Netanyahu d’Israël fait un discours pré-électoral avec ses mémoires


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Jérusalem (AFP) – L’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a publié mardi ses mémoires, réaffirmant son ambition de revenir au pouvoir lors des prochaines élections et retraçant ses relations en dents de scie avec les présidents américains.

Netanyahu, également connu sous le nom de Bibi, est le Premier ministre israélien le plus ancien, avec un premier mandat de 1996 à 1999 et une période sans précédent de 12 ans jusqu’en 2021.

Dans « Bibi : mon histoire », l’homme politique de 72 ans s’est dit « reconnaissant à jamais » pour le temps passé dans l’opposition qui lui a permis d’achever ses mémoires, puisqu’une coalition hétéroclite de partis l’a évincé mais n’a pas tenu son mandat. .

Publiée juste deux semaines avant que les Israéliens ne se rendent aux urnes, l’autobiographie de 650 pages n’a pas fait la une des journaux en Israël ou à l’étranger, manquant des révélations explosives offertes dans les mémoires de certains politiciens.

Mais il contient de nouvelles piques contre l’ancien président américain Barack Obama, avec qui Netanyahu avait des relations notoirement tendues.

Suite à sa première rencontre avec Obama en 2007 – lorsque le sénateur américain de l’époque était candidat à la présidence – Netanyahu a écrit qu’il était optimiste quant à leur future relation future.

« Je peux travailler avec ce type », se souvient-il avoir dit à un assistant, avant que les deux hommes ne prennent le pouvoir en 2009.

Mais son point de vue a rapidement changé, blâmant en partie la « tendance d’Obama à voir le monde à travers un prisme anticolonialiste » et à tort, selon Netanyahu, considérant Israël comme un agresseur colonial contre les Palestiniens.

« Grand allié » Trump

Lorsque Obama a quitté ses fonctions en 2016 et que la présidence a été remportée par Donald Trump, Netanyahu était convaincu que leurs politiques s’aligneraient.

« J’ai réalisé que j’aurais maintenant un grand allié dans ma bataille contre le plus grand ennemi d’Israël », a écrit Netanyahu, faisant référence à l’opposition de l’Iran et de Trump à l’accord nucléaire de 2015 négocié par l’administration Obama.

Trump a ensuite annoncé une série de changements de politique salués par Israël, notamment sa reconnaissance de Jérusalem comme sa capitale, qui a renversé les normes internationales.

Les Palestiniens ont rompu les liens avec Washington en raison de ce qu’ils considéraient comme son parti pris flagrant envers Israël.

Netanyahu dans ses mémoires s’est également vanté d’une influence sur la politique intérieure aux États-Unis.

« Je savais que Trump finirait par apprécier le grand soutien qu’Israël et moi avions dans la communauté évangélique, l’élément le plus important de sa base politique », a écrit Netanyahu.

Les élections israéliennes du 1er novembre sont les cinquièmes en moins de quatre ans.

Cela pourrait évincer le Premier ministre Yair Lapid, un centriste, et voir le retour du faucon Netanyahu – mais les sondages indiquent qu’un autre résultat non concluant reste possible.



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