L’UE donne un « carton rouge » au Cameroun pour la pêche


L’UE a donné jeudi 5 janvier un « carton rouge » au Cameroun pour refus de coopérer dans la lutte internationale contre la pêche illégale.

La Commission européenne a déclaré dans un communiqué qu’elle avait identifié le Cameroun comme un « pays non coopérant », obtenant la désignation de « carton rouge », et demanderait aux États membres de l’UE d’ajouter le pays à la liste noire du bloc.

Il a déclaré que c’était parce que le Cameroun continuait d’enregistrer des navires de pêche opérant en dehors de ses eaux sans surveiller suffisamment leurs activités – y compris un navire impliqué dans la pêche illégale.

Un « carton rouge » pourrait empêcher le Cameroun de pouvoir exporter ses produits de la pêche vers l’Union européenne.

Cependant, pour le moment, aucune exportation de ce type n’a lieu car les produits camerounais ne répondent pas aux normes sanitaires de l’UE.

La désignation pourrait également interdire aux entreprises de l’UE d’acheter des navires de pêche battant pavillon camerounais ou de mener des opérations de pêche conjointes avec ces navires, ou de changer de pavillon.

Le commissaire européen à la pêche, Virginijus Sinkevicius, a déclaré que « nous avons une tolérance zéro pour la pêche INN (illégale, non déclarée et non réglementée) » et la désignation proposée du Cameroun en est le reflet.

Il a déclaré que la commission était prête à poursuivre les discussions avec le Cameroun sur la question afin qu’il puisse répondre aux normes requises.

La déclaration de la commission indique que l’UE considère la pêche illégale comme « l’une des menaces les plus graves pour l’exploitation durable des ressources aquatiques vivantes ».

Il a déclaré que cela mettait également en péril la politique commune de la pêche du bloc et ses efforts pour promouvoir une meilleure gouvernance des océans.

La commission a délivré des « cartons rouges » de pêche illégale à six autres pays depuis 2013 : le Belize, le Cambodge, les Comores, la Guinée, le Sri Lanka et Saint-Vincent-et-les Grenadines.

Parmi ceux-ci, le Belize, la Guinée et le Sri Lanka ont apporté des modifications pour sortir de la liste noire de l’UE.





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