Customize this title in frenchPlus d’une dizaine de morts dans une attaque en RD Congo attribuée au groupe Etat islamique

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Publié le:

Une vingtaine de personnes ont été tuées lors d’une attaque dans l’est de la RD Congo, des sources accusant les rebelles affiliés au groupe djihadiste État islamique.

« Les ADF (Forces démocratiques alliées) ennemies ont tendu une embuscade aux agriculteurs vers 16H00 (14H00 GMT) vendredi près du village d’Enebula », a déclaré à l’AFP par téléphone le chef de la société civile locale Patrick Mukohe.

Enebula a déclaré avoir compté 21 corps d’hommes et de femmes sur le site du massacre, à environ 30 kilomètres (20 miles) à l’ouest de la ville d’Oicha, dans la province du Nord-Kivu.

Jules Kambale, qui travaille à la morgue de l’hôpital d’Oicha, a déclaré avoir reçu 19 corps.

Charles Ehuta Omeanga, l’administrateur militaire régional, a confirmé l’attaque qu’il a attribuée aux « terroristes ADF », mais a déclaré qu’il n’était pas en mesure de donner un bilan définitif.

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, et authentifiée par Mukohe, une foule encercle le corps d’un homme attaché à un cadre en bois, la gorge tranchée.

Le corps est placé dans une bâche et ajouté à une pile de sacs mortuaires tachés de sang.

Les ADF, à l’origine des insurgés en Ouganda, ont pris pied dans l’est de la République démocratique du Congo dans les années 1990 et ont depuis été accusées d’avoir tué des milliers de civils, devenant ainsi la plus meurtrière de dizaines de forces interdites dans la région profondément troublée.

Depuis 2019, certaines attaques des ADF dans l’est de la RDC ont été revendiquées par l’État islamique, qui décrit le groupe comme sa ramification locale, la province d’Afrique centrale de l’État islamique.

Lorsque les corps des dernières victimes sont arrivés à la morgue d’Oicha, certains jeunes ont tenté de bloquer la route nationale voisine en signe de protestation.

Ils ont été rapidement dispersés par la police qui, selon une source de la société civile, a tiré des balles au passage.

« La situation ici est catastrophique », a déclaré la source.

Jeudi, la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a déclaré que plus de 30 personnes avaient été tuées par les ADF dans la province voisine de l’Ituri plus tôt dans la semaine.

Le mois dernier, les États-Unis ont offert une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars pour des informations concernant le chef de l’ADF, Seka Musa Baluku.

(AFP)

Source link -57