loi sur l’immigration devant la chambre basse de l’Assemblée nationale française, dans laquelle aucun parti n’a la majorité.

(AFP)



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