Customize this title in frenchRome et Berlin prévoient un énorme pipeline d’hydrogène vers l’Afrique

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L’Italie et l’Allemagne veulent contourner les Alpes en transformant les gazoducs en gaz capables de transporter de l’hydrogène, un gaz à combustion propre qui, espère Berlin, l’aidera à décarboner son industrie.

La soif de l’Allemagne en hydrogène pour alimenter son industrie semble inextinguible : le pays prévoit d’en consommer jusqu’à 4 millions de tonnes chaque année d’ici 2030.

La moitié de ce montant devant provenir des importations, Berlin dépend du soutien extérieur.

Désormais, l’Italie et l’Allemagne se sont engagées à travailler en étroite collaboration en matière d’énergie, a déclaré le chancelier Olaf Scholz après avoir rencontré son homologue Giorgia Meloni à Berlin mercredi 22 novembre.

« Il est particulièrement important d’étendre le corridor sud pour le gaz et l’hydrogène », a ajouté Scholz.

Pour faciliter cela, les deux pays souhaitent lancer « un nouveau pipeline à travers les Alpes » reliant la Bavière à la Tunisie, qui « augmentera la sécurité d’approvisionnement de nos deux pays », a déclaré la chancelière. Un accord secondaire visant à se fournir mutuellement du gaz en cas de besoin sera également signé prochainement entre Rome et Berlin.

Selon le plan commun consulté par Euractiv, cet engagement fait référence au « South Central Corridor », un projet s’appuyant sur les gazoducs existants qui vont déjà de la Tunisie à la Bavière.

« L’objectif du South Central Corridor est d’étendre l’infrastructure de gazoducs transfrontaliers et d’importer 10 millions de tonnes d’hydrogène d’ici 2030 », indique le plan.

Le gouvernement allemand n’a pas encore confirmé si l’objectif de 10 millions de tonnes est valable, et une demande de clarification d’Euractiv est toujours en attente.

Le projet a été initialement annoncé par les ministres de l’énergie d’Autriche, d’Italie et d’Allemagne dans une lettre envoyée à Bruxelles en mai, qui prévoit que plus de 4 millions de tonnes d’hydrogène transiteront par le gazoduc, une quantité considérable.

Selon le document gouvernemental, le gazoduc envisagé reliera les centres de demande en Italie, en Allemagne, en Autriche et en Suisse, contribuant ainsi à « la création d’un réseau européen d’hydrogène plus étendu ».

La connexion avec la Suisse pourrait nécessiter soit le passage du gazoduc par là, soit l’ajout d’un tronçon supplémentaire. Pour l’heure, le projet SouthH2 porté par les exploitants de gazoducs de Bavière, d’Autriche et d’Italie n’envisage aucune de ces deux options.

Les entreprises impliquées affirment que 70 % des gazoducs existants pourraient être réutilisés pour transporter de l’hydrogène, mais on ne sait toujours pas si la Tunisie peut fournir des quantités suffisantes de gaz.

D’ici 2050, la Tunisie vise à produire 8,3 millions de tonnes d’hydrogène par an, a déclaré le ministre tunisien de l’énergie au début du mois dernier. UN étude de l’Institut allemand Fraunhofer estime le potentiel de production du pays à 11 millions de tonnes par an.

Il est actuellement difficile de savoir si le pays et ses voisins pourront livrer les 10 millions de tonnes décrites ou les 4 millions de tonnes envisagées par les groupes d’entreprises d’ici 2030.

[Edited by Alice Taylor and Frédéric Simon]

En savoir plus avec EURACTIV



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