Customize this title in frenchL’avenir des emballages réutilisables en Europe est en jeu

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

Le niveau de lobbying sans précédent observé ces jours-ci à Bruxelles autour de la refonte des règles sur les déchets d’emballages rend étrangement certains politiciens hésitants, et l’UE risque de rester attachée aux emballages à usage unique et à une économie du jetable, écrit Aline Maigret.

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Notre approche actuelle de l’emballage dans l’Union européenne n’est pas durable : presque tous les secteurs de l’emballage dépendent d’emballages à usage unique.

Cela entraîne un coût énorme pour la société et l’environnement, tandis que le statu quo actuel diminue également notre capacité collective à développer d’autres alternatives.

Les approches de prévention des déchets et les emballages réutilisables, par exemple, offrent d’excellentes opportunités.

De nombreuses parties prenantes appellent à des objectifs et à des dispositions ambitieux en matière de réutilisation, alors que le Parlement européen se prépare à un vote crucial visant à réorganiser les règles européennes en matière d’emballage par le biais du règlement sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR).

Bruxelles enverra-t-elle un signal clair à tous ceux qui s’engagent à passer à des systèmes d’emballages réutilisables ?

Il est temps de procéder à un changement transformationnel

Attention aux navetteurs matinaux et aux amateurs de café torréfié : 16 milliards de gobelets en papier sont utilisés chaque année pour le café, ce qui entraîne la coupe de 6,5 millions d’arbres, 15 milliards de litres d’eau gaspillée et le gaspillage d’assez d’énergie pour alimenter 54 000 foyers pendant un an.

La production de matériaux d’emballage à usage unique (à base de papier ou autres) implique une forte consommation d’énergie, épuise les ressources naturelles et rejette des gaz à effet de serre, sans parler des enjeux sanitaires et sociétaux.

En outre, les matériaux nécessaires à la production d’emballages sont pour la plupart importés de pays tiers.

Les études les plus récentes prouvent que nous transgressons les limites planétaires plus rapidement que jamais, alors que dans le même temps, la production d’emballages et de déchets associés n’a cessé de croître au cours des 20 dernières années – l’UE enregistrant un record de 177 kg de déchets d’emballage par personne en 2017. 2020.

Le moment est venu d’opérer un changement structurel et résilient.

Faire passer l’Europe du rejet au réemploi

Les systèmes de réutilisation des emballages nous permettent de nous libérer du modèle linéaire conventionnel de production, d’utilisation et de rejet.

L’adoption de systèmes d’emballage réutilisables – où les emballages comme une tasse, un récipient alimentaire ou une bouteille sont conçus, conçus et mis sur le marché avec des mécanismes garantissant qu’ils sont utilisés plusieurs fois par les consommateurs au lieu d’une seule fois – peut réduire la consommation de matières vierges, et il a le potentiel de réduire les émissions de GES pour la plupart des options d’emballage.

Les exemples déjà présents sur le marché prouvent que les avantages des emballages réutilisables vont au-delà des considérations environnementales : ils fournissent de nouvelles sources de revenus, créent des emplois locaux et conservent de la valeur dans notre économie.

À ce moment critique où l’Europe cherche à réduire sa dépendance énergétique et matérielle à l’égard des pays tiers, l’adoption de tels systèmes de réutilisation peut redynamiser les économies locales en réduisant à la fois les importations et la dépendance aux chaînes d’approvisionnement mondiales.

Mais ne vous y trompez pas : les emballages réutilisables doivent être développés et mis en œuvre dans toute l’Europe. Pour y parvenir, nous devons construire des infrastructures là où il n’y en a pas, et avoir le temps de les mettre en œuvre à partir de zéro (ou presque) dans chaque ville.

Le Reuse Blueprint lancé la semaine dernière par Zero Waste Europe, en coopération avec des organisations de la société civile, des entreprises et des villes européennes de cinq pays européens dans le cadre du Reuse Vanguard Project (RSVP), marque le début d’un véritable changement.

Le Blueprint est conçu pour fournir un cadre solide aux autorités municipales, aux opérateurs de réutilisation et aux utilisateurs du système (tels que les entreprises Ho.Re.Ca. et les consommateurs) pour concevoir et mettre en œuvre des systèmes de réutilisation dans le secteur des emballages à emporter pour les aliments et les boissons.

Il est actuellement testé dans des villes comme Aarhus, Barcelone, Berlin, Gand, Haar, Louvain, Paris, Rotterdam et Tallinn.

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Un signal fort de nos dirigeants politiques

Pour revenir à notre exemple du café du matin, il ne suffit pas que les navetteurs en provenance et à destination de ces villes aient accès à des tasses à café réutilisables en déplacement.

Le grand changement de courant dont nous avons besoin peut garantir que la responsabilité n’incombe plus aux consommateurs ; et que des options plus circulaires – telles que les systèmes de tasses à café réutilisables avec des points de retour faciles – soient facilement accessibles à tous. Mais pour que cela se produise, nous avons besoin d’objectifs concrets de réutilisation dans la législation européenne.

Cette transformation bénéficie d’un soutien considérable – de la part des grandes marques et détaillants mondiaux jusqu’aux organisations de la société civile et au monde universitaire.

Pourtant, le niveau de lobbying sans précédent (selon nos contacts au Parlement européen) observé ces jours-ci à Bruxelles autour du PPWR rend étrangement hésitante une poignée de responsables politiques, et l’UE risque de rester attachée aux emballages à usage unique et à une économie du jetable.

L’accent est désormais mis sur les députés européens, qui voteront cette semaine.

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Vont-ils voter pour des objectifs de réutilisation afin de stimuler la transition vers la réutilisation dans le secteur de l’emballage ? Ou au contraire maintenir le statu quo, voire nuire aux efforts nationaux existants en créant une ambiguïté juridique ? La balle est dans leur cour.

Aline Maigret est responsable des politiques chez Zero Waste Europe, un réseau européen de communautés, de dirigeants locaux, d’experts et d’agents de changement travaillant pour l’élimination des déchets dans notre société.

Chez Euronews, nous pensons que tous les points de vue comptent. Contactez-nous à [email protected] pour envoyer des pitchs ou des soumissions et participer à la conversation.

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