Les conservateurs s’attendent à ce que les organismes de bienfaisance récupèrent les morceaux de la crise du coût de la vie | Les organismes de bienfaisance


Votre chef n’aurait pas pu être plus opportun (le point de vue du Guardian sur les organisations caritatives et la crise du coût de la vie : des besoins écrasants, 26 décembre). Alors que 2022 cède la place à 2023, le 80e anniversaire du plan d’assurance sociale de William Beveridge cède la place à une étape différente, celle du 75e anniversaire de son dernier rapport sur l’action volontaire. Ces deux anniversaires devraient être l’occasion de revoir et de remodeler la stratégie de notre pays pour lutter contre la pauvreté et la misère.

Il restera dans chaque communauté un rôle vital pour les organismes de bienfaisance, tels que les clubs alimentaires abordables. Mais de tels efforts ne peuvent être vraiment efficaces pour prévenir ces souffrances que si les personnes qu’ils desservent disposent de revenus familiaux suffisants pour couvrir les besoins essentiels de la vie. À l’heure actuelle, trop de gens ne le font pas, en partie à cause des déductions d’avantages et des sanctions.

L’année prochaine marquera également une décennie depuis la création d’une enquête parlementaire multipartite sur la faim en Grande-Bretagne. L’enquête a appelé les ministres à réunir les deux parties des réformes de Beveridge qui exploitent les vertus de l’action publique et volontaire. Comme le souligne votre chef, la nécessité d’une telle approche est maintenant critique.
Andrew Forsey
Londres

Votre leader sur l’état du secteur bénévole souligne qu’avec un peu moins de 60 milliards de livres sterling, les organismes de bienfaisance apportent une contribution significative à notre société.

Malgré cela, ils ne reçoivent pas le soutien ou l’attention qu’ils méritent de la part du gouvernement. Ils sont représentés par un ministre adjoint dont le portefeuille comprend les sports, la jeunesse et le tourisme. Il n’assiste pas au Cabinet.

Beaucoup de gens ont probablement l’impression que la Charity Commission est engagée dans l’aide et le soutien au secteur. L’examen de la déclaration d’intention stratégique actuelle de la commission révèle qu’elle s’intéresse principalement au maintien de l’ordre et à la responsabilisation des organismes de bienfaisance. Deux, et sans doute trois, de leurs cinq objectifs sont à ce sujet. Bien sûr, les organismes de bienfaisance doivent être maintenus dans le droit chemin, mais ils ont également besoin de soutien et de défense. La commission admet cependant qu’elle « a une capacité limitée à s’engager à influencer la politique gouvernementale ou à stimuler le débat public sur la charité ».

Le travail des organismes de bienfaisance et des organismes sans but lucratif est vital pour des millions de personnes, mais ils semblent sans amis et sans soutien là où cela compte. N’est-il pas temps que le secteur associatif ait un ministre dédié uniquement à la promotion de ses intérêts ?
Pierre Curbishley
Grand Durnford, Wiltshire

L’acceptation par ce gouvernement de l’éventail des services caritatifs d’aide aux pauvres, y compris la nourriture, les vêtements et les banques de lits, est conforme à leurs politiques sociales et économiques. Au cours des 12 dernières années, les conservateurs ont réussi, en effet, à mettre fin aux prestations universelles de l’État et, ce faisant, à maintenir le salaire minimum à des niveaux qui font que de nombreuses personnes dépendent encore des prestations et de la charité. Et même si ces organisations caritatives font tout ce qu’elles peuvent pour réduire l’indignité de ceux qui demandent de l’aide par un traitement sensible, le contexte plus large est la dissuasion de la dépendance, par opposition au droit de répondre aux besoins vitaux en tant que droit.

Enfin, augmenter le crédit universel pour atteindre le niveau de vie sans aide caritative augmenterait non seulement les niveaux de salaire, mais ouvrirait potentiellement la porte à la remise en question des inégalités qui sous-tendent la crise actuelle du coût de la vie. Comment réagirait le parti travailliste de Keir Starmer ?
Professeur Mike Stein
Université d’York



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