Customize this title in frenchLa loi européenne sur la restauration de la nature vise à aider nos villes à devenir plus vivables

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Par Linda Voortman, adjointe au maire d’Utrecht

Alors que les villes européennes continuent de se réchauffer plus rapidement que le reste de nos pays, laissez la loi sur la restauration de la nature être notre réponse unifiée et notre engagement pour un avenir durable et résilient, écrit Linda Voortman.

En tant qu’adjoint au maire d’Utrecht, je constate chaque jour à quel point repenser notre relation avec la nature a un impact décisif sur la qualité de vie de nos villes.

Lorsque nous avons, dans un geste désormais mondialement connu, ouvert une autoroute à plusieurs voies pour restaurer le canal qui y circulait autrefois, nous avons reçu un message clair de la part des habitants et des touristes : c’est le genre de transformation que nous voulons voir.

Je suis également très conscient de notre responsabilité envers l’avenir de notre planète.

Avec plus d’un million d’espèces en danger, nous sommes au milieu de la sixième extinction de masse, une crise largement alimentée par une activité humaine non durable, en particulier l’utilisation imprudente de la terre, de l’eau et de l’énergie.

Nous devons changer le sens de l’urbanisation telle que nous la connaissons

La loi sur la restauration de la nature de la Commission européenne est une bouée de sauvetage pour atténuer les crises liées à la biodiversité et au climat.

Les villes du monde sont à l’épicentre de ces urgences, et la nouvelle loi est notre appel aux armes, nous permettant de jouer un rôle central dans la lutte contre le changement climatique.

Alors que ma ville et bien d’autres comme elle s’efforcent d’améliorer la qualité de vie de nos communautés en mettant la nature à leur porte, le soutien européen à nos objectifs est un soutien essentiel dans les discussions sur le budget et la planification avec toutes nos parties prenantes et les autres niveaux de gouvernement.

L’occupation incessante des terres par de nouveaux développements et infrastructures, scellant nos sols, est un facteur clé de la perte de biodiversité, contribuant à l’effet d’îlot de chaleur urbain et réduisant notre résilience au changement climatique.

L’urbanisation, dans sa forme actuelle, nous éloigne souvent de la nature.

La loi n’est pas conçue comme un obstacle de plus

Il est impératif de trouver un équilibre entre la construction compacte et l’accès aux espaces verts, non seulement pour le bien-être physique et mental des citoyens, mais aussi comme stratégie viable pour lutter contre le changement climatique et construire des villes résilientes.

Nos villes sont confrontées à des pressions croissantes dues aux besoins en matière de logement, de transport et d’infrastructure.

Les villes compactes sont porteuses d’une promesse de changement : des trajets plus courts, de meilleurs transports en commun, des infrastructures cyclables et piétonnes améliorées, et une pléthore de services et d’emplois à portée de main. Cela réduit notre empreinte écologique grâce à une consommation moindre d’énergie et de terres.

Les Pays-Bas, avec leur population croissante et leurs besoins urgents en matière de logement, sont particulièrement mis à rude épreuve.

Pourtant, nous voyons la loi sur la restauration de la nature non pas comme un obstacle mais comme un pilier de soutien.

La loi promeut le développement durable, garantissant le remplacement de tout espace vert ou couvert arboré perdu.

Au niveau de la ville, au milieu des pressions croissantes, le « facteur vert » est souvent la première victime, mais cette disposition légale nous donnera un soutien indispensable pour garantir que la préservation de la biodiversité reçoive l’attention voulue.

Vous pouvez voir à quoi ressemble la loi sur la restauration de la nature dans la pratique dans ma ville

À Utrecht, nous avons déjà commencé à adopter l’esprit de la loi sur la restauration de la nature sans sacrifier l’espace de vie.

Si vous ne voyez pas immédiatement le vert dans l’une de nos rues, essayez de regarder sur le toit de nos abribus. Vous y trouverez une flore qui offre un espace d’arrêt pour les abeilles, ainsi que des autobus.

En obtenant plus d’espaces verts ainsi que de densité, la politique « Aucun toit inutilisé » d’Utrecht démontre notre engagement à créer des corridors verts et à optimiser nos espaces urbains pour la verdure et l’énergie solaire.

Les toits verts ont un effet de refroidissement sur les panneaux solaires, ce qui augmente leur efficacité, tandis que l’ombre des panneaux solaires peut améliorer le potentiel de ces toits pour la flore.

De toute évidence, l’espace limité n’oblige pas à choisir entre les espaces verts et les énergies renouvelables. Nous pouvons — et devons — intégrer les deux.

Le Parlement européen doit être à la hauteur des ambitions du bloc

La loi sur la restauration de la nature pourrait renforcer les gains d’efficacité énergétique du développement urbain compact si elle est mise en œuvre efficacement.

Cependant, la flexibilité est essentielle. Les villes doivent avoir la liberté d’atteindre l’objectif d’aucune perte nette d’espaces verts sans encourager par inadvertance l’étalement urbain, ce qui pourrait exacerber la perte de biodiversité dans les zones environnantes généralement riches en nature.

Les crises du climat et de la biodiversité sont inextricablement liées. Nous devons recadrer nos perspectives pour voir la nature non pas comme quelque chose de consomptible mais comme un partenaire fondamental de notre survie.

La loi sur la restauration de la nature de la Commission européenne ne vise pas seulement à sauver notre monde naturel ; il s’agit de réinventer nos environnements urbains, de préserver l’habitabilité de nos villes et, en définitive, d’assurer la continuité de la société humaine.

Nous appelons le Parlement européen à adopter une position ambitieuse lors de son vote de juillet sur la loi sur la restauration de la nature et à s’en tenir à la formulation du Conseil européen sur le verdissement des écosystèmes urbains.

La gravité des crises de la biodiversité et du climat auxquelles nous sommes confrontés exige une réponse en nature.

Alors que les villes européennes continuent de se réchauffer plus rapidement que le reste de nos pays, laissez la loi sur la restauration de la nature être notre réponse unifiée et notre engagement pour un avenir durable et résilient.

Linda Voortman est l’adjointe au maire d’Utrecht. Elle préside également le groupe de travail d’Eurocities sur les espaces verts et la biodiversité.

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