Customize this title in frenchScholz apporte à Washington l’exemple de l’aide de l’UE à l’Ukraine

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Le chancelier allemand Olaf Scholz tentera de s’appuyer sur la dynamique créée par le succès de l’Europe en acceptant une nouvelle aide à l’Ukraine déchirée par la guerre lorsqu’il se rendra à Washington cette semaine, où le président Joe Biden a du mal à surmonter l’opposition à un paquet américain.

Les discussions des dirigeants vendredi (9 février) porteront également sur l’escalade des tensions au Moyen-Orient, où Israël mène une guerre contre le Hamas et où les États-Unis ont lancé des frappes sur des cibles liées à l’Iran en Irak et en Syrie à la suite d’une attaque de drone qui a tué trois soldats américains dans une base jordanienne.

Les États-Unis sont le plus grand soutien militaire de Kiev, et l’Allemagne le deuxième, et la réunion Biden-Scholz intervient près de deux ans après que la Russie a lancé son invasion de l’Ukraine.

Aux côtés d’autres pays, Washington et Berlin ont envoyé une vaste gamme d’armes et d’autres types de soutien à Kiev. Mais le conflit s’est enlisé et les doutes grandissent quant à une aide supplémentaire des bailleurs de fonds occidentaux de Kiev, qui serait un coup de pouce pour le président russe Vladimir Poutine.

Aux États-Unis, une demande de la Maison Blanche d’environ 60 milliards de dollars pour Kiev a été bloquée par les républicains qui insistent sur une sécurité accrue aux frontières en échange de son approbation.

L’ancien président Donald Trump, qui se présente aux élections et cherche désespérément à éviter que Biden obtienne une victoire législative, s’est prononcé contre le projet de loi.

Cela contraste avec l’Europe, où les dirigeants européens ont convenu la semaine dernière d’une aide de 50 milliards d’euros pour l’Ukraine, surmontant des mois d’opposition du dirigeant hongrois Viktor Orbán.

Après la conclusion de l’accord, Scholz a exprimé l’espoir qu’il pourrait aider Biden à sortir de l’impasse au Congrès américain.

Fatigue de guerre

Lorsqu’on lui a demandé vendredi si Scholz ferait pression sur les législateurs américains en faveur du paquet lors de son séjour à Washington, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, a déclaré que « la chancelière profitera certainement de ce voyage pour entamer un dialogue avec le Sénat et la Chambre des représentants », sans donner plus de détails.

À Washington, un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré qu’il n’y aurait « aucune campagne de pression » pour que Scholz « transmette un message particulier », lorsqu’on lui a demandé si le chancelier serait pressé de tenter de convaincre les dirigeants du Congrès américain de l’aide à l’Ukraine.

Le responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a ajouté que « si le chancelier estime que cela fait partie des discussions qu’il souhaite avoir pendant son séjour à Washington, cela dépendra de lui ».

Ursula Muench, directrice de l’Académie d’éducation politique de Tutzing, dans le sud de l’Allemagne, a déclaré à l’AFP que Scholz chercherait à souligner que soutenir l’Ukraine n’est « pas seulement une tâche pour les Etats-Unis, mais aussi pour l’Union européenne ».

Elle a ajouté que Scholz, du parti de centre-gauche SPD, doit également essayer de parler aux républicains pour les convaincre que la Russie n’est pas seulement une « énorme menace pour la sécurité » de l’Europe.

Même si la situation en Europe est plus encourageante pour Kiev, on constate également des signes de lassitude croissante à mesure que la guerre se poursuit.

Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a admis la semaine dernière que l’UE fournirait à l’Ukraine un peu plus de la moitié du million d’obus d’artillerie qu’elle avait promis d’envoyer d’ici mars.

Des pays comme la France, l’Italie et l’Espagne ont été accusés de ne pas faire leur part, tandis que même l’Allemagne a été critiquée pour avoir refusé de fournir les missiles à longue portée recherchés par Kiev.

« Escalade régionale »

Lors des discussions de vendredi, les dirigeants discuteront également des « efforts visant à prévenir une escalade régionale au Moyen-Orient », a déclaré la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, avant la visite.

Les tensions régionales ont été exacerbées par la mort de soldats américains en Jordanie fin janvier, marquant les premières pertes militaires américaines dues à des tirs hostiles dans la région depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.

Les États-Unis envisagent de nouvelles frappes contre les groupes soutenus par l’Iran

Les États-Unis ont l’intention de lancer de nouvelles frappes contre les groupes soutenus par l’Iran au Moyen-Orient, a déclaré dimanche 4 février le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, après avoir frappé les factions alignées sur Téhéran en Irak, en Syrie et au Yémen au cours des deux derniers jours.

Biden a blâmé les groupes alignés sur Téhéran et Washington a lancé vendredi des frappes meurtrières contre les forces soutenues par l’Iran en Syrie et en Irak, suscitant une vive condamnation de la région.

L’Allemagne a fermement soutenu Israël et son droit à l’autodéfense, mais a également mis en garde à plusieurs reprises contre les dangers d’un conflit régional plus large, tout en intensifiant ses appels à davantage d’aide humanitaire pour atteindre la bande de Gaza ravagée par la guerre.

(Edité par Georgi Gotev)

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