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FAQ

Statut : 17/04/2023 20h29

De violents combats au Soudan se sont poursuivis pour le troisième jour consécutif. Qui s’affronte dans le conflit ? Et quelles sont les conséquences de l’escalade pour la population ? Les questions les plus importantes en un coup d’œil.

De quoi parle le conflit ?

Les soldats de l’armée régulière soudanaise et le groupe paramilitaire « Rapid Support Forces » (RSF) s’affrontent dans le conflit. Il s’agit du pouvoir dans l’appareil de sécurité – et donc finalement de l’influence sur le Soudan dans son ensemble et du contrôle des ressources telles que l’or. Les forces de sécurité soudanaises contrôlent une grande partie de l’économie.

Selon la politologue Bassma Kodmani, les tensions n’ont pas changé même après la chute du dirigeant de longue date Omar al-Bashir en 2019.

Christine Röhrs, Fondation Friedrich Ebert, sur les causes du conflit au Soudan

tagesschau24 21h30, 17 avril 2023

Pourquoi le conflit s’est-il intensifié maintenant ?

En 2021, l’armée et RSF ont organisé un coup d’État et renversé un gouvernement intérimaire composé de civils et de militaires. Depuis lors, le pays est contrôlé par le soi-disant Conseil de transition. A sa tête se trouve le commandant des forces armées régulières, le général Abdul Fattah al-Burhan. Son adjoint – et désormais aussi son adversaire – est le commandant suprême des paramilitaires des RSF, Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemeti ».

Une date limite était passée la semaine dernière pour présenter un plan sur la manière dont le pays pourrait revenir à la démocratie. La condition préalable à cela devrait être l’intégration des RSF dans les structures de l’armée nationale. Selon les médias, c’était l’un des principaux points de discorde dans les pourparlers jusqu’à la toute fin.

Quelle est la situation actuelle au Soudan ?

L’armée et les RSF se combattent depuis samedi, ce qui, selon les médias, se concentre principalement dans la capitale Khartoum. Mais des combats sont également signalés dans d’autres parties du pays : par exemple dans la ville portuaire de Port-Soudan sur la mer Rouge et dans la ville de Merowe, qui possède un aéroport important. Jusqu’à présent, aucune des parties au conflit n’a montré la moindre volonté de négocier.

Les informations provenant de la région du conflit sont difficiles à vérifier de manière indépendante, et le nombre de morts et de blessés fluctue également. Selon les Nations Unies, au moins 185 personnes ont été tuées et 1 800 blessées. Le Comité central des médecins soudanais avait précédemment estimé le nombre de civils tués à au moins 97, a rapporté l’agence de presse Reuters. Plus de 360 ​​personnes ont été blessées. De plus, il y a probablement des victimes issues des rangs de l’armée et de RSF.

Qui sont les Forces de Soutien Rapide ?

L’unité remonte à la milice Janjawid, qui a combattu aux côtés du gouvernement soudanais contre la rébellion des Soudanais non arabes dans la guerre du Darfour. La milice, qui était déjà sous le commandement de Daglo à l’époque, a été accusée de graves crimes contre les droits humains tels que le nettoyage ethnique. L’unité a également fourni à l’Arabie saoudite des mercenaires pour la guerre au Yémen.

En 2013, le dirigeant de l’époque, al-Bashir, a fondé l’unité spéciale RSF à partir d’elle. Il voulait entre autres se protéger d’une éventuelle concurrence de l’appareil militaire. Le commandant actuel, Daglo, était autrefois un marchand de chameaux et a rapidement gravi les échelons de la milice Janjawid. En attendant, il utilise également ses troupes pour ses intérêts économiques personnels. En 2017, par exemple, ils ont saisi la mine d’or la plus lucrative du pays, faisant de « Hemeti » l’un des plus grands négociants et exportateurs d’or.

Quelles sont les conséquences des combats pour la population ?

L’aide humanitaire a été entravée par la lutte pour le pouvoir des généraux. Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a dû suspendre temporairement ses activités en raison de la situation sécuritaire. Selon les Nations Unies, environ 15 millions de Soudanais n’ont pas assez à manger.

Le conflit est également un autre revers pour le mouvement démocratique au Soudan. Depuis la chute d’el-Béchir, la société civile se bat contre le pouvoir des généraux et pour la démocratisation du pays. Des dizaines de personnes ont été tuées lors des manifestations.

Y a-t-il maintenant une guerre civile au Soudan ?

Les inquiétudes concernant une nouvelle escalade grandissent à l’échelle internationale et aussi dans le pays. Alan Boswell, directeur du groupe de réflexion Crisis Group pour la Corne de l’Afrique, prévient que plus les combats se prolongent, plus ils risquent de dégénérer en guerre civile. L’expert soudanais Suliman Baldo pense également que c’est possible. Il devient déjà clair que les deux généraux ont des partisans locaux, a déclaré le directeur de l’institut « Sudan Transparency and Policy Tracker » à la chaîne de télévision britannique BBC. Il a déclaré que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite pourraient jouer un rôle important dans la médiation en raison de leurs liens étroits.

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