Customize this title in frenchLes législateurs argentins poussent le projet de réforme « omnibus » de Milei à franchir un obstacle majeur

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© Reuter. Le Congrès national se reflète sur les fenêtres d’un bâtiment le jour d’un débat sur le projet de loi de réforme économique du président argentin Javier Milei, connu sous le nom de « projet de loi omnibus », à Buenos Aires, Argentine, le 2 février 2024. REUTERS/Agustin Marcaire

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Par Nicolas Misculin

BUENOS AIRES (Reuters) – La chambre basse des députés argentine a donné son approbation globale au projet de loi de réforme « omnibus » du président libertaire Javier Milei lors d’un vote vendredi après des jours de débat, ouvrant la voie à un vote décisif au Sénat.

Le programme de réformes controversé a été approuvé par 144 voix pour et 109 contre.

Les réformes qui composent le projet de loi comprennent la privatisation des entités publiques, des mesures permettant de réduire les généreuses subventions de l’État ainsi que l’extension de certains pouvoirs exécutifs.

Les législateurs de la chambre basse voteront également sur le projet de loi article par article, ce qui devrait commencer le 6 février, mais l’approbation générale signifie qu’il sera désormais probablement transmis à la chambre haute sous une forme ou une autre.

Ces derniers jours, des manifestants brandissant des drapeaux opposés aux réformes de Milei se sont affrontés à plusieurs reprises avec la police anti-émeute déployée devant le bâtiment néoclassique du Congrès au dôme vert, leur lançant parfois des pierres.

« Je suis venue voir comment ils vendent notre pays », a déclaré la manifestante Liliana Lopez.

Ce projet de loi gigantesque est un élément clé des plans de réformes de Milei pour l’économie argentine en difficulté, aux prises avec une inflation supérieure à 200 %, des réserves de devises étrangères épuisées et une bombe à retardement de remboursement de dettes détenues par les créanciers et les investisseurs.

Ayant franchi son premier obstacle à la chambre basse du Congrès, la législation marque le premier test majeur du président depuis son entrée en fonction en décembre après une victoire électorale choc de l’économiste qui s’est fait un nom en tant qu’expert de la télévision à la langue acide et a fait campagne avec une tronçonneuse en s’engageant à réduire la taille de l’État.

Le vote fait suite à un débat long et houleux à la chambre basse, au cours duquel les députés du principal bloc d’opposition péroniste de centre-gauche, l’Union por la Patria, ont exprimé leur rejet farouche de la politique de Milei tandis que leurs partisans les ont exhortés à ne pas faire obstruction au projet de loi.

Le parti de Milei, La Libertad Avanza, ne détient qu’un petit nombre de sièges sur les 257 que compte la Chambre, mais a quand même réussi à rassembler suffisamment de soutien de la part d’alliés partageant les mêmes idées, notamment de la principale coalition de partis de centre-droit Juntos por el Cambio, pour faire avancer le projet de loi.

La semaine dernière, le gouvernement de Milei a retiré du projet de loi certaines réformes de dépenses controversées contenues dans la section budgétaire, ce qui s’est avéré être une manœuvre réussie pour accroître le soutien en faveur de ce projet de loi.

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