Customize this title in frenchUne réponse globale est nécessaire à la décennie de crise des médias en Europe – rapport

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLes médias européens sont confrontés à un environnement de plus en plus difficile et bien que des efforts positifs aient été déployés, une approche holistique est nécessaire pour garantir qu’ils puissent continuer à jouer leur rôle démocratique vital, selon un nouveau rapport. Les multiples crises de ces dernières années ont affaibli la capacité des médias européens à réaliser leur fonction de chien de garde, ont déclaré des chercheurs du groupe de réflexion Freedom House basé à Washington dans un rapport publié mercredi 21 juin. Les chercheurs identifient ces crises comme étant à la fois indirectes – par exemple, la vulnérabilité financière causée par la montée en puissance des plateformes numériques et le détournement des revenus publicitaires des points de vente traditionnels – et intentionnelles, comme par la manipulation délibérée des paysages médiatiques par des gouvernements de plus en plus antidémocratiques. Le rapport examine également les réponses actuelles et potentielles à ces problèmes, énonçant plusieurs recommandations sur la manière d’améliorer la situation et de renforcer la résilience des médias aux niveaux européen et national, ainsi qu’au sein des organisations journalistiques individuelles. « Pendant plus d’une décennie, une série de crises ont sapé la capacité des médias à soutenir la démocratie », indique le rapport, mais « ces défis sérieux ont suscité de nouvelles approches ambitieuses pour soutenir le journalisme ». « Bien que ces points positifs soient prometteurs, les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les responsables des médias sont vastes et systémiques. Il faudra des solutions holistiques pour garantir des environnements dans lesquels les médias indépendants pourront continuer à prospérer. Crises Le rapport, qui s’appuie sur des études de cas et des experts de six pays de l’UE – Estonie, France, Allemagne, Hongrie, Italie et Pologne – identifie plusieurs crises qui ont contribué au déclin observé de la force de la liberté des médias ces dernières années. La viabilité financière est devenue une préoccupation croissante pour les acteurs des médias, car le public s’appuie de plus en plus sur les plateformes numériques et s’éloigne des médias traditionnels pour s’approvisionner en informations. Ce changement a entraîné une baisse des revenus publicitaires et des ventes d’imprimés dans le secteur des médias, ce qui a exercé une pression financière sur les salles de rédaction et les journalistes indépendants. « Dans certains pays, les conditions économiques ont accru les inquiétudes quant à l’accélération des concentrations de marché parmi les magnats des affaires ayant des intérêts en dehors de la sphère des médias », note le rapport, citant le milliardaire français Vincent Bolloré en exemple. En Hongrie et en Pologne, des chercheurs préviennent que les rachats par des individus ou des sociétés politiquement affiliés, combinés à une publicité étatique préférentielle, ont conduit à des restrictions éditoriales et à la fermeture ou à la réduction des points de vente. Dans le même temps, la confiance du public dans les médias a diminué à mesure que le paysage se fragmente et se polarise et que la propagation facile de la mésinformation et de la désinformation en ligne s’accélère. Cette érosion de la confiance du public sape non seulement la crédibilité de sources médiatiques auparavant fiables, mais entraîne également une augmentation des attaques verbales et physiques contre les journalistes. Parallèlement à cette tendance, les organes d’information ont eu du mal à conserver et à identifier les publics, en particulier à mesure que des fractures générationnelles clés émergent concernant l’endroit où les gens recherchent des informations, les jeunes se tournant plus fréquemment vers les médias sociaux. Les experts préviennent que ces changements et la diffusion de paywalls par abonnement pourraient creuser le fossé entre les « riches en information » et les « pauvres en information », avec des répercussions sur la société au sens large. Les médias sont également une cible croissante pour les gouvernements et autres acteurs puissants. Le recours aux poursuites-bâillons – poursuites stratégiques contre la participation du public – est en augmentation, les outils juridiques étant de plus en plus utilisés pour faire taire les journalistes par le biais de procès longs et coûteux. Les récents scandales de logiciels espions ont révélé comment les communications des travailleurs des médias ont été ciblées, mettant en danger leurs sources, et les obstacles à l’obtention d’informations via les canaux officiels se multiplient, malgré l’existence de lois sur la liberté d’information. Accord du Conseil de l’UE en vue sur la liberté des médias Le Conseil des ministres de l’UE devrait adopter sa position sur la loi européenne sur la liberté des médias, un texte législatif clé pour le secteur des médias, plus tard ce mois-ci, sur la base d’un texte de compromis vu par EURACTIV. Recommandations Le rapport cite cependant une série d’exemples de la manière dont ces crises sont gérées par les médias dans les pays étudiés, par exemple par la création de nouveaux modèles de revenus innovants et d’initiatives de renforcement de la confiance. Il appelle également à une action au niveau de l’UE pour répondre à ces problèmes, exhortant la Commission européenne à traiter la liberté et le pluralisme des médias comme une question d’État de droit et à répondre à ses violations en conséquence. Bruxelles devrait également travailler avec la société civile, recommande le rapport, pour renforcer la loi européenne sur la liberté des médias, qui fait actuellement l’objet d’un examen par les colégislateurs de l’UE et touche à un certain nombre de défis mis en évidence par Freedom House, notamment les concentrations de marché, les logiciels espions et l’attribution de la publicité de l’État. Au niveau national, selon les chercheurs, les gouvernements devraient chercher à cultiver des environnements propices à des modèles de financement innovants et à se prémunir contre les distorsions du marché des médias et devraient s’attaquer au problème des SLAPP, pour lesquels une directive européenne est actuellement en préparation. Les fonctionnaires et les politiciens devraient défendre le rôle démocratique des médias, indique le rapport, notamment par la mise à disposition de médias de service public. Le rapport ajoute que les journalistes devraient avoir accès à l’information et à la transparence concernant la propriété des médias. Enfin, il est recommandé que les organisations médiatiques elles-mêmes accordent la priorité à la diversité des voix dans leurs salles de rédaction et leur couverture afin d’atteindre un public plus large et s’engagent à respecter des normes éthiques et la transparence afin de favoriser la confiance du public. [Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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