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Je fait le plus révélateur à propos de la Chambre des Lords est qu’aucun Premier ministre vivant n’a daigné occulter sa porte. Ils en savent trop sur ses offres, ses pots-de-vin et son copinage pour qu’on les leur rappelle à chaque coin de rue. Oui, il y a des pairs impressionnants, mais ils sont captifs d’un club d’environ 800 membres qui est devenu la risée de la démocratie britannique. Des révélations comme celles récemment parues dans le Guardian au sujet de la consœur conservatrice Michelle Mone sont devenues trop courantes.
Une fois de plus, la réforme est dans l’air – cette fois d’un ancien Premier ministre, Gordon Brown, conseillant un probable futur, Keir Starmer. Brown est impatient d’avoir une nouvelle chambre pour mettre à niveau les régions et les nations du Royaume-Uni. Starmer, qui a récemment proposé son collègue controversé Tom Watson pour une pairie, montrerait des signes d’hésitation. Le fait brut est que l’adhésion à Lords est une puissante arme de loyauté dans la poche de tout chef de parti.
Réformer les Lords était l’intention déclarée de Tony Blair et David Cameron. Tous deux n’ont pas réussi à le transformer en un organe véritablement démocratique, tout en continuant à «honorer» leurs copains. Dans son discours à Leeds sur la constitution lundi, Starmer a promis «le plus grand transfert de pouvoir jamais réalisé» de Westminster au gouvernement local et régional, avec une décentralisation supplémentaire pour Édimbourg et Cardiff. Cela aussi a un anneau familier. Blair a promis des maires élus et des « maires de métro » à Cameron, mais ni l’un ni l’autre ne leur a proposé une décentralisation efficace ou, dans le cas de Cameron, des limites raisonnables. Ni l’un ni l’autre n’ont endigué la vague de nationalisme écossais et gallois. La Grande-Bretagne reste hyper-centralisée.
Ce domaine de la constitution compte au moins. Peu de gens ressentent la même chose à propos de la Chambre des Lords. D’où les murmures dans le lobby par des pairs influents selon lesquels Starmer ne devrait pas gaspiller le « capital politique » dans le changement. C’est ainsi que le débat se dissout toujours, dans une recherche descendante non pas d’un nouveau but mais d’une adhésion pour donner une légitimité à la chambre existante. Huit cents membres avec une moyenne d’âge de 71 ans, c’est absurde.
Les défenseurs des Lords affirment que cela apporte la sagesse de l’expérience pour examiner la législation adoptée par le parlement, tout en ajoutant de la profondeur au débat public. Mais la fonction législative peut être satisfaite par un élargissement bien nécessaire des étapes des comités des Communes. Ceux-ci devraient faire venir des témoins experts et tenir des audiences publiques formelles. L’objet du second débat a certes de la valeur, mais la voix de la nation ne doit pas être occultée par le langage de l’aristocratie dans une maison de retraite cossue de la métropole.
Brun a raison. L’objectif principal d’une deuxième chambre devrait être, comme c’est le cas dans presque tous les parlements à l’étranger, de refléter l’union diversifiée qui comprend la plupart des États-nations. Cela est particulièrement urgent dans une union qui, dans le cas de la Grande-Bretagne, reste presque instable en phase terminale. Mais cette vertu est minée par la conviction de Brown que la chambre devrait être directement élue. Cela remettrait clairement en cause la position démocratique des Communes. Pire, cela renforcerait la base clientéliste des grands partis et de leurs dirigeants, précisément ce qui afflige les Lords actuels. Les partis politiques doivent perdre la propriété de la deuxième chambre.
Il est temps que les seigneurs soient remplacés par un conseil du peuple. Celui-ci serait formé de dirigeants élus au suffrage indirect des nations, des comtés et des villes, ainsi que de représentants des intérêts locaux – industriels, professionnels, culturels et universitaires. Sa fonction serait délibérative et non législative. Il pourrait être itinérant, se réunissant dans tout le pays. Ses motions pourraient nécessiter une réponse officielle de la Chambre des communes. À tout le moins, un tel sénat offrirait au Parlement une voix alternative rafraîchissante et serait tout à l’honneur de Starmer.
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