Customize this title in frenchLes entreprises énergétiques françaises ont trahi la promesse de Macron de se tenir aux côtés de l’Ukraine

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

Si la démocratie et la durabilité sont sur le point de prévaloir en Europe, alors les gouvernements devraient freiner les entreprises qui se précipitent vers des profits rapides aux dépens de nous tous, écrit Andrii Zhupanyn.

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Dans son discours du Nouvel An fin 2022, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France aiderait l’Ukraine « sans faute » et « jusqu’à la victoire elle-même ». Ces propos encourageants faisaient partie d’un effort concerté de Macron pour positionner la France comme l’un des principaux alliés de l’Ukraine.

Mais les propos du président sonnent de plus en plus creux.

Si la maigre contribution de la France à l’Ukraine a terni sa rhétorique accomplie, les récentes actions du secteur privé du pays ont anéanti toute aspiration de l’Élysée à être considérée comme le leader du soutien à l’Ukraine.

L’argent du pétrole et du gaz est la clé de l’effort de guerre de la Russie

Des rapports explosifs publiés la semaine dernière par des médias nationaux français s’ajoutent au nombre croissant de preuves liant les entreprises françaises à l’industrie russe des combustibles fossiles.

Des journalistes d’investigation ont révélé comment Technip Energies, une société d’ingénierie française relativement peu connue, a aidé le géant russe de l’énergie Novatek à poursuivre la construction d’Arctic LNG 2, sa nouvelle et massive usine de gaz naturel liquéfié dans l’Arctique, malgré l’invasion à grande échelle de l’Ukraine et du Régime de sanctions de l’UE.

Le pétrole et le gaz représentaient 45 % du budget fédéral russe en 2021. Il est donc clair que l’industrie joue un rôle central dans le financement de la guerre de Vladimir Poutine contre le peuple ukrainien.

L’histoire de Technip serait choquante isolément, mais si on la situe dans le contexte de l’implication plus large et continue de la France dans l’industrie russe du GNL, elle devient véritablement honteuse.

Une pure question de profit

La France est le deuxième importateur de GNL russe en Europe.

TotalEnergies, premier producteur français de pétrole et de gaz et 21e entreprise mondiale, a jusqu’à présent refusé de quitter la Russie.

En effet, elle gagne d’énormes sommes d’argent grâce au commerce du GNL russe. Selon une analyse de Global Witness, Total est le plus gros acheteur non russe de gaz liquéfié du pays.

Cela explique en partie pourquoi, selon une étude de l’IEEFA, le GNL russe de l’usine de Yamal continue d’être transbordé au terminal méthanier français de Montoir-de-Bretagne et envoyé vers d’autres marchés.

La France ne peut donc pas prétendre que ce GNL contribue à la sécurité énergétique ; c’est purement une question de profit.

Et voilà que Technip Energies soutient Novatek, une société accusée de fournir des mercenaires à l’armée russe.

Le sourire narquois de Poutine lorsqu’il a lancé la première partie d’Arctic LNG 2 depuis son chantier de construction à Mourmansk en juillet reflétait sa satisfaction de développer un projet vital face aux sanctions occidentales.

Savoir que cela n’a été possible que grâce à l’aide d’un pays se disant allié de l’Ukraine me donne mal au ventre.

Les entreprises françaises continuent de remplir les caisses de Poutine

De plus, tout comme le Nord Stream 2, le projet Arctic LNG 2 constitue une menace grave pour la sécurité énergétique et les politiques climatiques de l’UE.

Cette expansion majeure de la capacité d’exportation de gaz de la Russie stimulera non seulement l’économie du pays agresseur, mais aura également des conséquences néfastes sur le climat en raison des émissions extrêmement élevées de méthane dans la chaîne d’approvisionnement.

Si la démocratie et la durabilité sont sur le point de prévaloir en Europe, alors les gouvernements devraient mettre un frein aux entreprises qui se précipitent vers des profits rapides aux dépens de nous tous.

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Je suis conscient que le président ne peut pas à lui seul dicter le comportement des entreprises privées, mais Macron a tout à fait le pouvoir de les empêcher de remplir le trésor de guerre de Poutine.

Les options qui s’offrent à lui incluent la promotion de sanctions à l’échelle européenne sur les importations de GNL russe et la sanction des entreprises liées au développement d’Arctic LNG 2, comme cela a déjà été fait aux États-Unis.

Macron doit prendre cela au sérieux

L’histoire de TechnipEnergies pourrait également servir de base à une enquête officielle sur l’implication de l’entreprise dans la production de GNL russe après l’invasion de l’Ukraine et sur celle de tous les autres fournisseurs européens de matériel pour le projet Arctic LNG 2.

Macron pourrait également suspendre toute forme de soutien diplomatique, politique et financier à TotalEnergies jusqu’à ce que l’entreprise quitte la Russie et cesse de commercialiser du gaz russe.

Je conseille au président français de prendre au sérieux les options ci-dessus.

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Le soutien inadmissible de la France à l’industrie russe des combustibles fossiles – dont dépend Poutine pour financer sa guerre contre notre peuple – doit cesser maintenant.

Andrii Zhupanyn (parti Serviteur du peuple) est membre de la Verkhovna Rada d’Ukraine et président de la sous-commission du gaz naturel.

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