Customize this title in frenchLe dilemme du déficit de Macron dépend d’une politique fiscale saine

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

Résoudre le problème du déficit ne doit pas nécessairement être un jeu du tout ou rien ; Les citoyens et les décideurs politiques français devraient reconnaître que la réforme est plus compliquée que de punir les riches ou de vilipender les pauvres, écrit Sean Bray.

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Des chiffres récents révèlent que le plan de réduction du déficit du président Emmanuel Macron est en retard sur l’objectif, ce qui signifie que la France doit trouver des recettes supplémentaires ou faire face à de nouvelles incertitudes budgétaires.

Coincée dans une impasse entre augmenter les impôts ou réduire les dépenses, la France devrait plutôt réfléchir au potentiel de recettes d’une politique fiscale fondée sur des principes.

Le 26 mars, l’Institut national de la statistique et des études économiques a annoncé que le déficit budgétaire de la France pour 2023 était de 5,5 % du PIB, bien au-dessus de l’objectif de 4,9 % du gouvernement et du taux de 3 % de l’UE.

Le déficit de 16 milliards d’euros est économiquement significatif pour n’importe quel gouvernement, mais particulièrement pour la France avec son ratio dette/PIB de 110,6 % et ses objectifs politiques coûteux, notamment la promotion du Green Deal, le soutien à l’Ukraine et la relance de l’industrie européenne de défense.

Pour Macron, cette question remet en cause ses promesses électorales consécutives de restaurer la compétitivité et la croissance économique de la France, plutôt que de maintenir le statu quo consistant à augmenter les impôts pour boucher les trous budgétaires.

En plus du climat social hostile qui a émergé des mouvements de protestation, même les partisans de Macron remettent désormais en question leur confiance dans la croissance économique de la France.

Pire encore, les partenaires européens sceptiques de la France qui souhaitent relancer l’industrie européenne de défense ou aider l’Ukraine pourraient abandonner leurs investissements si les parties prenantes estiment que la France ne peut pas payer sa part de la facture.

Vous ne pouvez pas concevoir le système fiscal uniquement pour gagner des points politiques

Pour aller de l’avant, le ministre des Finances Bruno Le Maire a appelé à des coupes dans les dépenses publiques et, bien qu’il ait initialement exclu une augmentation des impôts, il a ensuite précisé que cette promesse ne s’étendait pas nécessairement aux « superprofits ».

Une autre option envisagée par les décideurs politiques consiste à étendre la « Crim » aux bénéfices des sociétés énergétiques, même si cela n’a permis de lever que 600 millions d’euros sur un chiffre d’affaires estimé à 12 milliards d’euros.

Malheureusement, cette tendance à concevoir des politiques fiscales basées sur la popularité politique, et non sur des principes fiscaux solides, n’est pas nouvelle pour les décideurs politiques français.

Selon l’Indice de compétitivité fiscale internationale 2023 de la Tax Foundation, le système fiscal français se classe au 36e rang sur 38 pays de l’OCDE.

Ceci malgré les réformes antérieures du président visant à rendre le système fiscal plus compétitif en réduisant progressivement le taux légal de l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25,83 %, en réduisant l’impôt sur le revenu des personnes physiques, en simplifiant les cotisations au système de sécurité sociale et en mettant en œuvre diverses réformes de l’impôt foncier.

Ce mauvais classement montre qu’une complexité importante, de multiples problèmes d’assiette fiscale et des politiques économiquement distorsives existent toujours dans l’ensemble du système fiscal français.

Par exemple, les impôts temporaires sur les bénéfices exceptionnels comme la Crim ont des bases fiscales malsaines et conduisent historiquement à une incertitude pour les investisseurs, à une réduction des investissements et à des recettes publiques inférieures aux prévisions.

De plus, le système français de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ne couvre que 53 % de la consommation finale, ce qui est nettement inférieur à la moyenne de l’OCDE de 58 %.

Il n’est pas trop tard pour résoudre ce problème, et les moyens d’y parvenir existent

Cependant, tout espoir n’est pas perdu pour les décideurs politiques français qui s’efforcent de résoudre le dilemme entre augmenter les revenus et maintenir la croissance économique.

Le problème de la France n’est pas le manque d’activités économiques rentables à taxer ; c’est l’inefficacité du système fiscal. C’est une bonne nouvelle : cela signifie que les décideurs français ont le pouvoir d’améliorer la situation.

Avec 73 milliards d’euros, la France présente le plus grand écart de TVA pouvant donner lieu à une action de l’UE, ce qui est une mesure de la perte de revenus due à des choix politiques, tels que des taux réduits sur certains biens ou même des exonérations. Étant donné que ces recettes perdues sont liées aux politiques, de nouvelles politiques élargissant l’assiette fiscale peuvent en récupérer la rentabilité.

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En outre, lisser la variation du taux marginal d’imposition en fonction des niveaux de revenu peut accroître l’offre de main-d’œuvre et favoriser la mobilité ascendante.

De plus, la suppression des taxes de production régressives imposées aux entreprises augmenterait leur compétitivité et leur potentiel de croissance. Ces changements de politique contribueraient également à réduire la pression fiscale française sur les travailleurs, qui est l’une des plus élevées de la zone OCDE avec 47 %.

Il n’est pas nécessaire que ce soit tout ou rien

La société française débat fondamentalement des mérites de la croissance économique, de la manière d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques et du sens de l’équité fiscale.

Il n’est pas nécessaire que ce soit un jeu tout ou rien ; Les citoyens et les décideurs politiques devraient reconnaître que la réforme est plus compliquée que de punir les riches ou de vilipender les pauvres.

La stabilisation des finances publiques sur le long terme nécessitera une politique fiscale qui génère des recettes de manière efficace, ce qui est réalisé par des propositions fondées sur des principes, et non par des raccourcis politiquement commodes qui conduisent à des déceptions futures.

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Sean Bray est directeur de la politique européenne à la Tax Foundation Europe, où il mène des recherches sur les questions fiscales internationales, en mettant l’accent sur la politique fiscale en Europe.

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