Customize this title in frenchLa « guerre culturelle » des chaudières allemandes pèse lourd sur la directive européenne sur les bâtiments

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Alors que les discussions finales sur la directive européenne sur les bâtiments démarrent à Bruxelles, les partisans d’une réforme ambitieuse mettent en garde contre une répétition de la guerre des chaudières en Allemagne qui risque d’entraver une action climatique ambitieuse.

Les bâtiments consomment 40 % de l’énergie finale de l’UE, principalement sous la forme de combustibles de chauffage polluants tels que le charbon, le pétrole et le gaz, qui sont responsables d’un tiers des émissions totales de gaz à effet de serre de l’UE.

La réduction de ces émissions à zéro est devenue un élément central des plans de l’UE pour devenir un continent climatiquement neutre d’ici 2050.

Pour relever ce défi, la Commission européenne a déposé une réforme de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), qui impose des rénovations pour les 15 % des structures les moins bien isolées afin de réduire leur consommation d’énergie.

« L’accent mis sur les bâtiments les moins performants donne la priorité aux rénovations les plus rentables et aide à lutter contre la pauvreté énergétique », a déclaré le chef du climat de l’UE, Frans Timmermans, lors de la présentation de la proposition en décembre 2021.

La réforme est maintenant dans la dernière ligne droite, avec des pourparlers à huis clos entamés en juin entre le Parlement européen et les États membres de l’UE. Alors que le Parlement est favorable à une approche ambitieuse avec des rénovations obligatoires pour les maisons les moins bien isolées, les pays de l’UE soutiennent que les moyennes du parc immobilier suffiraient.

Cependant, les partisans d’une réforme ambitieuse deviennent de plus en plus nerveux face à une résistance croissante.

« Nous devons impliquer le grand public », a déclaré Claude Turmes, ministre luxembourgeois de l’énergie et ancien législateur européen, qui s’est adressé à une foule d’industriels à Bruxelles mercredi 21 juin.

Si le grand public n’est pas derrière la réforme, cela risque de créer une scission semblable à celle du chauffage fossile en Allemagne, a ajouté Turmes, avertissant que cela ferait de la directive européenne sur les bâtiments un paratonnerre pour « une guerre civile culturelle ».

La directive européenne sur les bâtiments dans la ligne de mire de FDP

En Allemagne, un plan controversé visant à interdire les nouveaux systèmes de chauffage à combustible fossile a provoqué un effondrement du gouvernement pendant plusieurs mois, le parti libéral FDP mettant son veto sur l’interdiction prévue des chaudières. La ligne débordé sur Bruxelles lorsqu’il dirige un tabloïd Image averti des plans de l’UE visant à interdire les nouveaux systèmes de chauffage à combustible fossile à partir de 2029.

Un compromis a finalement été trouvé la semaine dernière pour résoudre le blocus du gouvernement allemand. Mais la résolution initiale du débat national allemand pourrait également avoir des répercussions sur la directive européenne sur les bâtiments.

Le parti libéral FDP, le partenaire junior de la coalition tripartite du gouvernement allemand, a désigné la directive européenne sur les bâtiments comme sa prochaine cible.

« Le gouvernement allemand devrait faire pression en Europe contre toutes les réglementations qui vont au-delà de cette loi, en particulier la rénovation obligatoire [EPBD] et une interdiction de vendre des appareils de chauffage à combustion », lit-on dans le document de compromis publié par le FDP favorable aux entreprises.

Imposer ce type de mesures dans l’UE est maintenant devenu « presque impossible » en raison de la « guerre culturelle » des chaudières allemandes, a averti Turmes, affirmant qu’un plus grand soutien public était absolument nécessaire pour faire adopter la loi.

« Nous devons prendre du recul et simplement dire d’accord, quelles sont les conditions préalables pour intéresser vraiment le grand public », a-t-il déclaré à la foule bruxelloise.

Bienvenue en Bavière

Un autre facteur dans les négociations est les élections régionales bavaroises, qui doivent avoir lieu à l’automne.

Avant les élections, le Le parti conservateur de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, est devenu la cible du FDP qui l’a accusée d’imposer des rénovations obligatoires aux propriétaires allemands sans leur consentement.

Martin Hagen, le principal candidat du FDP aux élections, a déclaré lundi 19 juin que von der Leyn complotait pour faire adopter une législation qui « va bien au-delà de la loi allemande, à savoir la directive sur l’éco-conception et la menace de rénovation obligatoire ».

Selon Hagen, dont le parti se bat pour franchir le seuil de 5% pour entrer au parlement de l’État, l’approche individuelle de la directive sur les bâtiments est profondément défectueuse et devrait plutôt se pencher sur les moyennes de l’UE.

« Puisque l’Allemagne a déjà fait de grands progrès ces dernières années, les Allemands seraient punis pour avoir déjà fait beaucoup dans le passé », a-t-il argué.

« Parce que les bâtiments objectivement mieux isolés que les bâtiments d’autres pays seraient toujours soumis à cette rénovation obligatoire », a ajouté l’élu FDP. « De notre point de vue, cela ne doit en aucun cas arriver. »

Les conservateurs bavarois, la CSU, interrogent plus de 40% et figuraient parmi les principaux opposants à la directive sur les bâtiments au parlement.

La CDU conservatrice, qui s’est farouchement opposée à la loi allemande sur les chaudières, n’a pas encore pris position sur la directive européenne sur les bâtiments. Reste à savoir s’ils prendront le train en marche ou non.

[Edited by Frédéric Simon and Nathalie Weatherald]

En savoir plus avec EURACTIV



Source link -57