Musique classique à domicile : Il Pomo d’Oro et Emelyanychev jouent Mozart ; Magnificat 3 de Cambridge | Musique classique


Mozart

Mozart a écrit sa première symphonie à l’âge de huit ans alors que, déjà un prodige renommé, il était en visite à Londres dans le cadre d’une tournée européenne. Bien qu’il ne s’agisse peut-être pas d’un chef-d’œuvre, il a du dynamisme et du flair. Il achève la dernière, n° 41 en ut majeur, K551 « Jupiter », en 1788, trois ans avant sa mort à l’âge de 35 ans. La première d’une nouvelle série de symphonies de Mozart sur disque, Le commencement et la fin (Appartement), comprend les deux œuvres, jouées par le groupe d’instruments d’époque Il Pomo d’Oro. Maxim Emelyanychev, mieux connu au Royaume-Uni en tant que chef principal du Scottish Chamber Orchestra, dirige ces performances effervescentes et rapides, avec des figures de cordes rapides et des bois mûrs et percutants. Il est également le soliste, jouant du pianoforte, dans le concerto pour piano n° 3 en la majeur de Mozart, K488 (intéressant à comparer avec le cycle complet de concertos pour piano de Mozart revivifié – en suspens pendant des années – avec le pianofortiste Robert Levin et l’Académie de musique ancienne). Si vous préférez un son plus opulent pour Mozart, ce ne sera pas pour vous. Je l’ai trouvé captivant.

MAGNIFIQUE 3 - NETHSINGHA

En tant que directeur de la chœur du St John’s College, Cambridge, Andrew Nethsingha – aujourd’hui organiste et maître des choristes de l’abbaye de Westminster – a transformé un chœur déjà de première classe en un ensemble exemplaire et aventureux. Les plus de deux douzaines de disques qu’ils ont enregistrés ensemble au cours de ses 15 ans de mandat ont une forte forme thématique (ainsi que, dans leur élégant emballage noir, une identité visuelle unificatrice). Dans Magnificat 3 (Signum), leur troisième disque de cantiques du soir, le chœur chante des arrangements liturgiques du Magnificat et du Nunc Dimittis. Les compositeurs incluent Charles Villiers Stanford, George Dyson et Herbert Howells, ainsi que ceux qui travaillent actuellement : Bryan Kelly (né en 1934) et Philip Moore (né en 1943).

A la lecture des notes du livret, on s’aperçoit que les choix, comme les compositeurs eux-mêmes, sont liés. Ces œuvres contrastées, embrassant l’écriture solo et les textures corsées et somptueuses, donnent au chœur la possibilité d’afficher sa sonorité chaleureuse et sa polyvalence. Ils le font, de tout cœur.

Dans le troisième et dernier épisode de Le musicien silencieux : les vraies couleurs d’un orchestre, dans lequel le chef d’orchestre Ben Gernon nous ouvre les oreilles sur les possibilités d’interprétation que créent différents chefs d’orchestre, il explore les plaisirs et les pièges de travailler sans chef d’orchestre. Dimanche, Radio 3, 23h/BBC Sounds.



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