Customize this title in frenchLes cactus fleurissent aussi

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Prenez une insulte et transformez-la avec défi en nom de scène. Tout comme Tor Maries. Tor Maries avait trouvé son nom de scène lorsqu’un gars lors d’un concert appelait l’Anglaise « Billy sans amis », « Billy Nomates », parce qu’elle était allée seule au concert.

Aussi parce que le nom lui allait si bien : elle en avait marre des autres groupes, et si elle réessayait la musique, elle ne voulait que faire sa musique et ses chansons. Et elle avait découvert le pouvoir de dire non pour elle-même, qu’elle a immédiatement célébré avec un post-punk merveilleusement colérique et sarcastiquement drôle sur son premier album du même nom (2020) : « Non est la plus grande résistance / Non à votre rien d’existence ». De plus, après le crash d’une crise de vie totale, elle était aussi seule et à la fin qu’on peut l’être : Billy Nomates.

Tor Maries alias Billy Nomates, qui a parfois une voix très cool rappelant celle de Chrissie Hynde, et d’Iggy Pop, mais aussi lui Mods Sleaford vénéré et encouragé est un artiste de la survie. Alors que leur premier album parlait encore de régler leurs comptes avec les boulots merdiques de la gig economy et avec des hipsters qui ne célèbrent l’éco-lifestyle que comme une marque sociale de distinction et d’apaisement de conscience (« Hippy Elite »), Nomates se tourne vers « Cacti » (Invada) à leur âme et leur monde intérieur. En tant que « position latérale stable pour nos âmes battues » et « chaque chanson est une petite salle de panique » – c’est ainsi que les critiques ont pris ce deuxième album.

Elle a emmené sa plante d’âme avec elle au studio : un cactus

Nomates sonne plus pop et plus varié sur leur album Seelenklempner que sur leurs débuts, mais aussi plus tendre et parfois plus agréable – la colère contagieuse et bouillonnante de leurs débuts sonne 1:1 uniquement sur « spite ». Beaucoup de chansons ressemblent à des monologues – que vous avez avec vous-même ou avec un partenaire. Dans « blue bones (deathwish) » elle parle de sa dépression – ou de la dépression avec elle ? – comme avec un gars dont on ne peut pas se débarrasser. Sur « fawner », la fille d’un père célibataire musicien, qui a passé une partie de son enfance aux îles Shetland, sonne soudain folk. Sur « roundabout sadness », elle enveloppe ses paroles dans le son d’un orgue. Et encore et encore des lignes de texte qui vous font vous asseoir et prendre note avec des punchlines succinctes : « Je ne me fais pas d’amis si vite / Tu sais les bons mots à dire / Dans le bon ordre / Je mets mon pied dans ma bouche »

Billy Nomates savait que son deuxième album s’appellerait « Cacti » avant même d’avoir enregistré la première chanson. Elle a même emmené un cactus – comme plante de son âme – dans l’atelier de Geoff Barrow de Portishead. Comme un rappel quotidien que les cactus, survivants de la nature, prospèrent, voire fleurissent, dans les conditions les plus défavorables.

Soit dit en passant, Tor Maries est aussi une Billy Nomates live : elle se produit en solo, uniquement avec un ordinateur portable et une guitare, sans aucun compagnon de groupe, ce qui est également dû à l’économie des tournées dans les conditions du Brexit et après la pandémie. En revanche, Billy Nomates – tailleur pantalon chic, pieds nus, coiffure blonde mulet – danse plus sauvage que tout un groupe.

Billy Nomates, mercredi 29 mars, entrée 19h, début 20h, électricité, Lindwurmstraße 88, cartes ci-dessous www.strom-muc.de

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