Customize this title in frenchLe Benelux peut riposter contre l’escalade des guerres contre la drogue grâce à un traité unique en son genre

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews. Le nouveau traité Benelux sur la police, entré en vigueur le 1er octobre, a doté les forces de l’ordre des trois pays d’une multitude d’instruments transfrontaliers, ce qui en fait le meilleur outil de lutte contre la criminalité organisée en Europe, écrivent Frans Weekers et Jochen Stöger. . PUBLICITÉLa criminalité est en hausse au Benelux. Surtout dans les grandes villes portuaires de Rotterdam, Amsterdam et Anvers, qui sont de plus en plus confrontées à la violence criminelle liée à la drogue. Rien que cette année, il y a eu plus d’une centaine de cas de violence criminelle, où des explosifs ont été utilisés dans la région de Rotterdam. Les dernières tendances à Anvers sont tout aussi alarmantes, certaines autorités parlant de narcoterrorisme. Les organisations criminelles utilisent le monde supérieur pour leurs activités souterraines, utilisant délibérément les frontières pour rester sous le radar de la police. Les pays du Benelux sont de plus en plus conscients du fait que les problèmes communs peuvent être mieux résolus par une action commune. C’est pourquoi les partenaires du Benelux intensifient leur coopération dans la lutte contre la criminalité. Un nouvel instrument important à cet effet est le nouveau Traité Benelux sur la police, entré en vigueur le 1er octobre. Ce traité constitue une réponse commune au problème croissant de la criminalité et améliorera encore la coopération entre les forces de police belges, néerlandaises et luxembourgeoises.Aider la police à faire son travailLa mission du Benelux est de renforcer la coopération transfrontalière, d’éliminer les barrières frontalières et de donner le bon exemple à l’UE. Le traité sur la police couvre tous ces éléments : il supprime les barrières frontalières et rend la coopération policière entre les trois pays meilleure et plus simple, plus efficace et efficiente et, dans certains domaines, il crée un territoire commun du Benelux. Il s’agit probablement du traité policier le plus abouti et le plus ambitieux d’Europe. Non seulement le Benelux le pense, mais c’est aussi la conclusion de l’évaluation Schengen sur la coopération policière publiée en 2022. Le traité de coopération policière va également au-delà de l’Europe, car nulle part ailleurs au monde, trois États souverains ne s’accordent de tels pouvoirs sur leur propre territoire. Et c’est l’expression de la confiance mutuelle que nos pays ont bâtie au fil de plusieurs décennies. Plutôt que d’avoir peur de perdre une partie de leur indépendance, les trois pays voient qu’à travers cette coopération, leur capacité d’action augmente. Le traité change les règles du jeu, crée des règles du jeu équitables et aide les forces de police à faire leur travail.Le traité porte la coopération policière à un nouveau niveauGrâce au traité, il existe plusieurs nouvelles opportunités importantes et intéressantes en matière d’action transfrontalière.Par exemple, dans les situations précédentes, il était parfois difficile de savoir si la police pouvait ou non franchir la frontière pour une poursuite. Aujourd’hui, cette barrière a été complètement supprimée. Cela signifie qu’une poursuite initiée sur le territoire national peut se poursuivre sur le territoire d’une autre partie au traité. La poursuite à chaud est un sujet sensible dans l’UE et dans le reste du monde. Le fait qu’elle devienne effectivement sans obstacle au Benelux illustre la confiance mutuelle entre les trois pays. Une deuxième innovation importante est la réglementation du déploiement transfrontalier d’unités spéciales dans trois situations : en situation de crise aiguë, de leur propre initiative, en tant qu’assistance sur demande ou lors d’une poursuite impliquant le franchissement de la frontière nationale.Le traité prévoit également une base explicite pour la sécurisation et l’escorte d’une personne ou d’un groupe de personnes ainsi que pour le transport de marchandises sur le territoire du Benelux, y compris avec des agents armés. De plus, il existe un dispositif pour accompagner les VIP. PUBLICITÉIl existe des règles strictes concernant le port d’armes sur le territoire de l’autre, mais grâce à des accords spéciaux, la flexibilité nécessaire est intégrée. Cela peut être utile lors d’exercices et de formations internationaux et lorsque les forces de police ont planifié à l’avance l’utilisation de l’emprise. En dehors du Benelux, les trois pays peuvent renforcer leur coopération grâce à un réseau mondial d’officiers de liaison policiers.Outre l’action transfrontalière, le traité réglemente également l’amélioration de l’échange d’informations entre les forces de police belges et néerlandaises : un élément essentiel pour lutter de manière coopérative contre la criminalité organisée. De nouvelles possibilités à profusionTrois nouvelles possibilités méritent d’être mentionnées : le traité permet la consultation de bases de données accessibles à la police lors de patrouilles mixtes et de contrôles conjoints, car un flux fluide d’informations est important lorsque des policiers de différents pays du Benelux mènent des actions ensemble. Par exemple, lors d’une action mixte, cet arrangement permettrait à un policier belge, en tant que copilote d’une voiture de police néerlandaise, de consulter des données néerlandaises pertinentes via l’ordinateur de bord, par exemple en vérifiant sous quel nom un véhicule particulier est immatriculé.PUBLICITÉEn outre, l’échange de listes de référence pour les caméras de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation (ANPR) est réglementé. Il s’agit d’un outil important dans diverses tâches de police, allant de la lutte contre le terrorisme aux actions ciblées et fondées sur l’information pour lutter contre les trafiquants de drogue et les bandes de voleurs. Enfin, l’échange d’informations dans le cadre de l’approche administrative de la criminalité organisée deviendra possible. Après l’adaptation de la législation nationale en Belgique, la police sera autorisée à fournir des informations pertinentes aux autorités (locales) dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée. Cela deviendra un élément important d’une approche internationale intégrée. A titre d’exemple, le bourgmestre de Maastricht pourra bientôt empêcher des multidélinquants ayant seulement un casier judiciaire belge d’ouvrir une discothèque dans sa ville, ce qu’il ne pouvait pas empêcher auparavant.La coopération sera forcément payanteUne deuxième tranche d’accords de mise en œuvre suivra ultérieurement, qui créeront de nouvelles opportunités d’enquêtes transfrontalières, un accès direct aux bases de données policières des uns et des autres et à d’autres bases de données accessibles à la police, telles que les registres de population.PUBLICITÉEn résumé, le traité est un outil important dans la lutte contre la criminalité organisée. Cela rend la coopération policière plus efficace et efficiente. Elle offre de nouvelles opportunités à la fois pour l’action transfrontalière et, surtout, pour l’échange d’informations. Dans ces domaines et dans la lutte contre le crime organisé, le Benelux est à l’avant-garde en Europe.Frans Weekers est secrétaire général de l’Union Benelux et Jochen Stöger est conseiller politique au Secrétariat général du Benelux.Chez Euronews, nous pensons que tous les points de vue comptent. Contactez-nous à [email protected] pour envoyer des pitchs ou des soumissions et participer à la conversation.

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