Customize this title in frenchLa Suède donne un dernier coup de pouce à la directive sur les plateformes de travail dans l’espoir d’un accord avec le Conseil de l’UE

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Une réunion des ambassadeurs auprès de l’UE mercredi 31 mai examinera un nouveau texte de compromis sur la directive sur le travail de plateforme, vu par EURACTIV, dans l’espoir de jeter un pont entre deux camps fortement divisés et réunissant les États membres avant une réunion ministérielle à la mi-juin.

Il s’agit de la quatrième tentative de la Suède pour trouver un texte de compromis après des mois d’impasse politique tant au niveau du groupe de travail qu’au niveau des ambassadeurs. En décembre dernier, une proposition de la présidence tchèque du Conseil de l’UE avait échoué au niveau ministériel.

Les désaccords abondent sur l’applicabilité de la présomption légale d’emploi et les dérogations que la directive finale permettrait.

Une réunion du Comité des représentants permanents (COREPER) la semaine dernière a illustré une claire division des points de vue : « Quatorze délégations ont encore déclaré qu’elles ne seraient pas encore en mesure de soutenir le texte de compromis de la présidence car il aurait encore besoin d’être peaufiné », lit-on. le nouveau texte de compromis, daté du 27 mai.

Un partage clair

EURACTIV comprend que les pays recherchant un texte plus protecteur, comme l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, ne pourraient accepter des clauses dérogatoires qui, selon eux, annuleraient tout impact significatif de la présomption légale.

D’un autre côté, les pays les plus libéraux comme la France et la Pologne ont également rejeté le texte présenté la semaine dernière, demandant qu’une large clause dérogatoire, insérée dans les considérants après les refoulements du camp le plus « protecteur » en décembre, soit réintroduite dans la partie opérative du texte.

La clause soutient que le respect par les plateformes des obligations légales ou des conventions collectives ne peut être considéré comme remplissant les critères de la présomption légale.

Enfin, un groupe de pays d’Europe de l’Est et de la Baltique, comme la Hongrie, la Lettonie et la Lituanie, était favorable à un seuil plus élevé pour déclencher la présomption.

Trois critères sur sept sont requis pour déclencher la présomption dans le cadre du texte négocié actuel. Le texte original de la Commission exigeait plutôt deux critères sur cinq.

Quant à l’Allemagne, elle continue de garder le silence et n’a pas encore pris position sur le dossier – en raison de divisions au sein de sa coalition nationale.

L’Espagne, fervent partisan d’une présomption légale protectrice et large, sera également scrutée mercredi, alors que le pays se rendra aux urnes le 23 juillet, avec la possibilité que la coalition de gauche cède la place à une coalition de centre-droit, avec une attitude plus libérale.

Ce clivage entre plus de protection et plus de libéralisme est « un signe que [the Presidency’s] proposition de compromis a déjà été bien équilibrée », indique le document.

Renforcer le rôle des mécanismes juridiques et des tribunaux nationaux existants

Le nouveau texte de compromis ajoute une nouvelle formulation sous l’article sur la présomption légale pour «préciser que la présomption légale ne doit en aucun cas conduire à une réduction du niveau de protection offert aux travailleurs des plateformes par les systèmes juridiques en place dans les États membres».

Cela permet aux pays disposant de mécanismes juridiques plus favorables que ceux prévus par la directive de continuer à s’appuyer sur ces mécanismes.

En outre, la présidence a ajouté un nouveau texte pour préciser que la présomption légale n’affecte pas « le pouvoir discrétionnaire des tribunaux et des autorités nationales de vérifier l’existence d’une relation de travail » telle que définie par la loi et les conventions collectives.

Termes et conditions

Dans le même temps, la Suède a également ajouté des précisions supplémentaires sur la nature des conditions générales des plateformes.

Les dispositions légales en matière de présomption établissent actuellement que l’exercice du contrôle et de la direction est déterminé « soit en vertu de ses modalités applicables, soit en pratique ».

La dernière itération de la directive précise désormais que « seules les dispositions des conditions générales déterminées unilatéralement par la plate-forme numérique du travail sont pertinentes » pour déterminer si un critère est rempli.

Dans de tels cas, les travailleurs n’auraient aucun moyen d’influencer la substance de ces conditions générales. Un nouveau considérant ajoute que le nom et la forme de ces CGV, ainsi que le fait qu’une négociation entre partenaires sociaux ait eu lieu, ne sont pas en eux-mêmes déterminants.

Faux ou authentique ? Le plan de l’UE pour les travailleurs des plateformes

Dans cette vidéo, nous examinons de plus près le projet de directive de la Commission européenne sur le travail sur les plateformes, qui vise à garantir que les travailleurs des plateformes aient la relation contractuelle qui résume le mieux le travail qu’ils effectuent réellement pour les plateformes.

La directive regarde aussi…

[Edited by Luca Bertuzzi/Zoran Radosavljevic]

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