Customize this title in frenchLes efforts de l’Albanie pour lutter contre le blanchiment d’argent montrent des progrès, il reste du travail à faire

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

L’Albanie a amélioré ses mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, mais il reste encore du travail à faire, selon le rapport de suivi MONEYVAL du Conseil de l’Europe, publié mercredi.

Le pays candidat à l’UE figure sur la liste grise du GAFI depuis 2020, mais selon le rapport, il a amélioré le respect d’une recommandation sur la transparence et la propriété effective, et d’une autre sur la réglementation et la surveillance des entreprises et professions non financières. Ainsi, l’Albanie a été reclassée de partiellement conforme à largement conforme.

MONEYVAL a noté que des mesures avaient été prises pour remédier à d’importantes lacunes concernant les fiduciaires soumis aux exigences de LBC tout en rationalisant l’accès aux informations sur les bénéficiaires effectifs pour les autorités. Le pays a également amélioré les mesures de réglementation et de contrôle des notaires et des agents immobiliers. Les licences peuvent désormais être révoquées si la législation AML est enfreinte.

Dans l’ensemble, l’Albanie est notée conforme dans six recommandations, largement conforme dans 31 recommandations et partiellement conforme dans une. L’Albanie doit rendre compte dans deux ans à MONEYVAL des nouveaux progrès réalisés.

En mars, le Parti socialiste au pouvoir a présenté des propositions d’amendements aux lois anti-blanchiment, notamment en changeant le nom de la Direction générale de la prévention du blanchiment d’argent en Agence de renseignement financier. Ce changement confère à l’agence un statut distinct de la fonction publique et introduit une nouvelle grille salariale comparable au système judiciaire.

D’autres modifications facilitent les enquêtes sur l’utilisation de la crypto-monnaie, l’échange de devises et le suivi des adresses IP associées à ces transactions.

L’année dernière, le pays a enregistré une légère amélioration de son risque global de blanchiment d’argent, mais reste le pire de la région.

L’Albanie est arrivée 74e sur 128 pays et a obtenu 4,92 points sur dix, zéro étant le risque le plus faible. Le Kosovo a marqué 4,14, la Serbie 4,87, la Macédoine du Nord 3,94 et le Monténégro 3,99. Les États membres voisins de l’UE n’ont pas obtenu d’aussi bons résultats non plus, puisque la Grèce a obtenu 3,7 et l’Italie 4,55.

Depuis 2020, le GAFI a déclaré que l’Albanie avait pris des mesures pour améliorer son régime de LBC/FT, notamment en démontrant une augmentation significative du nombre d’affaires de blanchiment de capitaux inculpées, en particulier celles résultant d’infractions à l’étranger où les produits du crime ont été blanchis en Albanie.

Le GAFI a également déclaré plus tôt cette année que s’il avait déterminé initialement que l’Albanie avait pratiquement achevé son plan d’action et appréciait le travail de l’Albanie pour remédier à ses lacunes stratégiques, il ne suffisait pas d’envisager de la retirer de la liste grise.

(Alice Taylor | Exit.al)

En savoir plus avec EURACTIV



Source link -57