Customize this title in frenchLe Parlement européen approuve l’approche relative aux maladies non transmissibles

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Le Parlement européen a approuvé mercredi (13 décembre) un rapport traitant du fardeau des maladies non transmissibles, l’accent étant mis principalement sur la prévention et une approche controversée de la consommation d’alcool.

Les maladies non transmissibles – telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et les maladies respiratoires chroniques – représentent 90 % de tous les décès dans l’UE et 70 % de tous les décès prématurés en Europe.

« Nous devons agir pour prévenir les décès prématurés, améliorer la qualité de vie des citoyens et garantir la compétitivité de l’UE », a déclaré Erik Poulsen, député européen libéral danois et rapporteur sur le dossier, dans un communiqué de presse après le vote qui a donné son feu vert à le dossier avec 578 voix pour, 39 contre et 15 abstentions

Il a ajouté que les MNT constituent désormais un défi important pour les systèmes de santé européens et le marché du travail en raison de la perte de productivité qui peut entraîner une pénurie accrue de main-d’œuvre.

Depuis le début des discussions, les législateurs européens se sont concentrés sur l’amélioration des stratégies de prévention et sur les avantages que cela apporterait aux systèmes de santé.

Le rapport montre également à quel point les MNT entraînent un lourd fardeau sanitaire et financier, coûtant aux économies de l’UE plus de 100 milliards d’euros par an.

Les députés soulignent que malgré les preuves des bénéfices de la préventionla moyenne de l’UE en matière d’investissement dans les soins préventifs s’élevait à 2,8 % des dépenses totales de santé en 2018.

Importance du diagnostic précoce de prévention

Le Parlement appelle désormais les États membres à réduire les MNT non diagnostiquées en introduisant des contrôles de santé ciblés pour les personnes à haut risque au niveau des soins de santé primaires grâce à un meilleur accès aux soins de santé publics et à une meilleure gestion et traitement des maladies.

Le texte « invite également les États membres à travailler ensemble, en particulier dans les régions transfrontalières et les zones isolées, pour réduire les inégalités sociales et géographiques dans les services de diagnostic précoce des MNT » et encourage les gouvernements nationaux à fournir régulièrement des informations au public sur les risques et sur la nécessité. pour des contrôles et des examens réguliers.

Pour identifier les personnes à haut risque, les législateurs européens ont inclus dans toutes leurs discussions les facteurs de risque qui contribuent aux MNT et doivent être surveillés pour contribuer à la prévention et au diagnostic rapide.

L’Union européenne s’aligne sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déclare qu’« un moyen important de lutter contre les MNT consiste à se concentrer sur la réduction des facteurs de risque associés à ces maladies ».

L’OMS identifie les principales causes des MNT comme « quelques facteurs de risque comportementaux courants » tels que le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation et une activité physique insuffisante. Ces facteurs, à leur tour, conduisent à des « facteurs de risque biologiques courants » comme l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, l’hypercholestérolémie, ainsi que le surpoids et l’obésité.

L’OMS fait pression sur les législateurs européens pour qu’ils ne diminuent pas le risque de cancer lié à l’alcool

A la veille d’un vote crucial au Parlement européen, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a envoyé une lettre aux députés européens – obtenue exclusivement par Euractiv – exprimant son inquiétude croissante quant à l’état d’avancement du plan phare de l’UE pour vaincre le cancer en raison d’une formulation « scientifiquement inexacte et inquiétante ». sur la consommation d’alcool.

Polémique sur l’alcool

Même si les législateurs du Parlement européen s’accordent sur l’importance de s’attaquer à ces facteurs, la principale controverse réside dans la terminologie incluse dans le rapport concernant la consommation d’alcool.

Sans aucun doute quant à son inclusion dans le rapport, la question porte sur le langage à utiliser, en débattant si un certain seuil de consommation d’alcool doit être qualifié de « nocif ».

Ce débat a amené l’OMS à publier une déclaration sans précédent et à envoyer une lettre aux membres de la commission de la santé publique du Parlement les avertissant des risques d’édulcorer l’approche.

« La terminologie d' »information sur la consommation modérée et responsable » ou de « consommation nocive d’alcool » est scientifiquement inexacte et inquiétante dans le contexte de la prévention du cancer », peut-on lire dans la lettre de l’OMS.

L’OMS déclare qu’« aucun niveau de consommation d’alcool n’est sans danger pour la santé humaine ».

La première série d’amendements mentionnait la consommation d’alcool, sans aucune étiquette, cependant, la formulation a été modifiée dans la dernière version du texte.

« Je ne peux pas, en toute bonne conscience, en tant que médecin en santé publique, ne pas suivre les dernières preuves scientifiques. Je crois sincèrement que si nous sommes ici en politique, nous devons également prendre nos décisions sur la base des meilleures preuves disponibles », a déclaré Sara Cerdas, eurodéputée socialiste portugaise, à Euractiv après le vote où elle s’est abstenue.

Elle a expliqué que bien qu’il s’agisse d’un bon rapport sur les MNT, le débat n’a finalement porté que sur le vocabulaire.

« Nous ne parlions pas d’interdire quoi que ce soit ni de faire des recommandations. Nous ne parlions que de terminologie et même la terminologie scientifique correcte n’était pas acceptée», a-t-elle regretté.

[Edited by Alice Taylor]

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