Le New York Times traduit la Commission européenne en justice pour l’affaire « Pfizergate »


Le New York Times poursuit la Commission européenne pour ne pas avoir rendu publics les SMS échangés entre la présidente de la Commission Ursula von der Leyen et le PDG du géant pharmaceutique Pfizer pendant la pandémie de COVID-19.

Lire l’article original en français ici.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été mêlée à un scandale après que son bureau ait hésité à rendre publics les SMS échangés par von der Leyen avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, concernant l’achat de 1,8 milliard de doses de vaccin COVID-19.

Le New York Timespremier média à avoir révélé l’affaire en avril 2021, a déposé plainte contre la Commission européenne le 25 janvier, alors qu’elle n’est visible sur le registre public de la Cour de justice de l’UE que depuis lundi 13 février.

Lorsque le journaliste Alexander Fanta du site d’information netzpolitik.org demandé l’accès à ces messages, la Commission a répondu qu’elle ne les avait pas « identifiés » et qu’elle ne les retrouvait plus.

Les déclarations de la Commission ont conduit la Médiatrice européenne Emily O’Reilly à déposer une plainte en janvier 2022, exhortant l’exécutif européen à « mener une recherche plus approfondie des messages pertinents ».

En réponse, la commissaire européenne à la transparence, Věra Jourová, a déclaré que la recherche de SMS entre von der Leyen et Bourla « n’a donné aucun résultat ».

En juillet 2022, le Médiateur de l’UE a sévèrement critiqué la Commission et a considéré le manque de volonté de tracer ces SMS comme un « signal d’alarme ».

« Le traitement de cette demande d’accès aux documents laisse l’impression regrettable d’une institution de l’UE qui n’est pas ouverte sur des questions d’intérêt public important », a ajouté O’Reilly à l’époque.

Mais pour la vice-présidente de la Commission Margaritis Schinas, « personne ne peut négocier la complexité de ces contrats, par SMS ou seul. Il s’agissait d’une procédure très bien structurée entre les États membres et la Commission », a-t-il déclaré le 26 octobre.

Pour l’instant, le New York Times n’a pas souhaité réagir, Politique signalé.

Alors que l’on s’attendait à ce que la Commission commente la question mardi 14 février après-midi, elle n’a tenu qu’une courte conférence de presse sur le « renforcement des normes d’émission de CO2 pour les nouveaux véhicules utilitaires lourds » par le premier vice-président Frans Timmermans, en marge de la Plénière du Parlement européen à Strasbourg.

[Edited by Zoran Radosavljevic]





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