Quatre gardiens du serment reconnus coupables de complot séditieux pour les rôles du 6 janvier


Quatre membres du groupe d’extrême droite Oath Keepers ont été reconnus coupables de complot séditieux lundi, offrant une nouvelle victoire au ministère américain de la Justice alors qu’il vise à poursuivre les personnes impliquées dans l’insurrection du 6 janvier.

Les condamnations de David Moerschel, Joseph Hackett, Roberto Minuta et Edward Vallejo interviennent environ deux mois après que le fondateur de Oath Keepers, Stewart Rhodes, a été reconnu coupable de complot séditieux.

Le complot séditieux est une loi interdisant aux gens de tenter de renverser le gouvernement américain. Il est passible d’une peine maximale de 20 ans.

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Trois autres membres du groupe ont été déclarés non coupables de l’accusation lors du procès de Rhodes, bien qu’ils aient été reconnus coupables d’avoir empêché le Congrès de certifier une élection.

Les membres condamnés de Oath Keepers et d’autres partisans de l’ancien président Donald Trump ont pris d’assaut le Capitole américain en 2021 pour tenter d’annuler les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Plus de 950 personnes ont été inculpées depuis l’attaque.

Le leader des Proud Boys, Enrique Tarrio, et d’autres membres du groupe d’extrême droite sont actuellement jugés pour des accusations de complot similaires.

Plus tôt lundi, un jury distinct a condamné l’homme qui avait été photographié en train de poser ses pieds sur le bureau de la présidente de la Chambre de l’époque, Nancy Pelosi, lors de l’attaque de 2021.

Richard « Bigo » Barnett a été reconnu coupable d’entrave à la certification de l’élection par le Congrès, d’entrée illégale dans le Capitole et de conduite désordonnée avec une arme dangereuse.

Richard Barnett pose ses pieds sur le bureau de Nancy Pelosi à l'intérieur du Capitole le 6 janvier 2021. AFP

Après l’attaque, Barnett a été citée par les médias comme ayant déclaré : « J’ai mis un quart sur son bureau même si elle n’est pas [expletive] valoir la peine. Et je lui ai laissé une note sur son bureau qui disait : ‘Nancy, Bigo était là, toi [expletive].’”

L’obstruction à une procédure officielle est passible d’une peine maximale de 20 ans de prison.

Les agences ont contribué à ce rapport

Mis à jour : 23 janvier 2023, 21:17





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