Customize this title in frenchMacron se rendra en Allemagne en juillet au milieu des tensions persistantes avec Scholz

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BERLIN – Le président français Emmanuel Macron prévoit de se rendre en Allemagne début juillet dans le contexte de désaccords franco-allemands sur des domaines politiques clés comme les finances, l’énergie et la manière de gérer la Chine.

Macron devrait arriver en Allemagne le 2 juillet et rester jusqu’au 4 juillet, le point culminant de la visite étant un banquet d’État au château de Bellevue à Berlin organisé par le président allemand Frank-Walter Steinmeier le 3 juillet, selon trois responsables familiers avec les préparatifs de la visite.

Le président français doit également rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz pour discuter de politique européenne et internationale.

La visite d’État prévue intervient à un moment sensible. Les relations entre l’Allemagne et la France ont connu un grave effondrement l’automne dernier lorsque Macron a reporté une réunion du Cabinet franco-allemand et a snobé Scholz en annulant une conférence de presse prévue lors de la visite du dirigeant allemand à l’Elysée. La réunion conjointe du Cabinet a finalement eu lieu en janvier.

Alors que les deux dirigeants ont trouvé un terrain d’entente sur la nécessité d’agir face aux subventions vertes massives des États-Unis, des différences majeures subsistent entre Berlin et Paris dans des domaines politiques clés. Il s’agit notamment de la réforme prévue des règles financières de l’UE, de la pression française pour classer l’énergie nucléaire comme une technologie « verte » et de la manière de positionner l’UE au milieu des tensions géopolitiques croissantes entre les États-Unis et la Chine. Les remarques de Macron dans une interview à POLITICO le mois dernier selon lesquelles l’Europe ne devrait pas être entraînée dans un conflit américano-chinois à propos de Taïwan ont déclenché une forte réaction de l’Allemagne.

Dans le même temps, la France et l’Allemagne souhaitent intensifier leur coopération sur la gestion de la guerre de la Russie en Ukraine ainsi que sur des questions telles que l’hydrogène, les semi-conducteurs, les puces informatiques et la défense. Sur ce dernier point, Berlin et Paris envisagent de développer un avion de chasse commun avec l’Espagne, ainsi qu’un char de combat principal commun.

Le 3 mai, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a déclaré qu’il rencontrerait son homologue allemand avant la mi-juillet pour discuter du développement du nouveau char, censé remplacer les véhicules allemands Leopard 2 et français Leclerc.

Jeudi, l’Allemagne et la France ont lancé, avec sept autres pays de l’UE, une nouvelle initiative visant à renforcer l’efficacité du processus décisionnel de l’UE en essayant de passer de l’unanimité au vote à la majorité qualifiée pour les décisions relatives à la politique étrangère et de sécurité du bloc.

Plusieurs arrêts de la visite d’Etat de Macron, qui conduira également le président français hors de Berlin, sont toujours en discussion, selon les responsables.

Une possibilité encore non confirmée est que Macron se rende à Dresde, la capitale de l’État de Saxe, dans l’est de l’Allemagne, le 4 juillet, où il pourrait visiter une usine de puces Infineon prévue qui a été visitée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen plus tôt cette semaine et saluée comme une étape importante vers la production de puces de masse en Europe.

Une autre option serait que Macron visite la ville de Ludwigsburg, dans l’ouest de l’Allemagne, le 3 juillet avant de se rendre à Berlin. À Ludwigsburg, l’Institut franco-allemand – une institution de recherche des deux pays qui conseille également sur les relations bilatérales – fête ce jour-là son 75e anniversaire ; une cérémonie pour laquelle il a invité « des invités de haut rang d’Allemagne et de France ».

Les porte-parole des gouvernements allemand et français ont refusé de commenter la visite d’État prévue, qui a été rapportée pour la première fois par le média français Contexte.

Hans von der Burchard a rapporté de Berlin, Clea Caulcutt de Paris.



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