Le chef allemand de la cybersécurité va être limogé pour les relations avec la Russie: rapports


Le chef de l’agence fédérale en charge de la cybersécurité, Arne Schönbohm, est sur le point d’être licencié par la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser en raison de ses contacts présumés avec des agents des services de sécurité russes, selon des journaux allemands, qui ont cité des sources gouvernementales anonymes.

L’Office fédéral de la sécurité de l’information est dirigé par Schönbohm (BSI). Cependant, une enquête récente a révélé qu’il était également membre d’un groupe technologique comprenant une entreprise allemande filiale d’une société russe de cybersécurité créée par un ancien employé du KGB parmi ses membres.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré qu’il « prenait au sérieux les affaires signalées ce week-end et qu’il enquêtait de manière approfondie ».

Une apparition conjointe prévue de Faeser et Schönbohm jeudi pour présenter le rapport de situation BSI 2022 aurait été annulée.

Lire aussi | Poutine met en garde contre des attaques plus « sévères » alors que des missiles russes frappent l’Ukraine

Le ministère de l’Intérieur aurait déclaré par le tabloïd quotidien Bild qu' »on étudie comment un changement rapide de président peut être fait ». Étant donné qu’il existe des restrictions sur le licenciement des employés publics en vertu des règles de la fonction publique, on dit que les autorités allemandes préfèrent donner à Schönbohm un nouveau poste plutôt que de le licencier complètement.

Le Cyber ​​​​Security Council of Germany, selon les médias, pourrait avoir facilité les prétendues réunions de Schönbohm avec des agents russes. L’organisation a été organisée avec l’aide de Schönbohm, et parmi ses membres se trouve une société allemande qui est une filiale d’une société russe créée par un ancien employé du KGB.

Le ministère de l’Intérieur aurait demandé à Schönbohm de prendre ses distances avec le conseil, mais sa dernière visite pour célébrer l’anniversaire du groupe aurait considérablement exaspéré le ministère.

Pas plus tard qu’en 2015, lorsqu’une cyberattaque a fermé la chambre basse du Bundestag, ou parlement allemand, l’Allemagne a accusé la Russie de mener des cyberattaques.

(Avec les contributions des agences)

REGARDEZ WION EN DIRECT ICI :





Source link -43