Customize this title in french »Macron démissionne ! » : le président français peine à sortir de la polémique sur les retraites

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 21/04/2023 – 21:25Modifié: 22/04/2023 – 10:34 Le président français Emmanuel Macron vient tout juste d’esquiver une nouvelle journée de chahuts et de huées de la part des opposants à la réforme controversée des retraites. Mais une guerre d’usure visant le président et son gouvernement semble n’avoir aucun signe de relâchement, avec des casseroles et des poêles les armes de choix. Le premier voyage du président Macron dans une région française depuis la signature de sa réforme impopulaire des retraites ne s’est pas bien passé. Les photos et vidéos prises mercredi 19 avril témoignent du flop. Des foules de manifestants ont hué alors qu’il mettait les pieds dans la petite ville de Sélestat, dans la région Alsace, dans l’est de la France, frappant des pots et scandant « Macron démissionne! »Il était temps de prendre de nouvelles photos, de raconter une nouvelle histoire. Celle d’une population qui apprécie son président et qui est favorable à la réforme des retraites. Ou du moins, qui comprennent la nécessité de relever l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. Macron a donc fait ce qu’il a jugé nécessaire.#PotsAndPans pour MacronLe lendemain, Macron s’est rendu à Ganges dans le sud de la France. Mais avant son arrivée, le président a ordonné à la police d’éloigner les manifestants de l’école qu’il visiterait. Un arrêté interdisant l’utilisation des « appareils sonores portables » a également été pris par les autorités locales, afin d’éviter tout bruit de fond indésirable. En d’autres termes, pas de casseroles ou de poêles autorisées. Les mesures ont permis à Macron de mener un échange plutôt pacifique avec des étudiants, tous ravis de le rencontrer. Plus tard dans l’après-midi, le président a fait une escale imprévue à Pérols, une petite ville proche de l’aéroport de Montpellier. Avec son blazer jeté sur une épaule, il se promenait nonchalamment dans les rues pavées avant de s’asseoir pour prendre une bière et des tapas, prenant des selfies avec des adolescents et discutant avec les habitants qui l’encourageaient à rester stable.Dans les trois mois qui ont suivi l’annonce de la réforme des retraites profondément impopulaire, Macron a fait très peu d’apparitions publiques pour parler aux électeurs. Ces déplacements hors de Paris sont pour lui un moyen de signaler sa volonté de tourner la page et montrent qu’il ne se cache pas des électeurs, dont beaucoup sont indignés par la façon dont la législation a été adoptée. Et chaque arrêt a été soigneusement planifié.Les habitants de la région de l’Hérault où Macron a effectué sa deuxième visite l’ont placé à la troisième place lors du premier tour des élections présidentielles françaises de 2022, avec 22,28 % des voix. A Pérols, ce chiffre atteint 28,52 %, accordant la première place à Macron.Mais les clichés de Macron buvant de la bière sur une terrasse ensoleillée ou serrant la main amicalement des habitants suffiront-ils pour La France pour avancer et accepter les réformes ? Peuvent-ils effacer trois mois de tensions, de furieuses querelles et d’émeutes provoquées par sa décision profondément impopulaire de réformer le système des retraites en France ? Rien n’est moins sûr alors que ses adversaires semblent déterminés à broyer l’administration et les réformes de Macron dans la boue.Les syndicats perturbent la visite de Macron à Notre-DameAprès son allocution du lundi soir en prime time où il appelait à « 100 jours de discussion sereine, un vrai plan d’action et d’unité pour la France », le discours de Macron a en effet agacé l’opinion publique française.Après avoir organisé des mois de grèves et de manifestations record, les syndicats français se sont tournés vers une forme de harcèlement permanent avec des « comités indésirables » visant à perturber chaque visite prévue par le président ou ses membres du gouvernement. L’organisation française Attac (Association pour la taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens) a même créé une carte interactive pour tous les rassemblements à venir.Outre les «comités indésirables» organisés par les syndicats, d’autres méthodes visant à perturber les visites à l’échelle nationale ont fait leur apparition. Le président Macron a connu des coupures d’électricité alors qu’il se rendait dans une entreprise à Muttersholtz, mais aussi à l’aéroport de Montpellier et à l’école de Ganges, où il a été contraint d’effectuer sa réunion dans une cour de récréation extérieure.Lors de sa visite à Notre-Dame le 14 avril, le syndicat CGT a réussi à faire entendre sa voix malgré l’évacuation des autorités aux abords de la cathédrale. Des véhicules et même un bateau-mouche typiquement parisien circulant sur la Seine sillonnaient les lieux avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Macron, démissionne ! » Les opposants politiques de gauche ont exhorté les partisans à casser les casseroles et les poêles lors de son discours télévisé du lundi, et la tactique séculaire est devenue un signe audible de colère contre la politique de Macron. Des hashtags comme #MacronChallenge et PotandPanChallenge » ont pris d’assaut Twitter pour glaviniser le public. Visites perturbées ou annuléesEt jusqu’à présent, la nouvelle stratégie adoptée par les syndicats français a fonctionné. La liste des visites perturbées ne cesse de s’allonger. Mercredi soir, le ministre de la Transition numérique Jean-Noël Barrot a été accueilli par des dizaines de manifestants avec des casseroles à Agen, où il devait tenir une conférence dans une brasserie. Les membres du syndicat ont ensuite perturbé l’événement avec une coupure de courant, laissant les participants dans le noir.Un concert cacophonique similaire de pot and pan bashing a été accordé mercredi au ministre de l’Ecologie Christophe Béchu dans la Sarthe, où une vingtaine de manifestants ont brandi une banderole indiquant « le gouvernement persévère, nous aussi ». Et vendredi après-midi, le ministre de la Santé François Braun a été « accueilli » par 250 manifestants à Montreuil qui, dénigrant les pots et les casseroles, lui ont parlé de leur opposition à la réforme, a rapporté un journaliste de l’AFP. Pendant ce temps, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a décidé de reporter une visite dans une prison du sud-est de la France « de quelques semaines », mais son entourage insiste sur le fait que cela est dû à des « vacances judiciaires », et non à des manifestations prévues.La secrétaire d’État à la Jeunesse Sarah El Haïri a annulé son déplacement à Nantes, dédié au Service national universel (SNU), un service de conscription civile volontaire mis en place par Macron en 2021. L’événement a dû s’arrêter au bout d’une heure en raison de manifestations. Et la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a également annulé une visite prévue à l’université Saclay à Paris qui devait avoir lieu mardiCombien de temps dureront ces protestations et perturbations ? Personne ne sait. Mais la finale de la Coupe de France de football le 29 avril, où le président salue généralement les joueurs des deux équipes, et la nouvelle journée de protestation de masse le 1er mai, fête du travail, sont dans toutes les têtes.Cet article a été traduit du originale en français.

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