Customize this title in frenchLa proposition du Conseil de l’Europe pour une convention sur l’IA est inadéquate, selon l’organisme de surveillance des données de l’UE

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Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) a exprimé sa déception mardi 12 mars face au traité sur l’intelligence artificielle (IA) négocié cette semaine à Strasbourg, estimant qu’il s’écarte bien de son objectif initial.

La Convention sur l’intelligence artificielle, les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit est présentée comme la première du genre au monde.

Le Conseil de l’Europe (CdE), un organisme international de défense des droits de l’homme comptant 46 pays membres, avait initialement pour objectif d’élaborer une convention internationale juridiquement contraignante pour faire respecter les normes du CdE en matière de droits de l’homme sans nuire à l’innovation dans le développement de l’IA.

Mais le texte a été considérablement édulcoré par rapport à sa version originale lors des négociations au sein du comité ad hoc du Conseil de l’Europe responsable de la convention, à tel point que le CEPD l’a qualifié d’« occasion manquée d’établir un cadre juridique solide et efficace » pour la protection des droits de l’homme. dans le développement de l’IA.

Au moment de la publication, le CdE n’avait pas répondu à la demande de commentaires d’Euractiv sur les remarques du CEPD.

Le CEPD a souligné la limitation très controversée du champ d’application de la Convention aux seuls organismes publics, ce qui, selon lui, contredit l’objectif politique déclaré du traité d’être « transversal ».

Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, Israël et le Japon, qui participent au comité en tant qu’observateurs, ont poussé à limiter la portée du traité aux organismes publics, permettant aux signataires d’opter pour des sociétés privées.

L’UE a tenté de résister à cette pression et a plutôt présenté un projet sans exclusion par défaut du secteur privé, comme l’a rapporté Euractiv fin janvier.

L’Allemagne, la France, l’Espagne, la Tchéquie, l’Estonie, l’Irlande et la Hongrie ont manifesté leur soutien au champ d’application plus restreint de la convention, privilégiant plutôt son adoption à grande échelle.

Le dernier projet de convention publié exclut également les technologies développées à des fins de sécurité nationale. La semaine dernière, des dizaines de groupes de la société civile et d’universitaires ont écrit une lettre au Conseil de l’Europe pour s’opposer à la Convention, accusée d’avoir « laissé libre cours » aux entreprises de technologie et de sécurité.

Le CEPD a déclaré que les dispositions du projet de convention sont formulées de manière très générale et sont « largement déclaratives », ce qui conduirait inévitablement à une mise en œuvre divergente entre les signataires.

Le dernier projet ne fixe pas non plus de « lignes rouges » pour interdire certaines utilisations de l’IA qui entraînent un niveau de risque inacceptable, ni ne fixe de critères clairs ou d’exemples sur les utilisations interdites de l’IA qui peuvent guider la mise en œuvre, a déclaré l’organisme de surveillance.

Selon le calendrier publié, le projet de Convention devrait être finalisé d’ici la fin avril. Une méthodologie juridiquement non contraignante pour évaluer les risques et l’impact de l’IA sur les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit devrait être élaborée par le comité du Conseil de l’Europe d’ici la fin de l’année.

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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