Customize this title in frenchLes Émirats arabes unis envisagent d’utiliser la COP28 pour promouvoir des accords pétroliers et gaziers, selon des notes divulguées

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Le plus haut sommet mondial sur le climat s’est retrouvé mêlé à un scandale d’hypocrisie, quelques jours avant le début des négociations clés.

Les Émirats arabes unis (EAU) ont comploté pour utiliser leur position de pays hôte des négociations climatiques imminentes de la COP28 des Nations Unies pour discuter d’accords pétroliers et gaziers avec plus d’une douzaine de pays, selon des documents divulgués.

Les notes d’information préparées par l’équipe des Émirats arabes unis pour la COP28 pour les réunions avec les gouvernements étrangers au cours du sommet, qui débute jeudi à Dubaï, comprennent des points de discussion des sociétés pétrolières et d’énergies renouvelables de l’État émirati, selon des documents publiés lundi par le Center for Climate Reporting.

L’Allemagne, par exemple, doit se faire dire que la Compagnie pétrolière nationale d’Abu Dhabi (ADNOC) – dont le PDG, le sultan Ahmed al-Jaber, est le président de la COP28 – « se tient debout ».[s] prêt à étendre ses approvisionnements en GNL en Allemagne. »

Les notes d’information pour la Chine indiquent qu’ADNOC est « disposé à évaluer conjointement les opportunités internationales de GNL (Mozambique, Canada et Australie) ».

Ils proposent également de dire aux géants pétroliers que sont l’Arabie Saoudite et le Venezuela qu’« il n’y a pas de conflit entre le développement durable des ressources naturelles d’un pays et son engagement en faveur du changement climatique ».

À quelques jours de la COP28, les documents divulgués jettent une ombre sur le début de ce forum crucial.

Zakia Khattabi, ministre belge du Climat, a déclaré à POLITICO : « S’ils sont confirmés, ces informations s’ajoutent aux inquiétudes existantes concernant la présidence de la COP28. La crédibilité des négociations climatiques de l’ONU est essentielle et est en jeu ici. »

Les documents ont également suscité un tollé de la part des ONG climatiques.

Dans un communiqué, la coordinatrice politique de Greenpeace, Kaisa Kosonen, a déclaré : « Si les allégations sont vraies, cela est totalement inacceptable et constitue un véritable scandale ».

« Le leader du sommet sur le climat devrait se concentrer sur la promotion de solutions climatiques de manière impartiale, et non sur des accords en coulisses qui alimentent la crise », a déclaré Kosonen.

Les documents comprennent également des estimations des intérêts commerciaux de l’ADNOC dans les pays ciblés, ainsi qu’un aperçu des projets d’infrastructures énergétiques menés par Masdar, la société nationale d’énergie renouvelable des Émirats arabes unis.

Les liens commerciaux de l’ADNOC avec la Chine, par exemple, sont évalués à 15 milliards de dollars au cours de l’année écoulée, tandis que ceux avec le Royaume-Uni valent 4 milliards de dollars et ceux des Pays-Bas 2 milliards de dollars.

Chaque année, le pays hôte de la COP nomme un président pour diriger les négociations entre les pays. Le président rencontre des dignitaires étrangers et devrait « raisonner »[e] ambition de lutter contre le changement climatique au niveau international », selon l’ONU

Abritant certaines des plus grandes réserves de pétrole au monde, les Émirats arabes unis ont suscité des critiques pour avoir nommé al-Jaber président de la COP malgré son rôle de chef de la compagnie pétrolière nationale du pays. Al-Jaber est également président du conseil d’administration de la société nationale des énergies renouvelables.

Dans un communiqué, un porte-parole de la COP28 a déclaré : « Les documents mentionnés dans l’article de la BBC sont inexacts et n’ont pas été utilisés par la COP28 lors des réunions. Il est extrêmement décevant de voir la BBC utiliser des documents non vérifiés dans ses reportages. »

Cet article a été mis à jour pour clarifier le rôle d’Ahmed al-Jaber au sein de la société nationale d’énergie renouvelable et pour ajouter des commentaires de la COP28 et de Greenpeace.

Barbara Moens a contribué au reportage.



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