Le Maire annonce un paquet pour stimuler la relocalisation des industries vertes


PARIS — Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé mercredi un nouveau projet de loi qui comprendra une série d’incitations pour encourager les industries à ramener des usines de production en France.

« Dans les prochains jours, je proposerai un projet de loi sur les industries vertes… qui comprendra des mesures fiscales, réglementaires et législatives pour accélérer l’installation de sites industriels en France », a déclaré Le Maire lors d’une interview sur la radio française France Inter.

« Ce projet de loi visera à encourager les industries vertes, la production verte d’hydrogène et de batteries électriques, le nucléaire bien sûr, et les énergies renouvelables. Profitons de ce moment… pour devenir le premier pays décarboné d’Europe », a-t-il déclaré.

Le Maire a déclaré que les mesures viendraient accompagner la lutte de la France et de l’Allemagne pour amener les partenaires de l’UE à adopter « une loi européenne sur la réduction de l’inflation » qui comprendrait « des subventions plus importantes, plus rapides et plus simplifiées » pour les industries vertes.

La France a été à l’avant-garde des efforts visant à renforcer la réponse de l’UE à un programme américain de subventions industrielles de 369 milliards de dollars connu sous le nom de loi sur la réduction de l’inflation, craignant que les subventions ne détournent les investissements du continent européen.

Lors d’une visite d’État du président français Emmanuel Macron aux États-Unis en décembre, le président américain Joe Biden a signalé que son administration était disposée à apporter des « ajustements » pour atténuer l’impact du programme sur les entreprises européennes. Il semble que l’UE ait obtenu des concessions sur les crédits d’impôt américains pour les voitures électriques, mais la France a fait valoir que cela ne suffisait pas.

Les dirigeants européens ont convenu de demander à la Commission européenne de présenter des propositions pour rendre le bloc plus compétitif face à la poussée des subventions vertes aux États-Unis. Celles-ci devraient être discutées lors d’un sommet du Conseil européen en février.





Source link -44