Customize this title in frenchSofia a besoin de 1 500 infirmières alors que la Bulgarie est confrontée à une grave pénurie de personnel médical

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Un récent rapport du Conseil bulgare d’analyse économique a montré que la pénurie de personnel médical en Bulgarie est grave et que de nombreux professionnels choisissent de partir à l’étranger.

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Le système de santé bulgare est aux prises avec une grave pénurie de professionnels de la santé, souligne un rapport du Conseil bulgare d’analyse économique, ce qui suscite des inquiétudes sur le système de santé du pays, alors que les listes d’attente s’allongent et que les hôpitaux ferment.

Cela survient alors que l’Organisation mondiale de la santé estime que la pénurie mondiale de professionnels de la santé devrait atteindre 15 millions d’ici 2030, le déficit étant de plus en plus prononcé dans l’Union européenne.

Une répartition inégale

En Bulgarie, même si le nombre global de médecins pour 100 000 habitants en 2021 est supérieur à la médiane européenne, des pénuries spécifiques persistent.

Le pays est notamment confronté à un déficit d’environ 1 000 médecins généralistes, de plus de 460 psychiatres et à une pénurie flagrante d’environ 16 900 infirmiers, et la capitale Sofia a besoin de plus de 2 500 infirmiers.

La répartition des professionnels de santé en Bulgarie est inégale, certaines régions connaissant une pénurie plus aiguë que d’autres, selon un rapport de la Commission européenne de 2018.

Dans certaines régions, ce nombre dépasse les normes européennes, tandis que d’autres, notamment les villes de Blagoevgrad, Kardjali et Haskovo, sont confrontées aux pénuries les plus importantes.

La pénurie est la plus grave parmi les infirmières, avec une seule infirmière pour chaque médecin, ce qui ne permet pas de respecter le ratio recommandé de deux infirmières par médecin.

Pourquoi y a-t-il une pénurie ?

La pénurie de professionnels de la santé en Bulgarie peut être attribuée à divers facteurs. Les heures supplémentaires, les bas salaires et le manque de reconnaissance sont les principaux facteurs contribuant à la pénurie d’infirmières.

Le système éducatif bulgare, bien que compensant partiellement l’exode de médecins et d’infirmières, ne parvient pas à répondre aux besoins définis par les pénuries existantes. L’Allemagne à elle seule a « importé » quelque 50 000 médecins de l’étranger. Les Nations Unies estiment que la Bulgarie perdra 23 % de sa population restante d’ici 2050.

Cet exode des professionnels de la santé constitue un défi de taille pour le gouvernement. La concurrence entre les pays pour attirer et retenir les professionnels de la santé aggrave encore le problème.

Les auteurs des études suggèrent plusieurs mesures politiques pour remédier à la pénurie, notamment donner la priorité à la formation des professionnels de la santé, les retenir en Bulgarie (y compris les stagiaires étrangers), attirer à nouveau les professionnels bulgares travaillant à l’étranger et améliorer les conditions de travail et les opportunités de développement de carrière.

Quel effet cela a-t-il sur les gens ?

Les conséquences de la pénurie sont déjà visibles dans diverses régions de Bulgarie. Les hôpitaux municipaux, comme celui de Kavarna, sont confrontés à un manque critique de personnel, avec un seul assistant de laboratoire clinique et aucune sage-femme pour une population de plus de 11 000 habitants.

Les établissements médicaux les plus importants, comme l’hôpital multispécialisé de traitement actif de la ville de Lovech, sont contraints de fermer des services, notamment d’obstétrique et de gynécologie, en raison du manque de médecins.

La fermeture de services vitaux a entraîné la réorientation des patients et une pression sur les installations voisines dans les villes voisines de Lovetch, Troyan et Pleven.

La situation financière difficile aggrave le problème du personnel, entravant encore davantage la capacité des établissements de santé à attirer et à retenir les professionnels de la santé.

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