Customize this title in frenchMacron face au mur du « Green Deal » climatique

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words PARIS — Qui aurait cru que les chaudières à gaz deviendraient un objet politique aussi explosif ? A Paris, Londres et Berlin, elles sont désormais le symbole du type d’arbitrages à haut risque auquel font face les gouvernements européens, à quelques mois d’échéances électorales importantes. Emmanuel Macron a exclu dimanche soir de les interdire, malgré la pollution qui leur est associée, et après un coup de chaud estival sur le sujet. Impossible pour le président français de l’ignorer : en Allemagne, leur banissement progressif des foyers a déclencher une crise gouvernementale majeure. Au Royaume-Uni, le sujet a fait les frais d’un revirement politique brutal, le Premier ministre Rishi Sunak ayant décidé de renvoyer aux calendes grecques une série de mesures pour le climat, pour cause de déroute électorale annoncée. Or, c’est ce lundi que le chef de l’Etat français doit — enfin — présenter le plan censé permettre à la France d’avancer plus vite sur le chemin de la neutralité carbone, promise en fanfare pour 2050 dans le Pacte vert européenne. L’entourage d’Emmanuel Macron se triture les méninges depuis des jours sur la forme qui prendra la présentation et les « choses concrètes » qui y seront mises en avant. Pour le président français, l’équation n’est pas moins difficile à résoudre que pour Rishi Sunak ou Olaf Scholz : il doit agir vite et fort pour espérer atteindre les objectifs de réduction des émissions, tout en devant prendre des mesures entamant le pouvoir. d’achat de contribuables déjà durement éprouvés par l’inflation… Le risque est dans toutes les têtes : déclencher un nouveau mouvement de révolte, type Gilets jaunes, consécutivement à l’augmentation de la taxe carbone annoncée fin 2018. L’exemple du remplacement des chaudières les plus polluantes, au fioul ou au gaz, est ainsi l’archétype de la mesure à très bon potentiel pour les objectifs climatiques, mais à haut risque politique. Officiellement, la raison pour laquelle l’exécutif français avance à pas de loup sur le sujet, est industriel : il s’agirait « d’éviter de faire pour les pompes à chaleur, essentiellement produites en Pologne et en Chine aujourd’hui, ce qu’on a fait pour la voiture électrique», selon le ministre de la Transition énergétique, Christophe Béchu. Comprenez : Paris veut laisser le temps aux fabricants hexagonaux de devenir compétitifs. Mais l’explication est avant tout politique. A peine Elisabeth Borne a-elle évoqué, en mai dernier, l’éventualité de l’interdiction d’installation de nouvelles chaudières à partir de 2026, que la rumeur d’une interdiction imminente s’est répandue comme une traînée de poudre. Et ce, malgré la levée de boucliers immédiate des associations de consommateurs et la marche arrière discrète de l’exécutif — qui a fini par se contenter de lancer une consultation sur le sujet en juin. «Je me suis beaucoup posé la question, on n’interdira pas. On ne peut pas laisser nos compatriotes, en particulier dans les zones les plus rurales, sans solution », a finalement expliqué Emmanuel Macron dimanche, sur TF1 et France 2. Un grand gagnant en Allemagne Outre-Rhin, le coût politique de l’interdiction progressive des chaudières les plus polluantes s’est avéré très lourd. Le gouvernement a fait voter la mesure au début du mois dans la douleur, après des mois de bataille fratricide au sein de la coalition au pouvoir. Le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland, qui a soufflé sans retenue sur les braises — l’une de ses dirigeantes Alice Weidel a parlé d’une mesure « d’anéantissement de la prospérité » allemande — s’est envolé dans le même temps à plus de 20% dans les sondages. « En Allemagne, on a voulu procéder par interdiction sans mettre en face des moyens budgétaires. Donc les gens se sont révoltés. On ne peut pas mettre les gens devant une équation sans solution», expliquait cet été à POLITICO l’économiste Jean Pisani-Ferry, mandaté par le gouvernement pour évaluer le coût de la transition énergétique. Au-delà des chaudières, Paris observe aussi avec attention la situation politique au Pays-Bas. L’ex-vice-président de la Commission européenne en charge de l’Action pour le climat, Frans Timmermans, vient de débarquer de Bruxelles pour prendre la tête d’une liste d’alliance social-démocrate et écologiste dans l’espoir de remporter les élections anticipées du 22 novembre prochain. Mais Timmermans fait face à la montée en puissance du Mouvement des agriculteurs-citoyens (le BoerBurgerBeweging), qui se présente comme le défenseur des agriculteurs contre, notamment, les… réglementations européennes. En mars, déjà, le « BBB » rapportait les élections provinciales en ayant fait campagne contre le plan azote, mis en place par l’Europe, alors que l’agriculture intensive est responsable de près de la moitié des émissions de ce polluant dans le paie. Ce plan prévoit, entre autres, la réduction de moitié du cheptel national, suscitant la colère des éleveurs néerlandais. De quoi nourrir là aussi les doutes des décideurs à Paris : « Ce sera une répétition avant les élections européennes », commentait avec un poil d’appréhension cette semaine Christophe Béchu, à propos des élections néerlandaises à venir. S’il se félicite bien sûr des annonces gouvernementales — « Aucun pays au monde n’a fait ce qui va être présenté là » —, le même ministre s’inquiète par ailleurs de la supposée « remontée en flèche des indicateurs sur le climatoscepticisme, ou climatorelativisme” côté français. A la hauteur des enjeux ? Pour Emmanuel Macron, qui avait marqué les esprits en affirmant, lors de son meeting d’entre-deux-tours à Marseille, « la politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas », il s’agit d’investir enfin un sujet sur lequel il peine à prouver son ambition réelle. Si le président sortant cherchait avant tout à faire de l’œil aux quelque 22% d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, il avait déjà annoncé vouloir réconcilier « deux angoisses », celle de ceux qui craignent « une planète plus viable », et celle de « ceux qui craignent un changement trop rapide ». L’enjeu est aussi, nous glissait encore Christophe Béchu, de gagner en crédibilité à quelques semaines de la COP28, qui s’ouvre à Dubaï au mois de novembre. A Londres, le revirement de Rishi Sunak sur le climat lui a déjà valorisé une volée de bois vert de la part de l’opposition travailliste et d’élus européens. Les critiques fustigent une décision qui entamerait profondément la crédibilité du Royaume-Uni dans la lutte contre le changement climatique, deux ans seulement après la COP26 de Glasgow, pendant laquelle Londres avait affirmé haut et fort sa volonté d’être un leader en la matière. Emmanuel Macron, qui ne cesse de rappeler l’étape historique des accords de Paris sur la scène mondiale et européenne, est lui aussi scruté de près par ses partenaires comme par ses rivaux. pl_facebook_pixel_args = []; pl_facebook_pixel_args.userAgent = navigator.userAgent; pl_facebook_pixel_args.language = navigator.language; if ( document.referrer.indexOf( document.domain ) < 0 ) pl_facebook_pixel_args.referrer = document.referrer; !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version='2.0'; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,'script', 'https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js'); fbq( 'consent', 'revoke' ); fbq( 'init', "394368290733607" ); fbq( 'track', 'PageView', pl_facebook_pixel_args ); if ( typeof window.__tcfapi !== 'undefined' ) { window.__tcfapi( 'addEventListener', 2, function( tcData, listenerSuccess ) { if ( listenerSuccess ) tcData.eventStatus === 'tcloaded' ) __tcfapi( 'getCustomVendorConsents', 2, function( vendorConsents, success ) if ( ! vendorConsents.hasOwnProperty( 'consentedPurposes' ) ) return; const consents = vendorConsents.consentedPurposes.filter( function( vendorConsents ) return 'Create a personalised ads profile' === vendorConsents.name; ); if ( consents.length === 1 ) fbq( 'consent', 'grant' ); ); }); }
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