Customize this title in frenchL’Europe devrait renforcer son arsenal de santé animale alors qu’elle se prépare à davantage de grippe aviaire

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

Il n’existe pas de solution unique contre la grippe aviaire. Au contraire, chaque pays doit adopter la combinaison appropriée de politiques et de soutien qui permettent au mieux aux éleveurs de volailles de protéger à la fois leurs oiseaux et leurs moyens de subsistance, écrit Roxanne Feller.

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Les informations faisant état de la possibilité d’élever des poulets génétiquement résistants à la grippe aviaire constitueront un coup de pouce bienvenu pour les éleveurs de volailles européens après l’épidémie sans précédent de l’année dernière.

Quelque 50 millions d’oiseaux ont été tués ou abattus dans 37 pays en 2022, lors de la pire épidémie que le continent ait connue.

La grippe aviaire provient des oiseaux sauvages mais affecte les troupeaux domestiques qui entrent en contact avec des animaux infectés.

Alors que la saison migratoire d’automne démarre et que le risque de propagation de la maladie augmente à nouveau, les agriculteurs et les défenseurs de l’environnement seront donc désespérés d’utiliser toutes les options pour éviter des pertes similaires.

La prévention améliore la protection

Mais si la perspective d’un poulet génétiquement modifié et résistant à la grippe constitue une avancée majeure qui protégerait le bien-être des animaux, l’approvisionnement alimentaire et les moyens de subsistance agricoles, le dernier développement n’est que la première preuve de concept, ce qui prendra des années avant d’arriver dans les fermes.

De plus, les recherches ont montré que des doses plus élevées de virus entraînaient des infections à grande échelle chez les poulets résistants, ce qui signifie que des mesures préventives et protectrices seraient toujours nécessaires.

Alors que l’Europe se prépare à l’épidémie de grippe aviaire de cette saison, il demeure essentiel que les agriculteurs bénéficient d’une gamme complète d’outils et de services vétérinaires pour protéger les animaux et minimiser les pertes.

Cela implique de résoudre les politiques commerciales autour de la vaccination, qui peuvent renforcer les mesures de contrôle et contribuer à prévenir la propagation des maladies.

Cependant, de nombreux pays n’importeront pas de viande provenant d’oiseaux vaccinés en raison de difficultés à faire la distinction entre immunité et infection.

Différents pays, différentes solutions

La France a fait le premier pas vers la normalisation de la vaccination des volailles contre la grippe aviaire lorsque les autorités ont commencé à vacciner les canards au début du mois.

Cependant, cela a déclenché des restrictions commerciales immédiates de la part de pays comme les États-Unis, le Canada, le Japon, Taïwan et Hong Kong, renforçant ainsi les sensibilités autour de l’équilibre entre la santé et le bien-être des animaux et le commerce agroalimentaire.

Soutenir les efforts de recherche visant à développer des vaccins qui distinguent les animaux immunisés des animaux infectés, connus sous le nom de vaccins de différenciation des animaux infectés des animaux vaccinés (DIVA), offre l’espoir de parvenir à un compromis.

Entre-temps, les éleveurs qui ne font pas ou ne peuvent pas vacciner leurs volailles devraient également être aidés à adopter des mesures qui protègent les volailles et réduisent le risque de propagation de maladies.

Cela inclut d’encourager les mesures de biosécurité et d’hygiène pour maintenir les poulets à une distance sûre des oiseaux sauvages qui pourraient être porteurs du virus.

Les agriculteurs devraient être aidés à héberger leurs troupeaux dans des étables situées dans des zones à haut risque, tout en garantissant que les oiseaux sauvages ne peuvent pas contaminer les aliments ou les réserves d’eau.

Enfin, les producteurs de volailles devraient également être habilités et équipés pour travailler en étroite collaboration avec les vétérinaires et les autorités de santé publique.

Non seulement c’est important pour maintenir la santé de chaque troupeau, mais cela limite également la propagation des maladies au-delà de la ferme et même au-delà des oiseaux.

Les maladies ne connaissent pas de frontières

La surveillance de la santé des volailles est essentielle pour la détection précoce de maladies comme la grippe aviaire, afin de pouvoir endiguer les épidémies avant qu’elles ne se développent.

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Les nouvelles technologies de suivi de la santé animale peuvent aider les agriculteurs à le faire plus efficacement grâce à l’intelligence artificielle capable d’analyser les enregistrements audio et vidéo pour identifier les signes de maladie.

La technologie numérique permet également aux agriculteurs de signaler plus facilement les cas de grippe aviaire afin d’éclairer les réponses de santé publique et d’avertir les autres producteurs.

En fin de compte, il n’existe pas de solution unique contre la grippe aviaire. Au contraire, chaque pays doit adopter la combinaison appropriée de politiques et de soutien qui permette au mieux aux éleveurs de volailles de protéger à la fois leurs oiseaux et leurs moyens de subsistance.

Comme le monde le sait désormais depuis la pandémie de COVID-19, la maladie ne connaît pas de frontières, ce qui signifie que des mesures sanitaires préventives et protectrices sont nécessaires partout pour protéger tout le monde.

Roxane Feller est secrétaire générale d’AnimalhealthEurope, l’association européenne de santé animale.

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