Customize this title in frenchLes législateurs espagnols votent contre la loi très controversée visant à accorder l’amnistie aux séparatistes catalans

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Cette loi aurait pu ouvrir la voie au retour de l’ancien président catalan en fuite, Carles Puigdemont.

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Les députés séparatistes catalans ont porté un coup dur au gouvernement espagnol mardi en votant contre une loi d’amnistie visant à aider des centaines de leurs partisans impliqués dans l’échec de la tentative d’indépendance de la Catalogne en 2017.

Le projet de loi a été rejeté par l’un des deux partis catalans, les Junts (Ensemble), qui veulent protéger leur leader Carles Puigdemont, fugitif en Belgique, contre toutes éventuelles contestations judiciaires s’il retourne en Espagne. Ils ont fait valoir que la loi proposée n’allait pas assez loin.

« Nous continuerons à négocier avec une marge de 15 jours supplémentaires. Il n’y a aucune raison d’approuver une loi d’amnistie comportant des lacunes », a déclaré Míriam Nogueras, membre des Junts. Elle a ajouté que les socialistes les avaient prévenus que les amendements proposés « pourraient signifier que l’amnistie la loi connaît des difficultés en Europe », mais elle a déclaré qu’ils étaient préparés à cela.

Le Parti populaire conservateur et le parti d’extrême droite Vox ont également voté contre, ce qui signifie que le projet de loi a reçu 171 voix, soit cinq de moins que la majorité dont il avait besoin.

Ce rejet a mis en évidence la fragilité du gouvernement, même parmi ses soi-disant alliés. Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a accepté la loi en échange du soutien parlementaire de deux petits partis séparatistes catalans – Esquerra Republicana et Junts per Catalunya – ce qui lui a permis de former un nouveau gouvernement minoritaire de gauche à la fin de l’année dernière.

Le projet de loi, qui est crucial pour leur soutien, aurait pu ouvrir la voie au retour de Puigdemont qui a fui l’Espagne pour la Belgique après avoir mené l’échec de la tentative de sécession illégale en 2017, qui a mis le pays au bord du gouffre.

Puigdemont et la question de l’indépendance catalane sont un anathème pour de nombreux Espagnols, et le projet d’amnistie a suscité la colère des partis d’opposition conservateurs et d’extrême droite, qui représentent environ la moitié de la population du pays. De nombreux membres du système judiciaire et de la police s’y opposent également, tout comme plusieurs personnalités du parti de Sánchez.

Les partis d’opposition ont organisé au moins sept manifestations majeures contre la loi ces derniers mois.

Pourquoi la loi a-t-elle vacillé ?

Le parti du leader indépendantiste Carles Puigdemont a annoncé qu’il voterait contre la loi d’amnistie à moins que les amendements proposés garantissent que tous les cas liés à la tentative de sécession soient inclus et acceptés.

La principale pierre d’achoppement a été l’inclusion des affaires de terrorisme dans la loi d’amnistie. Junts per Catalunya veut protéger Puigdemont et son implication dans l’affaire d’enquête sur les activités de la plateforme indépendantiste Tsunami Democràtic.

Le juge de la Cour suprême espagnole chargé de l’enquête veut attribuer les crimes terroristes à deux cas.

Ce sont les événements survenus à l’aéroport El Prat de Barcelone le 14 octobre 2019, lorsqu’une foule de manifestants a fait effondrer l’aéroport et qu’un voyageur français est décédé d’un arrêt cardiaque et que deux policiers ont été grièvement blessés lors des affrontements.

Le parti de Puigdemont souhaite modifier le texte de la loi afin que tous les crimes terroristes soient amnistiés.

Quelle est la prochaine?

Le projet de loi doit être renvoyé devant une commission parlementaire pour être à nouveau rédigé dans un délai de deux semaines. On ne sait pas si la loi pourrait entrer en vigueur, car elle devrait être soumise au Sénat, où le principal parti d’opposition farouchement conservateur, le Parti populaire, dispose d’une majorité absolue. Le parti s’est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour bloquer le projet de loi au Sénat et le contester devant les tribunaux.

Après avoir nié pendant sa campagne électorale que les socialistes accorderaient l’amnistie, Sánchez affirme désormais que l’amnistie sera positive pour l’Espagne car elle calmera davantage les eaux en Catalogne.

Le précédent gouvernement de Sánchez a gracié plusieurs dirigeants emprisonnés du mouvement indépendantiste catalan.

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