Customize this title in frenchLes Ougandais poursuivent TotalEnergies en France pour des réparations pour « violations des droits de l’homme »

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Vingt-six Ougandais ont poursuivi mardi le géant pétrolier français TotalEnergies à Paris pour obtenir des réparations pour des violations présumées des droits de l’homme dans ses mégaprojets massifs dans le pays.

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Rejoints par cinq groupes d’aide ougandais et français, les habitants des communautés touchées affirment que l’entreprise énergétique a causé « de graves dommages », en particulier à leurs droits à la terre et à la nourriture.

Au cœur de leur plainte devant le tribunal de Paris se trouvent deux vastes projets de TotalEnergies : l’exploration Tilenga de 419 puits de pétrole, dont un tiers dans le plus grand parc national d’Ouganda, Murchison Falls, et EACOP, un projet de 1 500 kilomètres (930 milles ) pipeline acheminant du pétrole brut vers la côte tanzanienne à travers plusieurs réserves naturelles protégées.

Les personnes concernées par les travaux « ont été privées du libre usage de leur terrain pendant trois ou quatre ans, en violation de leur droit de propriété », ont indiqué les associations dans un communiqué.

Cela « les a privés de leurs moyens de subsistance » et a entraîné de « graves pénuries alimentaires » pour certaines familles seuls certains recevant une compensation en nature tandis que d’autres se voyaient offrir des conditions financières « bien en deçà » de ce qui était nécessaire.

Certains villages ont subi des inondations causées par la construction de l’usine de traitement d’huile du projet de Tilenga, ont ajouté les associations.

De plus, « plusieurs plaignants ont été menacés, harcelés et arrêtés simplement pour avoir osé critiquer des projets pétroliers en Ouganda et en Tanzanie et défendre les droits des communautés affectées », ont-ils ajouté.

Deux militants, Jelousy Mugisha et Fred Mwesigwa, se sont rendus en France pour une affaire de 2019 qui visait à obliger Total à surveiller les éventuelles violations des droits.

« Lorsqu’ils sont rentrés en Ouganda, l’un a été arrêté à l’aéroport et l’autre attaqué à son domicile 10 jours plus tard », ont indiqué les ONG.

Un troisième, Maxwell Athura, a déclaré avoir fait face à « des menaces et des intrusions à son domicile » et avoir été « arrêté arbitrairement à deux reprises en 2022 ».

« En manquant à son devoir de vigilance, Total a causé un préjudice grave aux plaignants, notamment à leurs droits à la terre et à l’alimentation. Ils demandent donc que l’entreprise soit condamnée à les indemniser », poursuit le communiqué.

Les groupes affirment que plus de 118 000 personnes ont vu leurs terres totalement ou partiellement expropriées à cause des deux projets TotalEnergies.

« Il est inacceptable que les compagnies pétrolières étrangères continuent de faire des profits extraordinaires alors que les communautés affectées par leurs projets en Ouganda sont harcelées, déplacées, mal indemnisées et vivent dans une pauvreté abjecte sur leurs propres terres », a déclaré Frank Muramuzi, directeur exécutif des Amis de la Terre. Filiale ougandaise et ONG locale NAPE.

Les associations affirment que TotalEnergies aurait dû être consciente des graves violations potentielles des droits liées à ses plans ougandais, mais la société « n’a pas agi lorsqu’elle a été avertie de leur existence et n’a pas mis en œuvre de mesures correctives une fois que les violations des droits de l’homme se sont produites ».

Il n’y avait « aucune mesure concernant les déplacements de population, les limites d’accès des personnes à leurs moyens de subsistance ou les menaces contre les défenseurs des droits de l’homme dans les plans de Total de 2018 à 2023 », allèguent-ils.

Les Amis de la Terre et quatre associations ougandaises ont échoué en 2019 devant un tribunal français pour contraindre TotalEnergies à arrêter Tilenga et EACOP.

(AFP)

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