La nouvelle reconnaissance faciale française révèle son identité en un clic avant les JO de Paris 2024


Imperceptiblement, la reconnaissance faciale s’est infiltrée dans tous les aspects de notre quotidien, du déverrouillage de nos smartphones au passage aux douanes.

Se fondre dans la foule ne signifie plus que nous passons inaperçus. Les progrès de la technologie ont rendu cela de plus en plus difficile dans une société qui passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux.

France Télévision a récemment mené une série de tests utilisant la reconnaissance faciale dans les rues de Paris, et les résultats ont été déconcertants pour quiconque préserve sa vie privée.

Un journaliste, accompagné d’un spécialiste de la reconnaissance faciale, a pris en photo une jeune femme assise dans un café. En 20 secondes, il l’avait identifiée.

« Elle vient de Lyon. Elle est inscrite sur des sites de nounou », explique Anis Ayan ingénieur en intelligence artificielle.

Une vérification rapide auprès de la personne sur la photo et de son amie a confirmé que les informations qu’il avait trouvées à son sujet étaient toutes correctes.

« C’est un peu effrayant. Surtout quand je ne suis pas d’ici, quand on se retrouve dans une autre ville. Je ne suis pas du genre à mettre des photos sur internet, pour qu’on me trouve comme ça, c’est surprenant,  » dit-elle.

Etienne Deshoulières, avocat spécialisé dans les nouvelles technologies, a déclaré que l’Union européenne permet aux citoyens d’exiger la suppression de leur image des sites Internet, mais cela est plus compliqué qu’il n’y paraît.

« S’il s’agit d’un site internet ou d’un escroc basé dans un paradis fiscal, il sera difficile de faire retirer vos images. Dans ce cas, vous pouvez vous adresser aux moteurs de recherche, en leur adressant une demande de droit à l’oubli. Le moteur de recherche procédera à la suppression de leurs résultats de recherche », a-t-il déclaré.

Dans de nombreuses villes de Chine, des caméras de surveillance permettent d’identifier presque instantanément les passants. Malgré la polémique, Paris veut les installer pour améliorer la sécurité des Jeux olympiques de 2024.



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