Customize this title in frenchLes prix du gaz en Europe s’envolent après que l’Égypte ait déclaré zéro importation

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Les prix du gaz européen ont augmenté de près de 7% lundi matin, suite à l’annonce de risques d’approvisionnement.

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L’indice de référence des prix du gaz naturel européen – les contrats à terme sur le gaz TTF néerlandais – a bondi de près de 7 % à 54 € par mégawattheure lundi matin, son niveau le plus élevé depuis la mi-février, suite à l’annonce de la chute des importations égyptiennes à zéro, alimentant les craintes que le pays ne peut pas reprendre ses livraisons vers le marché européen.

Dimanche, le cabinet égyptien a annoncé que ses importations de gaz naturel étaient tombées à zéro, passant de 800 millions de pieds cubes par jour. L’Égypte importe notamment du gaz d’Israël et en envoie une partie en Europe sous forme liquide (GNL).

Ce pays d’Afrique du Nord a vu sa production nationale de gaz naturel décliner alors que la population est aux prises avec des coupures de courant quotidiennes, certes dues à une pénurie de gaz à une époque où la hausse des températures augmente la demande globale.

En juin 2022, la Commission européenne, Israël et l’Égypte ont convenu d’un approvisionnement en gaz israélien via l’infrastructure d’exportation égyptienne de GNL vers l’UE.

Mais depuis que la guerre avec le Hamas a éclaté, Israël a interrompu la production de son champ gazier de Tamar, d’où le gaz est envoyé en Égypte, réduisant ainsi sa capacité à répondre à la demande intérieure, sans parler de l’exportation.

Comment la guerre entre Israël et le Hamas affectera-t-elle les prix du gaz en Europe ?

Les prix du gaz naturel en Europe ont grimpé d’environ 40 % depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Les flux de gaz de l’Égypte vers l’Europe ne représentent qu’une petite part, tandis que les stocks de gaz en Europe restent proches de leur pleine capacité. La crise au Moyen-Orient n’a donc pas affecté la demande immédiate.

À plus long terme, cependant, les prix pourraient encore augmenter si la capacité d’Israël à livrer la quantité attendue de gaz naturel sur les marchés mondiaux est compromise.

Avant la fermeture du champ gazier de Tamar, la production de gaz israélienne s’élevait à 12,3 milliards de mètres cubes au premier semestre 2023 et le pays était en passe d’atteindre une production record en 2023.

Alors que l’on craint que la crise du Moyen-Orient et d’autres sabotages potentiels des gazoducs européens n’aient un impact sérieux sur les prix du gaz européen, les décideurs politiques envisagent de prolonger le plafonnement d’urgence des prix du gaz introduit en février, comme une « police d’assurance », selon de hauts responsables européens anonymes. cité par le Financial Times.

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