Customize this title in frenchLa famille d’un Arabe israélien tué à Al-Aqsa conteste les allégations de la police

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Publié le: Modifié:

Hura (Israël) (AFP) – La famille d’un étudiant en médecine arabe israélien abattu par la police dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem a rejeté dimanche les affirmations de la force selon lesquelles il aurait saisi et tiré avec l’arme d’un officier.

L’étudiant en médecine Mohammed al-Asibi a été tué vendredi soir, quelques heures après que les fidèles marquant le mois sacré musulman du Ramadan aient prié sur le site sacré.

La police israélienne a déclaré que l’homme de 26 ans « avait réussi à prendre l’arme (d’un officier) et à tirer deux balles » avant d’être abattu par des officiers.

La force a déclaré dimanche que l’ADN d’Asibi avait été retrouvé « sur la glissière (de chargement) et la poignée du pistolet », fournissant une preuve « sans ambiguïté » que les agents « avaient agi avec courage ».

Alors que les personnes en deuil se rassemblaient dimanche dans le village bédouin d’Asibi à Hura, dans le sud d’Israël, sa famille a déclaré qu’il s’était rendu à Jérusalem uniquement pour prier.

« Nous rejetons l’histoire de la police, qui est fausse et calomnieuse », a déclaré l’une de ses sœurs, qui a requis l’anonymat par crainte de représailles.

Elle a décrit son frère comme une « personne polie et bien élevée qui aimait aider les autres et (avait) une personnalité paisible ».

Raam, le parti islamiste du parlement israélien, a noté dans une publication sur Facebook les affirmations de « témoins » qui ont déclaré qu’Asibi était allé au secours d’une femme qui était dans une bagarre avec la police.

Asibi atteignait la fin de ses études de médecine en Roumanie et venait de renouveler son visa de résidence avant son examen final, a déclaré sa famille.

Des proches ont déclaré à l’AFP que la police avait perquisitionné leur domicile après la fusillade, interrogé ses parents et saisi les effets personnels d’Asibi.

Le chef du conseil municipal de Hura, Habis al-Atawneh, a déclaré que sa communauté « croit tous que le jeune homme a été exécuté ».

Aucune séquence de tournage

Des doutes ont été soulevés sur la fusillade à Jérusalem-Est annexée par Israël, en particulier parce que la police a déclaré qu’il n’y avait aucune image de la fusillade dans l’enceinte fortement surveillée.

Un porte-parole de la police a indiqué dimanche à l’AFP que l’incident s’était produit dans l’angle mort d’une caméra de surveillance, alors que l’officier dont l’arme a été saisie par Asibi n’a pas eu le temps d’allumer sa caméra corporelle.

Asibi a été tué dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa quelques heures après que les fidèles marquant le Ramadan aient prié sur le site © HAZEM BADER / AFP/Dossier

La police a précédemment rejeté l’idée qu’une femme soit impliquée, affirmant qu’Asibi se trouvait seule dans l’enceinte de la mosquée et « avait donc éveillé les soupçons ».

« Il a été interrogé par la police et invité à quitter l’enceinte du mont du Temple car il était après les heures de fermeture, puis a mené l’attaque susmentionnée », a ajouté leur déclaration, en utilisant le nom juif du site.

L’enceinte de la vieille ville de Jérusalem est le site le plus sacré pour les juifs et le troisième lieu saint pour les musulmans.

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a « pleinement soutenu la police israélienne pour avoir contrecarré le terroriste sur le mont du Temple ».

Waleed Alhwashla, de Raam, faisait partie des législateurs arabes qui ont assisté aux funérailles d’Asibi dimanche.

Il a déclaré que les parlementaires étaient en contact avec des diplomates étrangers pour « internationaliser la question des Arabes du Néguev (dans le sud d’Israël) et la question du martyr Mohammed ».

La communauté bédouine d’Asibi fait partie de la minorité arabe d’Israël, qui représente environ 20 % de la population et dont beaucoup s’identifient comme Palestiniens.

Les commerces du village ont fermé dimanche alors que les habitants se sont mis en grève pour protester contre le meurtre d’Asibi, une action également observée dans d’autres communautés arabo-israéliennes, selon les médias locaux.

Asibi est l’une des plus d’une centaine de personnes tuées cette année dans le conflit israélo-palestinien.

Sa mort fait suite à une relative accalmie dans la violence depuis le début du ramadan le 23 mars.

Outre lui, le conflit a coûté la vie à 88 Palestiniens, dont des militants et des civils, depuis le début de l’année.

Par ailleurs, quatorze Israéliens, dont des membres des forces de sécurité et des civils, et un Ukrainien ont été tués au cours de la même période, selon un décompte de l’AFP basé sur des sources officielles des deux camps.

Source link -57