Customize this title in frenchLes dirigeants européens se réunissent en Moldavie pour faire face aux crises régionales et faire pression sur Moscou

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Les dirigeants européens se réunissent jeudi lors d’un sommet organisé sur l’un des points les plus vulnérables de la ligne de front stratégique du continent, dans une démonstration de force diplomatique destinée à faire pression sur Moscou.

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La Communauté politique européenne (CPE), qui regroupe 27 membres de l’UE avec 40 de leurs alliés et exclut la Russie et la Biélorussie, a choisi le petit voisin de l’Ukraine, la Moldavie, pour son deuxième sommet.

À moins d’une heure de route d’une région séparatiste moldave soutenue par le Kremlin et pas beaucoup plus loin de l’Ukraine déchirée par la guerre, l’organisation tentera d’envoyer un message au président russe Vladimir Poutine.

D’abord et avant tout, la tenue du sommet en dehors de Chisinau témoigne de la solidarité avec la Moldavie face aux opérations de déstabilisation russes et du soutien à sa candidature à l’adhésion à l’UE.

C’est aussi l’occasion pour les États européens – qu’ils soient membres de l’UE, récemment sortis de la Grande-Bretagne ou candidats à une future adhésion comme l’Ukraine – de travailler ensemble sur les crises régionales.

« Nous devons également penser à une Europe plus large », a déclaré le président français Emmanuel Macron, qui a été le premier à promouvoir la CPE, aux journalistes à Bratislava à la veille du sommet.

« Nous devons penser notre Europe non seulement d’un point de vue sécuritaire dans le cadre de l’OTAN et non simplement dans le cadre de l’Union européenne. »

>> En savoir plus : Macron dit que Poutine a réveillé l’OTAN lors d’un sommet sur la sécurité

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est arrivé sur le site du sommet jeudi matin, recherchera non seulement la solidarité mais aussi des progrès sur les candidatures parallèles de l’Ukraine pour rejoindre l’OTAN et l’Union européenne.

Le sommet de la Moldavie intervient également alors que les ministres de l’OTAN, dont le secrétaire d’État américain Antony Blinken, se sont réunis pour discuter de l’ordre du jour du prochain sommet de l’alliance.

Le sommet de l’OTAN à Vilnius le 11 juillet débattra de la formalité d’une promesse à donner à Kiev sur la manière et le moment de rejoindre l’alliance, mais dans l’intervalle, l’Europe tient à montrer son soutien.

Macron a reconnu que les forces ukrainiennes qui combattent les envahisseurs russes à l’est et au sud de leur pays « protègent l’Europe ».

Et il a déclaré que les alliés devraient trouver un moyen d’offrir « des garanties de sécurité tangibles et crédibles à l’Ukraine » alors que les éventuelles questions d’adhésion à l’UE et à l’OTAN sont en suspens.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, dont le pays a quitté l’Union européenne mais reste dans l’OTAN, a déclaré que « le mépris total de Poutine pour la souveraineté des autres pays » a montré le besoin d’unité.

« Nous ne pouvons pas résoudre ces problèmes sans que les gouvernements et les institutions européens travaillent en étroite collaboration », a-t-il déclaré.

Le président turc récemment réélu, membre de l’OTAN, Recep Tayyip Erdogan, prépare son investiture officielle dans son pays et n’est pas attendu à la réunion, ont déclaré des diplomates.

Avec jusqu’à 47 chefs d’État et de gouvernement invités, peu de temps a été réservé pour une discussion générale en groupe, mais les diplomates espèrent que les réunions parallèles traiteront de questions pratiques.

Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz convoqueront une réunion entre les ennemis du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

Erevan et Bakou se sont battus pendant des décennies sur le territoire contesté du Haut-Karabakh, mais ont tous deux été invités à l’EPC alors que Washington et Bruxelles font pression pour un accord de paix.

Un autre conflit européen de longue date, l’impasse entre la Serbie et le Kosovo, sera à l’ordre du jour, avec des dirigeants de Pristina et de Belgrade sous pression pour apaiser les tensions.

« De gros progrès »

Enfin, pour la Moldavie elle-même, le sommet marquera une étape cruciale sur sa route d’une ancienne république soviétique partiellement occupée par des « casques bleus » russes vers un avenir européen.

La présidente Maia Sandu, hôte du sommet, souhaite – tout comme l’Ukraine et la Géorgie – entamer des négociations formelles d’adhésion à l’UE cette année, afin de « sauver notre démocratie » de l’ingérence russe.

Elle a reçu un soutien puissant à la veille du sommet de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a salué les « grands progrès » de la Moldavie dans les réformes demandées par l’UE.

« La Moldavie est au cœur de l’Europe. La Moldavie est l’Europe. Et aujourd’hui et demain, toute l’Europe est la Moldavie », a déclaré von der Leyen.

(FRANCE 24 avec AFP)

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