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Le Mouvement Desjardins, un prêteur basé au Québec, n’émet plus de prêts hypothécaires dans les zones à haut risque d’inondation, ont rapporté plusieurs médias cette semaine. Cela attise les craintes que des mesures similaires puissent être prises ailleurs, notamment aux États-Unis.
Selon le Bureau d’assurance du Canadaenviron 1,5 million de foyers, représentant environ 10 % du marché immobilier du pays, ne peuvent déjà pas obtenir d’assurance contre les inondations, car de nombreux assureurs à travers le Canada évitent les zones inondables.
De plus, le Canada ne dispose pas d’un programme national d’assurance contre les inondations. Aux États-Unis, le Congrès doit encore voter sur la prolongation du National Flood Insurance Program (NFIP), qui expire le 22 mars. Depuis septembre 2017, le NFIP a été réautorisé 28 fois sans législation spécifique.
Les maisons canadiennes situées dans les zones récemment inondées ont affiché des valeurs plus faibles. Les prix de vente de ces maisons ont chuté de 8 % dans les six mois suivant une catastrophe naturelle, selon un rapport de 2022 réalisé par des chercheurs de l’Université de Waterloo.
Si d’autres fournisseurs de prêts hypothécaires au Canada devaient suivre l’exemple de Desjardins, les conséquences pour les propriétaires individuels et le marché immobilier en général seraient considérables.
Cette décision récente au Canada fait écho aux reculs des assureurs de biens résidentiels aux États-Unis. Au cours des 20 derniers mois, huit compagnies d’assurance en Californie ont soit suspendu, soit restreint les nouvelles polices dans l’État, comme en témoignent les départs de Ferme d’État et Allstate début juin 2023.
En février, le Groupe de services financiers Hartford, mieux connu sous le nom de The Hartford, a cessé d’émettre de nouvelles polices d’assurance habitation en Californie. En Floride, le départ de nombreux assureurs et réassureurs a conduit les propriétaires à payer en moyenne près de 4 000 dollars par an en assurance, soit près de trois fois la moyenne américaine, selon les estimations du Institut d’information sur les assurances.
Ces problèmes en matière d’assurance habitation commencent également à affecter l’activité de montage de prêts hypothécaires. Par exemple, la hausse du coût des polices d’assurance habitation en Floride a contribué à une explosion du coût de possession d’une copropriété, selon un rapport de Redfin. En conséquence, une vague de propriétaires a commencé à se débarrasser de leurs propriétés, dévalorisant ainsi les actifs. Du côté de la demande, les acheteurs se méfient davantage de l’achat d’un condo, car celui-ci est devenu moins abordable.