Customize this title in frenchPas de sortie: les Soudanais piégés dans la guerre alors que les passeports sont laissés dans les ambassades fermées

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Le Caire (AFP) – Alors que le Soudan est plongé dans un chaos sanglant, tout ce que Rami Badawi veut, c’est fuir le pays avec sa famille, mais il y a un problème majeur : son passeport est enfermé à l’intérieur de l’ambassade de France aux volets fermés. Avant que les combats n’éclatent le 15 avril, des dizaines de citoyens soudanais sans méfiance avaient demandé des visas pour des voyages à l’étranger, remettant leurs documents de voyage ainsi que d’autres pièces justificatives.Mais depuis le déclenchement de la violence, une mission étrangère après l’autre a fermé ses portes et évacué son personnel diplomatique et consulaire, laissant un grand nombre de ces passeports manquants et leurs détenteurs bloqués dans la zone de guerre. »Ma famille refuse de voyager hors du pays sans moi », a déclaré Badawi, 29 ans, mais « mon passeport est coincé à l’ambassade de France à Khartoum ».Badawi a déclaré qu’il avait remis le passeport le 4 avril et qu’il était censé le récupérer deux semaines plus tard, avant un voyage prévu en France pour se former aux technologies agricoles.Depuis, lui et les six membres de sa famille se sont réfugiés chez eux, essayant de résister à la tempête des combats urbains meurtriers à l’extérieur, car la nourriture et d’autres fournitures ont dangereusement diminué. De la fumée s’élève pendant les combats dans la capitale soudanaise Khartoum © – /AFP Alors que les avions de guerre tonnent au-dessus de la tête et que les coups de feu résonnent dans les rues malgré plusieurs accords de trêve, de nombreuses personnes dans la situation de Badawi sont à la fois terrifiées et frustrées de ne pas pouvoir s’échapper.’Pas de réponse’Une autre Soudanaise, Iqbal Belah, 65 ans, a déclaré qu’elle était éligible à un visa « regroupement familial » en Allemagne où vivent son mari et son fils.Mais, « avec l’ambassade fermée et sans mon passeport », elle dit ne pas savoir si elle pourra un jour les rejoindre. Les civils fuient le Soudan ravagé par le conflit © Sophie RAMIS / AFP Pour l’instant, elle se concentre sur un plan d’évacuation plus immédiat : quitter son quartier déchiré par la bataille. »Nous sommes à quelques mètres des combats », a-t-elle déclaré à l’AFP. « Ma petite-fille de sept ans tremble à chaque bombardement. »Son père et moi la serrons fort et essayons de la rassurer, mais rien n’y fait, elle n’arrête pas de trembler. »Khartoum, une ville de cinq millions d’habitants, a fait les frais de la guerre entre l’armée dirigée par Abdel Fattah al-Burhan et les Forces paramilitaires de soutien rapide commandées par son adjoint devenu rival Mohamed Hamdan Daglo.Environ 550 personnes ont été tuées et plus de 4 900 blessées depuis que les combats ont éclaté, selon les chiffres officiels, et le véritable bilan serait beaucoup plus élevé.Les balles perdues transpercent fréquemment les murs et les fenêtres des maisons des gens, y compris celle de Ramah Essam, 30 ans, qui rassemble sa famille pour se blottir dans les coins les moins exposés de leur appartement. »La situation est catastrophique », a-t-il déclaré à l’AFP. Gastro-entérologue, il devait se rendre à Johannesburg pour une bourse, mais l’ambassade d’Afrique du Sud est hors de portée.Après le début des combats, « pendant les trois premiers jours, il n’y avait ni électricité ni communications », a déclaré Essam. Des bus transportant des personnes fuyant les troubles au Soudan sont vus à la frontière égyptienne sur une photo satellite du 28 avril 2023 et publiée par Maxar Technologies © – / Image satellite ©2023 Maxar Technologies/AFP/Fichier Lorsque le courant est finalement revenu et qu’il a essayé de joindre l’ambassade par téléphone, il n’y a eu « aucune réponse ». »Il y a des employés locaux dans chaque ambassade », a déclaré Essam. « Ils auraient pu donner les passeports à ces employés pour annoncer un endroit où nous les rendre. » »La vie est menacée »La plupart des ambassades ont été fermées depuis que les gouvernements étrangers ont précipité les diplomates et leurs familles par route, air et mer dans un exode massif. Plus de 800 000 réfugiés supplémentaires pourraient fuir le Soudan © Gal ROMA, Sabrina BLANCHARD / AFP Il y a eu un cas connu où une mission étrangère a remis des passeports au personnel local – l’ambassade de Chine, qui a publié deux numéros sur Twitter et, lorsqu’elle a été contactée, a invité les gens à visiter et à récupérer leurs passeports.Un site Internet du gouvernement néerlandais a déclaré que les responsables « recherchaient activement comment soutenir » les Soudanais dont les passeports ont dû être laissés à l’ambassade, et les exhorte à envoyer un e-mail au ministère des Affaires étrangères.L’ambassade des Pays-Bas, répondant à un utilisateur sur Twitter, a déclaré dans un communiqué : « Nous regrettons profondément la situation actuelle dans laquelle vous vous trouvez. Nous avons été contraints de fermer l’ambassade et d’évacuer notre personnel. »Malheureusement, cela signifie que nous ne pouvons pas accéder à votre passeport. »De nombreux bâtiments du gouvernement soudanais ont été pris pour cible dans les combats et des fonctionnaires soudanais qui s’étaient déjà cachés ont été mis en congé à durée indéterminée. »Si vous sortez, votre vie est menacée », a déclaré Badawi.Emma DiNapoli, une avocate basée au Royaume-Uni spécialisée dans le droit international humanitaire, a déclaré que « ce qui est frappant, c’est que les gouvernements concernés n’ont encore pris aucune mesure ». »Les gouvernements pourraient être responsables », a déclaré DiNapoli, soulignant que le droit international humanitaire « garantit la liberté de mouvement ». © 2023 AFP

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