Customize this title in frenchParaguay : plaque tournante des stupéfiants ravagée par la corruption

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Publié le: Modifié:

Paris (AFP)- Le Paraguay, qui organise une élection présidentielle dimanche, est un petit pays enclavé d’Amérique du Sud où la corruption et le trafic de drogue sévissent. Il a été gouverné pendant la majeure partie des sept dernières décennies par le parti de droite du Colorado.

Voici quelques faits clés sur cette nation de 7,5 millions d’habitants.

Drogues et corruption

Coincé entre la Bolivie, l’Argentine et le Brésil, le pays majoritairement catholique a une frontière poreuse, ce qui en fait une plaque tournante pour les trafiquants de drogue.

Les stupéfiants, principalement du cannabis (qu’il produit également) et de la cocaïne (principalement d’ailleurs), passent du Paraguay au Brésil ou en Argentine et de là sont expédiés vers l’Europe.

Le commerce de la drogue au Paraguay a déclenché une vague de meurtres, avec un procureur anti-mafia, Marcelo Pecci, et un maire anti-criminalité, Jose Carlos Acevedo, tués au cours de l’année écoulée.

Malgré sa lutte contre la corruption endémique, le Paraguay est classé 137ème sur 180 pays par Transparency International.

Il a deux langues officielles : l’espagnol et le guarani, une langue autochtone parlée par 87 % de la population.

Règle quasi unipartite

Le Paraguay est gouverné de façon presque ininterrompue depuis 1947 par le parti de droite du Colorado.

La coalition Concertacion des partis de centre-gauche espère changer cela dimanche, et les sondages d’opinion montrent une course serrée.

Le Parti Colorado a une réputation de corruption et le Paraguay reste dans l’ombre du dictateur Alfredo Stroessner, qui a dirigé le pays d’une poigne de fer de 1954 à 1989.

La seule fois où le Paraguay a eu un président qui ne venait pas du Parti Colorado, c’était en 2008-2012 sous l’ancien évêque catholique Fernando Lugo.

Il a été démis de ses fonctions après un procès en destitution, qui a été rapidement dénoncé comme un coup d’État par l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Venezuela.

Élections au Paraguay © Sophie STUBER / AFP

En 2013, Horacio Cartes, l’un des hommes les plus riches du Paraguay, a ramené le parti Colorado au pouvoir.

Président jusqu’en 2018, il a été sanctionné pour corruption par les États-Unis en 2022 avec l’actuel vice-président Hugo Velazquez.

Le candidat du parti à la présidence cette fois, Santiago Pena, économiste de 44 ans et ancien ministre des Finances, affronte dimanche l’avocat de 60 ans Efrain Alegre de la coalition Concertacion.

Électricité, soja et stévia

Le Paraguay est un important exportateur de graines de soja, de bœuf et d’énergie hydroélectrique.

Il possède plusieurs barrages, dont l’immense Itaipu sur le fleuve Parana, le deuxième plus grand barrage hydroélectrique au monde en termes de production, après le barrage chinois des Trois Gorges. Son exploitation a été à l’origine de tensions avec le copropriétaire Brésil.

La stévia paraguayenne, un édulcorant sans calorie dérivé de l’herbe du même nom, a pris d’assaut le marché mondial.

Avec un faible taux d’imposition ne dépassant pas 10 %, le Paraguay est l’un des rares pays de la région à avoir connu une augmentation des investissements directs étrangers pendant la pandémie de Covid.

Le FMI prévoit que son économie rebondira de 4,5 % en 2023, bien au-dessus de la moyenne de l’Amérique latine (1,6 %).

Mais la pauvreté touche 24,7% de la population, notamment dans ses bidonvilles surpeuplés sur les rives du fleuve Paraguay dans la capitale Asuncion.

Entre Taïwan et Pékin

Le Paraguay est l’un des 13 pays à reconnaître officiellement Taipei plutôt que Pékin, qui revendique l’autonomie de Taiwan comme faisant partie de son territoire, à saisir un jour.

L’Amérique latine a été un champ de bataille diplomatique clé pour la Chine et Taïwan depuis leur séparation en 1949, mais plusieurs de ses nations, plus récemment le Honduras, ont transféré la reconnaissance diplomatique à Pékin ces dernières années.

Alegre, le candidat de l’opposition à la présidence, a laissé entendre qu’il envisagerait de transférer la reconnaissance à Pékin s’il était élu, car les relations avec Taïwan signifient qu’il se verra refuser l’accès à l’immense marché chinois.

Source link -57